module inscription newsletter haut de page forum mobile

Rejeter la notice

Nouvelle Formation Prise de son : les inscriptions sont ouvertes !
Maîtrisez la qualité de vos prises de son avec notre formation théorique et pratique de 3 jours ! Du 14 au 16 mai 2024 à Paris.

Le format Cinema RAW Light expliqué

Découvrez comment le format Cinema RAW Light de Canon rend le format RAW plus accessible grâce à des fichiers moins volumineux et des processus simplifiés

Publié par Canon France le 7 Juin 2022 dans Actus Canon
► Commentaires 0
    Recos : 0
    Vues : 1 425
  1. Canon France
    Découvrez comment le format Cinema RAW Light de Canon rend le format RAW plus accessible grâce à des fichiers moins volumineux et des processus simplifiés, et observez son fonctionnement avec l'EOS R5 C et l'EOS C200.


    [​IMG]


    Filmer au format RAW vous offre davantage d'options en post-production, mais, dans le passé, ce format de fichier était difficile à utiliser. Le format Cinema RAW Light de Canon, d'abord mis sur le marché lors de la sortie de la caméra vidéo Canon EOS C200, rend l'utilisation du format RAW plus rapide et plus facile que jamais.

    Filmer au format RAW garantit un contrôle optimal de la qualité de l'image et permet de prendre des décisions créatives et techniques en post-production. Auparavant, une telle flexibilité se payait par l'obtention de fichiers volumineux, ce qui complexifiait le stockage et le transfert de fichiers RAW 4K sur place et dans la salle de montage.

    Le format Cinema RAW Light de Canon atténue ce problème, en réduisant considérablement la taille des fichiers sans altérer la qualité de l'image, l'étalonnage ou la marge de composition. Également intégré dans les Canon EOS C500 Mark II, Canon EOS C300 Mark III, Canon EOS R5 C et Canon EOS C70, le nouveau format Cinema RAW Light permet aux réalisateurs d'obtenir la plage dynamique la plus étendue du capteur de la caméra dans un fichier dont la taille représente environ le tiers ou le cinquième de celle d'un fichier Cinema RAW standard.

    Dans le cas de la Canon EOS C200, cette révolution permet un enregistrement 4K interne sur une carte CFast™ 2.0 haute vitesse en environ 15 minutes de DCI 4K 12 bits ou 10 bits à 1 Gbit/s sur une carte de 128 Go. (Notez qu'avec le format Cinema RAW Light, il est recommandé de n'utiliser que des cartes CFast™ 2.0 prenant en charge VPG-130.)

    La Canon EOS C500 Mark II intègre un processeur d'images DIGIC DV 7, qui permet un enregistrement au format Cinema RAW Light en interne à 5,9K et jusqu'à 2,1 Gbit/s avec les cartes CFast™ 2.0 prenant en charge VPG-130. Quant à la Canon EOS C300 Mark III, elle permet un enregistrement continu à des fréquences d'image élevées pouvant atteindre 120 im./s au format 4K Cinema RAW Light grâce au support d'enregistrement CFexpress.

    La Canon EOS R5 C introduit trois nouvelles options d'enregistrement Cinema RAW Light, tandis qu'une récente mise à niveau du micrologiciel pour la Canon EOS C70 permet aux utilisateurs d'utiliser le format Cinema RAW Light pour tirer le meilleur parti du capteur avec sortie à gain double (DGO, Dual Gain Output) révolutionnaire de la caméra.

    Avantages du format Cinema RAW Light


    Conçu pour fournir une plage dynamique de plus de 16 diaphs, Canon Log réduit la perte de détails dans les zones les plus sombres et les plus claires de l'image. Il fournit une base polyvalente pour l'étalonnage, mais le format Cinema RAW Light donne accