Quand vient le moment de choisir un appareil, les questions fusent : Quel modèle choisir ? Pour quel budget ? Et surtout, pour quels usages ? C'est normal de se sentir un peu perdu parmi toutes les options disponibles tant elles sont nombreuses !
Dans ce guide, on vous aide à y voir plus clair en sélectionnant les appareils « mirrorless » qui nous semblent offrir le meilleur rapport qualité/prix pour la vidéo.
Que vous soyez débutant ou pro, on vous propose ici une sélection de boîtiers par niveau de prix, du plus abordable au plus haut de gamme, sans se limiter à une taille de capteur spécifique. Au delà de cette sélection, ce comparo va aussi vous permettre de vous faire une idée des options et fonctionnalités que vous pouvez attendre pour votre budget (et donc des compromis qu’il vous faudra faire…). Un tableau récapitulatif est aussi là pour vous donner un aperçu rapide des performances de chaque modèle.
Cet exercice d’analyse de caractéristiques est toujours imparfait, avec sa part de subjectivité, et même si on a mis à l’oeuvre toute notre expérience pour faire cette analyse, il ne remplacera jamais un test terrain. N’hésitez pas d’ailleurs à venir compléter ce guide dans la discussion du forum qui y est associée avec vos retours sur les différents boîtiers cités !
On a pris soin de sortir de cette analyse les boîtiers vieillissants, pour se concentrer sur ceux qui représentent un intérêt à acheter dans le commerce en ce début 2025.
Bien sûr, ce guide ne s’arrête pas là : il sera régulièrement mis à jour des dernières nouveautés, alors gardez-le sous la main !
Boîtiers à - de 1500€
Les constructeurs tendent à faire mentir la croyance qui dit que le marché des hybrides s’embourgeoiserait. En effet, les sorties récentes nous montrent que les fabricants n’ont pas complètement délaissé les amateurs, débutants ou encore les bourses plus serrées.
Alors évidemment, c’est sans doute la catégorie dans laquelle les professionnels, ou les utilisateurs exigeants, devront faire le plus de compromis, cela n’en reste pas moins des supports avec des atouts certains, au-delà du seul tarif.
Nous avons sélectionné ce podium, pour les boîtiers d’entrée de gamme :
1er: Fujifilm XS-20
2eme: Canon Eos R7
3eme: Nikon Z50II
Ce top 3 se veut être un choix le plus objectif possible, mais il y a certainement autant d’utilisations différentes que d’utilisateurs, nous vous invitons alors à vous référer au tableau général, pour une vision plus étendue sur le reste de la gamme.
3ème: Le Nikon Z50 II
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Le caractère polyvalent de ce tout jeune appareil de Nikon (Novembre 2024), fait de celui-ci une des références, en termes de rapport qualité prix, dans cette gamme.
Pour un tarif très maîtrisé de 999€, vous avez droit à un Z50 II sérieux en vidéo comme en photo !
Tout d’abord, concernant la vidéo, ce boîtier plein format propose :
Nous n’avons pas de détails réels sur la profondeur d’échantillonnage, autres que l’appareil propose du 8 bit, en H.264, et 10 bit en H.265, à toutes les résolutions.
- La 4K 60p (crop 1.1x)
- La 4K 30p (sans crop) depuis la 5.6K et bénéficiant ainsi d’un sur-échantillonnage
- La FHD 120p
Option intéressante sur un boîtier à ce prix là, la présence du N-Log (en 10 bit seulement) assorti du HLG, ainsi de l’affichage du Waveform, et d’un mode stream.
Addition qui nous rend curieux, c’est la prise en charge des LUTs d’affichage RED. En effet, le fabricant de caméras cinéma a développé une série de profils colorimétriques, qu'il est possible d'activer pour monitorer le N-Log.
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Le bémol, freinant en vidéo, est l’absence d’une stabilisation capteur, que viendra en partie pallier une optique stabilisée.
En photo, le Z50II atteint un redoutable 30 images par seconde en rafale, limité cependant par la mémoire tampon, à un peu plus d’une seconde.
À mon sens, le critère qui doit autrement être noté est sa faible autonomie, autour de 370 clichés, là où le reste du classement se situe plus aux alentours du double.
Le Nikon Z50II toise donc « seulement » la 3ème marche du podium. Son rapport qualité prix est excellent, mais sur la stabilisation ou l’autonomie, d’autres boîtiers peuvent se targuer de faire mieux.
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Pour les performances détaillées du Nikon Z50 II, veuillez vous référer au tableau complet ici.
2eme: Le Canon EOS R7
Le Canon EOS R7 jouit de ce que Canon sait faire de mieux, une prise en main confortable, pour un gabarit de 13 x 8 x 7 cm pour 612 grammes. On note néanmoins que celui-ci traîne un petit embonpoint, le plaçant comme le boîtier le plus lourd de cette catégorie, chose étonnante pour un boîtier APS-C. L’avantage ? Une facilité accrue à équilibrer certaines optiques RF imposantes. Notez d’ailleurs que le boîtier est tropicalisé, ce qui est une très bonne chose, face au Z50 II qui ne l’est pas.
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Nous l’avons survolé au paragraphe précédent, mais oui, en effet, le R7 dispose d’un capteur APS-C de 32.5 Mpx. Pour les fans du plein format, ce facteur peut gêner, mais il est à souligner qu’il ouvre un choix d’optiques plus abordables. L’économie sur les objectifs, est mention remarquable, sur un catalogue RF aux tarifs pouvant rapidement s’envoler ; d’autant plus que le R7 reste, évidemment, compatible avec le parc optique Plein Format.
S’agissant de la vidéo, le R7 propose du 4.2.2 10 bit à toutes les résolutions et fréquences, via les options suivantes :
Toutes les options sont proposées sans crop, ce qui revêt un confort de travail certain, en tournage comme en post production. Là-dessus, le R7 a le droit de se vanter, puisque c’est loin d’être une généralité sur les hybrides.
- 4K 30p, sur échantillonnée depuis la 7K
- 4K 60p, sans sur échantillonnage
- FHD 120p
Le seul élément aux abonnés absent, c’est un mode vidéo RAW (il faudra pour cela se tourner vers le R8 qui propose un enregistrement ProRes RAW externe).
On apprécie énormément la stabilisation mécanique 5 axes. Celle-ci dispose d’un maintien de l’horizon, sans recadrage, permis par une légère amplitude sûr la rotation du capteur - il ne faut pas s’attendre à un miracle de ce point de vue là, mais cela vous rattrapera toujours un plan sur un trépied de travers.
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Le R7 est sorti début 2022, et pourtant il conserve toujours des performances très actuelles, le seul endroit où celui-ci affiche quelques rides, c’est sur l’AF. Il dispose de la technologie Dual Pixel II, encore très fiable, mais qui manque de la puce IA embarquée sur le plus récent R8.
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Le boîtier qui nous intéresse est un très bon élève concernant l’autonomie : 800 poses, voire plus en économisant un peu la batterie.
Avec cette deuxième marche du podium, nous vous proposons le pari de l’équilibre, pas de folies mais de la fiabilité et de la cohérence, pour 1499€. On veille à de la polyvalence, sur un boîtier entrée de gamme, et le Canon EOS R7 y répond.
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Pour les performances détaillées du Canon EOS R7, veuillez vous référer au tableau complet ici.
1er: Fujifilm XS-20
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Nous tenons notre tenant du titre du top boîtier à moins de 1500€ : le Fujifilm XS-20 ! Si vous tolérez un capteur APS-C dans votre sac photo, vous disposerez alors d'un boîtier qui coche beaucoup de cases.
Commençons par les défauts qui piquent, comme ça, ça sera fait.
Fujifilm n’est pas connu pour produire des boîtiers redoutables en termes d’autofocus, on ne sera donc pas surpris par un boîtier dont le système hybride (contraste/phase), pourtant amélioré, reste encore perfectible.
L’autre critère qui gêne, c’est sa dynamique, le XS-20 affiche 12 diaphs au ras de pâquerettes.
La plage dynamique réduite, si elle est maîtrisée, se fait au bénéfice d’un mode vidéo bien costaud:
On soulignera aussi, le ProRes RAW en enregistrement externe sur Atomos.
- 6.2K 30p, 4.2.2 10 bit
- 4K 60p, 4.2.2 10 bit
- FHD 240p, 4.2.2 10 bit
- Anamorphique, sur l’ensemble du capteur.
A féliciter, la stabilisation mécanique en 5 axes, qui à l’inverse de l’autofocus, a déjà grandement fait ses preuves chez Fuji. On se languit dans ce cas de près de 7 diaphs de compensation.
Autre particularité à apprécier chez le fabricant nippon, ce sont ses LUTs de simulation de pellicules, qui iront à ravir à son F-log ou son HLG.
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Concernant l’autonomie, nous avons ici notre deuxième élève qui talonne le R7, avec 750 poses par charge.
Le Fujifilm XS-20 a tout d’un grand, tant qu’on apprend à accepter ses défauts ; et ce pour un tarif plus que maîtrisé : 1399€
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Pour les performances détaillées du Fujifilm XS-20, veuillez vous référer au tableau complet ici.
Boîtiers à - de 2500€
Ici, nous arrivons dans un segment de marché que l’on va qualifier de milieu de gamme, c’est aussi à ce niveau-là que les stratégies des fabricants vont s’affirmer ; au-delà de ce top 3, nous vous présentons surtout un échantillon représentatif de ce qui se fait et ne se fait pas pour - de 2500€.
Les nominés pour cette catégorie sont :
- 1er : le Fujifilm XH-2
- 2ème : le Lumix S5 II X
- 3ème : le Lumix G9 II
Le Lumix G9II
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Je conçois parfaitement qu’on puisse ne pas, ou en tout cas ne plus vouloir du M43. Néanmoins, il serait fort dommage de ne pas parler d’un boîtier avec des atouts évidents, proposé à un prix concurrentiel. Affiché à 1849€, c’est le plus économique des appareils milieu de gamme de notre comparatif.
Tout d’abord, Panasonic a pris l’habitude de concevoir des boîtiers ultra-robustes, ce caractère demeure chez les G9II, fait d’alliage de magnésium, le boîtier est totalement résistant aux intempéries et au gel (environ -10°C).
Sur l’ergonomie, il marque un point face au GH7 : en perdant son ventilateur, il gagne près de 200 grammes sur la balance, sans pour autant souffrir de problèmes de surchauffe.
On aurait d’ailleurs pu craindre que la surchauffe soit une menace, quand on constate que le G9II n’est pas loin de proposer des performances en vidéo équivalentes à son grand frère :
Et enfin RAW 12 bit, en ProRes RAW sur Atomos, et BRaw sur Blackmagic Video Assist, en externe.
- 5.7K 30p, 4.2.0 10bit
- 4K 120p, 4.2.2 10 bit
- FHD 300p, 4.2.2 10 bit
- Mode anamorphique, au ratio 4:3, donc sur l’ensemble du capteur.
Le capteur dispose d’un IBIS très performant, jusqu’à 8 stops réels, promesse que certains boîtiers font, sans pour autant réussir à l’honorer. C’est donc un très bon point pour le G9II.
Concernant la photo, l’avantage du petit capteur, c’est que le processeur est en capacité d’assimiler un mode rafale à 60 i/s, sur plus de 3 secondes, sans sourciller. L’AF est maintenu sur toute la durée de la rafale.
D’ailleurs, en parlant d’AF, après tant d’années de Lumix bashing sur ce sujet, le fabricant a finalement intégré un système hybride (phase/contraste), pour remplacer l’archaïque système à détection de contraste. On notera l’évolution, mais on précisera tout de même que l’AF du G9II, bien que performant, n’est pas encore en mesure de concurrencer Sony ou Canon.
Après l’autofocus, le sujet suivant qui fâche est le M4/3, je ne m’aventurerai pas sur une théorie pour le futur de ce capteur, mais il y a deux choses qu’on ne peut nier :
Le G9 II méritait d’être évoqué dans ce top parce qu’il reste encore une bonne pelletée d’amateurs du capteur M43, que c’est un boîtier accessible, et avec des performances très sérieuses.
- Si vous cherchez un boîtier excellent en basse lumière, le G9 II pourra difficilement vous charmer à ce niveau-là. À 1600 ISO, on sera déjà à la limite de l’exploitable.
- Néanmoins, vous bénéficierez d’un parc optique étendu, et à des tarifs bien plus souples que sur les autres montures ; vous permettant de pallier partiellement le défaut de sensibilité, avec des optiques à grande ouverture, pour pas trop cher.
Pour les performances détaillées du Lumix G9 II, veuillez vous référer au tableau complet ici.
2eme: le Lumix S5II X
Voilà le plus gros concurrent, qui s’opposerait dans une guerre fratricide, au G9 II.
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En effet, cette version axée « vidéo » du S5 II est un maxi G9 II, cette fois en Full Frame, et en plus cher : 2099€. Le changement de capteur permet de gommer le défaut majeur de sensibilité du M43, d’autant plus qu’il dispose d’un atout de taille, son Dual ISO (640 et 4000) en V-Log.
Le mode vidéo prend en plumes également avec :
Fonctionnalité intéressante et remarquable, la compatibilité avec des LUTs d’affichage custom.
- La 6K 30p, 4.2.0 10 bit
- La 5.8K 30p, en ProRes 422 HQ
- La 4K 60p, 4.2.2 10 bit.
- FHD 120p, 4.2.2 10 bit
- Et évidemment un mode anamorphique
Un point de friction existe néanmoins quand il s’agit du stockage. À ces résolutions-là, les débits considérables en All-I, en font voir de toutes les couleurs aux deux petites cartes UHS-II, contraignant l’utilisation d’un SSD en USB-C. Nous sommes donc en droit de questionner ce choix de supports, quand au moins un slot en CFexpress Type B aurait fait l’affaire.
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Notez par ailleurs que le RAW 12 bit en externe disparaît, au profit du ProRes RAW (sur Atomos), et du B-RAW (sur Blackmagic VideoAssist), en HDMI Type-A.
Côté stabilisation, nous pouvons compter sur la dernière génération Dual IS2, du système Panasonic de stabilisation hybride (optique/mécanique)
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Le caractère vidéo du S5 II X ne lui donne pas une excuse pour délaisser totalement la photo, bien au contraire, celui-ci embarque un mode « high speed » permettant de shooter une rafale à 30 i/s pendant 7 secondes.
Un défaut à soulever, c’est sa faible autonomie de 370 poses par batterie.
Le S5 II X dispose de plein de belles qualités, mais pour le coup, la batterie et son support d’enregistrement, c'est pas son fort…
Au-delà de ça, le Lumix S5 II X est un super boîtier pour un pro qui souhaiterait s’équiper avec un appareil robuste, fiable, et disposant de performances complètes. Cela peut aussi être un équipement d’évolution pour un amateur averti, l’interface Lumix étant assez claire pour accueillir un nouvel arrivant dans la cour des « grands ».
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Pour les performances détaillées du Lumix S5 II X, veuillez vous référer au tableau complet ici.
1er: Le Fujifilm XH-2
Décidément, Fuji de nouveau à la première place, cette fois avec un boîtier avec très peu/pas de défauts, et qui vient boucler notre classement des boîtiers à moins de 2500€.
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Pour un utilisateur qui accepterait d’abandonner le plein format, au profit d’un capteur APS-C de 40.2 Mpx, le XH-2 est un boîtier passe partout et bien abouti.
Ce qui nous intéresse en priorité ici au Repaire, c'est la vidéo ! Et sur ce point, l'appareil offre un large éventail de possibilités. En interne, sur carte CFexpress Type B (ou SD UHS-II pour certaines options), Fuji propose du 4:2:2 en 10bit sur toutes les fréquences et résolutions, soit en :
- 8K à 30p
- 4K à 60p
- Full HD à 240p
En sortie externe, via HDMI-A, on retrouve les incontournables Blackmagic RAW et ProRes RAW, compatibles respectivement avec le Blackmagic Video Assist et l'Atomos Ninja V.
Le mode rafale tape fort, avec une vitesse plus lente que la concurrence certes, 20 i/s tout de même, mais sans buffer, donc sans limite de durée.
Les options vidéo et photo sont désormais équipées d'un autofocus hybride, optimisé par l'intelligence artificielle. Ce qui permet de dire adieu aux faiblesses habituelles des boîtiers Fuji, et de saluer un système qui, selon les retours des utilisateurs, se révèle particulièrement performant. Bien sûr, on retrouve aussi la stabilisation 5 axes, caractéristique traditionnelle du fabricant japonais, offrant jusqu'à 6,5 stops de compensation.
Concernant l’autonomie, le XH-2 fait aussi bien que ses adversaires, avec 540 poses au minimum.
Le boîtier, relativement léger (660g), embarque ce qu’il faut en termes de connectiques :
- HDMI Type A
- USB-C
- Prise micro
- Prise casque
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Voici donc la présentation de notre lauréat ! À 1999€, il est difficile de lui trouver de véritables points faibles. Tant que l'utilisateur accepte un moindre compromis sur la taille du capteur, avec le bénéfice des optiques APS-C, souvent moins chères, plus compactes et lumineuses que sur le Full Frame, il obtiendra un boîtier polyvalent. Et quand on parle de polyvalence, c'est en étant non seulement performant, mais parfois même supérieur à certains boîtiers plus onéreux.
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Pour les performances détaillées du Fujifilm XH-2, veuillez vous référer au tableau complet ici.
Boîtiers à - de 4800€
A ce palier, on atteint le niveau de l’exigence. Celui où les boîtiers ne peuvent plus se permettre de considérables points faibles pour être compétitifs. Les fabricants réduisent alors le niveau de compromis au minimum, pour plaire à la frange presque haute de leurs clientèles.
Les nominés pour cette catégorie sont :
- 1er : le Canon EOS R5 MK II
- 2ème : Le Nikon Z8
- 3ème : le Sony A7R V
3eme: le Sony A7R V:
Bien que la gamme R de Sony ait été initialement conçue pour les photographes, elle a progressivement surpassé, en termes de performances, des hybrides plus orientés vidéo, comme le vieillissant A7S III ou même l'A7 IV. C'est donc l'A7R V qui s'impose comme notre choix, dans ce top, chez le constructeur au logo orangé.
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Nous parlions de l’A7S III, en termes de définition, l’A7R V fait tout l’inverse avec un capteur full frame ultra défini de 61 Mpx. Cette profusion de pixels peut faire hésiter quant aux performances en basses lumières de ce boîtier, mais par dieu sait quelle sorcellerie, Sony arrive tout de même à produire un capteur très sensible et propre dans les noirs. À tel point que cela en fait une très belle qualité chez cet appareil.
Le mode vidéo propose les options suivantes, en interne
L’irrégularité du mode vidéo est décevante (crop, profondeur d’échantillonnage variable), mais par ce moyen, le fabricant évite les tirs fratricides envers ses boîtiers plus haut de gamme, et peut être répond à des contraintes matérielles exercées par le capteur ultra défini.
- 8K 25p 4.2.0 10 bit (crop x1.2)
- 4K 60p 4.2.2 10 bit (crop x1.2)
- FHD 120 fps 4.2.2 10 bit
Quant à l’enregistrement en externe, l’A7R V propose le ProRes RAW 12 bit sur les enregistreurs Atomos Ninja.
Concernant la photo, la haute définition contraint une rafale à 10 i/s, mais sur 20 secondes tout de même ! On peut néanmoins regretter le black-out, c'est-à-dire l'absence d'image dans le viseur entre les 10 images de la rafale, ce qui peut poser problème lors du suivi d'un sujet en mouvement rapide.
Là où l’A7R V fait très très bien c’est sur 3 choses : la stabilisation, l’AF et l’autonomie.
Commençons par le commencement, Sony ne jette pas le déshonneur sur sa tradition, et c’est un euphémisme que de dire que l’autofocus de l’A7R V est bon. En effet, la mise au point vient à être renforcée par la puce IA de Sony, au bénéfice de modes de suivi automatiques.
Concernant la stabilisation, l’A7R V dispose de ce qui se fait de mieux avec un système IBIS atteignant allègrement les 8 stops.
Les batteries NP-FZ100 franchissent sur ce boîtier une autonomie de plus de 800 poses. C’est avec l’A7 IV et le R7, le meilleur boîtier toutes gammes et fabricants convaincus, à se targuer d’une telle durée de vie pour une charge.
Bon point supplémentaire pour ce boîtier : ses deux logements pour cartes, doublement compatibles CFexpress type B et SD UHS-II.
Parlons des connectiques, et après nous vous laissons tranquilles avec ce boîtier ! Rien d’exotique mais ce qu’il faut, là où il faut :
- Un HDMI Type A
- Un USB-C
- Une sortie casque jack
- Une entrée micro jack
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Chez Sony, le pro a un prix : 4499€. Pour des utilisateurs moins exigeants sur la vidéo, l’A7C R peut s’avérer être une bonne alternative, plus économique (3699€) mais non moins intéressante. En effet, le petit frère compact embarque le même capteur, AF et une stabilisation presque aussi redoutable que son grand frère.
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Pour les performances détaillées des Sony A7RV et A7CR, veuillez vous référer au tableau complet ici.
2eme: Le Nikon Z8
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Personne n’est délaissé ici, et cela vaut de même pour Nikon qui propose ici un boîtier très performant qui fait aussi bien, voir mieux, que les concurrents de sa catégorie sur certains critères.
Le capteur full-frame de 45,7 Mpx de cet appareil est un excellent compromis, en termes de résolution, entre sensibilité en faible lumière et performance brute. Rétroéclairé pour améliorer les performances en basse lumière, il est également empilé pour réduire les effets de banding et de rolling shutter.
La 8K étant, visiblement, le b.a.-ba sur les boîtiers à ce tarif, le Z8 le propose jusqu’à 30 images par seconde. Pour le reste, on retrouve :
Ce qui distingue vraiment le Z8 de ses concurrents haut de gamme, ce sont ses performances en vidéo RAW : il permet de filmer en 8.3K à 60p en NRAW ou ProRes RAW, directement en interne ! Merci à sa désormais filiale RED !
- L’UHD 60p, 4.2.2 10 bit, oversamplé depuis la 8K
- Le FHD 120p, 4.2.2 10 bit.
Avec des débits aussi élevés (43 Go/min !!!), on aurait logiquement attendu un système de stockage à la hauteur. Malheureusement, ce n’est pas le cas, et cela constitue probablement le principal point faible du boîtier. En effet, le Z8 ne dispose que d'un seul emplacement pour carte CFexpress type B, accompagné d'un slot SD UHS-II. Ce qui est encore plus frustrant, c’est que bien que le boîtier offre deux ports USB-C, ils ne permettent pas l'enregistrement sur un SSD externe.
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La frustration du stockage passée, le mode photo vient nous mettre du baume au cœur, avec des options qui viendront ravir les utilisateurs férus de rafales en tout genre :
Tout ça avec une mémoire tampon assez conséquente pour permettre des séries de prises de vues illimitées.
- RAW 20 i/s
- JPEG 30 i/s,
- APS-C 60 i/s
- 11 Mpx 120 i/s!!
L’autofocus a bénéficié, lui aussi, d’une cure de vitamines puisqu’il hérite d’une puce IA, permettant un suivi de sujets ultra complet, avec notamment la possibilité de sélectionner la zone exacte de suivi d’un sujet : porte de voiture, cockpit d’avion…
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Seule la stabilisation a été légèrement négligée, avec un IBIS 5 axes offrant une compensation allant jusqu’à 5 stops. Cela reste suffisant, mais n'atteint pas des performances exceptionnelles.
Tout cet ensemble de choix d’enregistrements et d’ajouts technologiques se paie sur la balance, les 910g faisant du Z8 le boîtier le plus lourd de notre comparatif. C’est encore admissible pour l’ensemble des utilisations, mais il ne faudrait pas que l’appareil photo prenne plus d’embonpoint en termes d’accessoirisation, sans quoi cela risque de faire lourd au poignet.
Le Nikon Z8 est affiché à 4499€.
Ce tarif venant faire concurrence à son grand frère le Z9, affiché à près de 6000€, pour des performances équivalentes.
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Pour les performances détaillées du Nikon Z8, veuillez vous référer au tableau complet ici.
1er: Le Canon EOS R5 MK II
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Bienvenue chez le porte-étendard des hybrides de Canon, mais aussi lauréat de notre classement des boîtiers à moins de 4800€ : l’EOS R5 Mark II!
La sortie du premier R5 avait fait grand bruit, et la seconde version de ce boîtier suit la même stratégie, les problèmes de surchauffe en moins. Canon vient ici mettre tous les curseurs, de ce qu’il sait faire de mieux, au maximum!
Le capteur Full Frame embarqué dispose d’une définition de 45 Mpx. Ce capteur est, au même titre que le Z8, rétroéclairé et empilé.
Un des critères qui justifie en grande partie sa première place, c’est la variété de ses options d’enregistrement !
En interne pour commencer :
Les durées d'enregistrement varient : pas de limite en 4K, jusqu’à 15/20 minutes réelles en 8K, donc bien après que vos cartes mémoire soient pleines. Cette amélioration, par rapport au Mark I qui surchauffait bien trop vite, se fait à la faveur d’une refonte complète du système de dissipation de chaleur.
- 8K 60p, 4.2.0 10 bit
- 4K 120p, 4.2.2 10 bit
- FHD 240p, 4.2.2 10 bit
- RAW 8K 30p
- SRAW compréssé 8K 60p
A toutes les options d’enregistrement en interne, vient se rajouter le ProRes RAW 8K en externe.
L’embarras du choix s’applique aussi aux courbes possibles en vidéo : C-log 2, C-log 3, PQ, HLG, BT.709 et Canon 709. Notez d’ailleurs que la dynamique atteint une valeur considérable, en dépassant semble-t-il les 14 diaphs en C-log 2. Nous allons bientôt tester le boîtier, nous pourrons vous faire un retour précis sur la dynamique utile disponible
Le mode photo du R5 II s’avère bien complet aussi, avec une rafale à 30 i/s, sur 3 secondes, et une fonction IA d’agrandissement d’images à 179 Mpx, intégrée.
L'autofocus bénéficie également de l'intelligence artificielle, en complément des systèmes bien établis comme le Dual Pixel AF ou l'Eye AF, et donc en prime la possibilité de sélectionner la zone AF en fonction de la direction du regard dans le viseur.
Finalement, concernant les connectiques, nous trouvons:
- Un HDMI Type A
- Un USB-C
- Une prise micro
- Une prise casque
- Et petite subtilité, la possibilité d’ajouter un RJ45 au moyen des grips dédiés.
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L’absence de compromis chez Canon a un prix : 4749€. Ce tarif, certes haut, est à mettre en perspective avec les performances très poussées de ce boîtier, qui viennent titiller les cadors tels que l’Alpha 1 II.
D’ailleurs, à l’instar du Nikon Z8, le Canon R5 Mark II, par ses performances, vient occulter les boîtiers monoblocs encore plus chers, le Canon EOS R1 par exemple, pour ne pas le citer.
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Pour les performances détaillées du Canon R5 Mark II, veuillez vous référer au tableau complet ici.
Boîtiers à + de 4800€
Pour cette catégorie, pas de classement, tant les boîtiers que nous avons choisi d’évoquer obéissent à des stratégies différentes. D’ailleurs, nous en évoquerons seulement deux : les Sony A1 II et A9 III ; nous ferons l’impasse sur les gros boîtiers monoblocs tels que les Nikon Z9, Canon EOS R1 e.t.c qui sont, de notre avis, plus à considérer comme des boîtiers photos, puisqu’ils ne font pas mieux en vidéo que leurs petits frères, évoqués plus haut. Le choix de ces deux boîtiers de Sony est pertinent par les nouveautés et/ou singularités dont ils disposent.
Le Sony A9 III
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La particularité première et complètement unique du Sony A9 III, est son capteur Full Frame Global Shutter de 24.6 Mpx. Qu’est-ce qu’un capteur global shutter ? Ce type de capteur capture l'ensemble de l'image en une seule exposition instantanée, contrairement au capteur rolling shutter où chaque ligne de pixels est exposée à des moments différents.
Le global shutter est donc particulièrement apprécié chez les professionnels des images sportives, puisqu’il permet de supprimer totalement les distorsions liées au rolling shutter.
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En vidéo, le global shutter est une vraie valeur ajoutée qui se fait au bénéfice de :
Hormis l’unicité que lui confère son global shutter, le Sony A9 III ne bénéficie pas de performances vidéo bien redoutables.
- La 4K UHD 120p, 4.2.2 10 bit (oversamplée depuis la 6K)
- Le FHD 120p, 4.2.2 10 bit. A regretter, l’absence du 240p.
Deux raisons expliquent ce déficit. La première, l’habitude de Sony à préserver son modèle supérieur, ici l’A1 II.
La seconde difficulté réside probablement dans les débits élevés générés par un obturateur global (global shutter), qui transmet simultanément les informations de tous les pixels du capteur. Il semble donc complexe de trouver des supports d’enregistrement capables de gérer un tel volume de données, surtout pour des résolutions supérieures à celles proposées par l’A9 III. Tout cela paraît bien trop gros à prendre en charge, pour les deux cartes CFexpress Type B du boîtier.
En externe, le problème du support d’enregistrement se pose moins, et donc l’utilisateur est réconforté par une sortie théorique en 16 bit lorsqu'apparaîtra un enregistreur compatible, et actuellement un enregistrement en ProRes RAW 12bit sur Ninja V+/Ultra.
Là où le global shutter permet des améliorations conséquentes en prise de vue, c’est au niveau de la photo. La vitesse de lecture accrue, grâce à un capteur qui enregistre l’image en un coup, permet d’atteindre la valeur démentielle de 120 i/s en rafale. Certes sur un laps de temps restreint de 1.7 sec, mais qui suffira à créer une série de 204 photos, suffisamment longue à traiter pour ne pas vouloir rester appuyé sur le déclencheur plus longtemps.
Sur des vitesses plus basses, le mode rafale est illimité en durée.
L’A9 III dispose des deux atouts de la série alpha récente :
Point commun du très haut de gamme Sony, le monitoring singulier qui se joue en trois actes. Premièrement le viseur OLED ultra défini de 9.44 millions de points, ensuite l’écran orientable monté sur deux axes orientables et inclinables, puis finalement des LUTs custom affichables sur chacun de ces deux afficheurs.
- L’autofocus renforcé par la très sérieuse puce IA
- La stabilisation mécanique en 5 axes, atteignant, ici, jusqu’à 8 stops de compensation.
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Un boîtier professionnel exige une interface professionnelle, en connectiques on dispose donc :
- d’un port RJ45
- d’un USB-C
- d’un HDMI Type A
- D’une prise casque
- D’une prise micro
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Tout ça à un prix, et ça commence à piquer sévèrement puisque l’A9 III est affiché, nu, à 6999€.
Pour les performances détaillées du Sony Alpha 9 III, veuillez vous référer au tableau complet ici.
Le Sony A1 II
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On boucle ce comparatif avec le boîtier le plus premium de ce comparatif, 7499€ le bijou tout de même.
L’objectif de Sony ? Charmer les utilisateurs les plus exigeants, mais aussi les plus fortunés, avec un boîtier robuste et polyvalent.
Tout comme le premier modèle lancé en mars 2021, la stratégie du fabricant consiste à proposer un boîtier, certes onéreux, mais suffisamment performant pour rester compétitif pendant plusieurs années, sans risquer d'être rapidement dépassé par la concurrence.
Cette tactique s’applique, notamment, grâce à des performances vidéo sérieuses, appuyées par des technologies fiables auxquelles Sony nous a habitués. On notera alors :
En externe, le ProRes RAW s’invite à la table du RAW 12bit, afin de proposer un mode compressé via HDMI.
- la 8K 30p, 4.2.2 10 bit
- la 4K 120p, 4.2.2 10 bit. Avec un regrettable (léger) crop de x1.1.
- la FHD 240p, 4.2.2 10 bit
Contrairement à l’A9 III, l’A1 II ne dispose pas du global shutter, mais d’un capteur full frame empilé et rétroéclairé de 50.1 Mpx. Cette absence se fait au prix d’un mode rafale plus modeste de 30 i/s, sur 2 secondes.
Néanmoins, on gagne un diaph de dynamique, décollant à 14+ stops (contre 13 sur l’A9 III).
Comme décrit plus haut, les points communs avec l’A9 III se résument à quatre groupes :
- L’affichage : l’A1 II dispose du nouveau système d’écran orientable sur deux axes, ainsi que d’un viseur ultra-défini de 9.44M de points.
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- L’autofocus : ce boîtier récupère la puce IA renforçant considérablement un système AF déjà bien performant.
- L’interface : avec le même éventail de connectiques comprenant un UBS-C, un HDMI Type A, une prise casque, une prise micro et un RJ45.
- L’enregistrement : pour ce dernier point l’appareil dispose d’un double emplacement pour cartes CFexpress type B
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Néanmoins, c'est sur la stabilisation que l'A1 II surpasse son cousin, malgré des technologies similaires.
En effet, la stabilisation mécanique est légèrement plus efficace, offrant 8,5 stops de compensation (contre 8 pour l'autre modèle), et est accompagnée du mode de stabilisation numérique Dynamic Active Mode, disponible sur tous les modèles récents de Sony.
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Le boîtier porte-étendard des hybrides Sony est donc un appareil solide sur tous les points que l’on est en droit d’attendre d’un hybride (rapport photo/vidéo). Il offre un choix de performances sans compromis, et sans fioritures ou d’excès, afin de figurer comme une plateforme fiable et consistante, pour des utilisations très poussées.
Pour les performances détaillées du Sony A1 II, veuillez vous référer au tableau complet ici
Conclusion
Cela fait de la matière, et de la lecture… mais nous espérons que ce comparatif vous aura aidé à y voir plus clair dans le marché actuel des hybrides, et peut-être même à orienter votre futur achat.
Le fait est que, maintenant, ce type de boîtier qui était autrefois minoritaire dans le paysage des appareils photos et des appareils de prise de vues en général, est devenu la norme pour beaucoup d’utilisateurs. Mettant un coup de massue considérable, au passage, aux catalogues reflex et caméras des fabricants.
Les hybrides incarnent parfaitement l’idée du boîtier à tout faire, en vidéo et en photo.
Il n’y a donc plus réellement de typologie précise des utilisateurs d’hybrides, tant les modèles ont su se différencier et s’adapter à des segments de marché très ciblés. Que vous soyez vidéastes, photographe sportif ou animalier, JRI, photographe de presse, amateur ou même débutant ; que vous soyez Sonyste, Canoniste, Panasoniste, Nikoniste ou encore Fujiste, il y a de grandes chances qu’il y ait un boîtier adapté à vos usages et vos habitudes, dans ce comparatif.
Une fois de plus, l'objectif n'est pas de dresser une liste exhaustive de tous les appareils mirrorless, mais plutôt de vous offrir notre vision du marché, avec ses choix délibérés d'omissions ou, au contraire, de mises en avant de boîtiers que nous estimons particulièrement intéressants.
Nous sommes donc très curieux de savoir quels boîtiers vous auriez ajoutés ou retirés de cette sélection, n‘hésitez donc pas à réagir sur le sujet du forum associé !
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Le "top" des hybrides en 2025 : le guide du Repaire !
Quand vient le moment de choisir un appareil, les questions fusent : Quel modèle choisir ? Pour quel budget ? Et surtout, pour quels usages ?
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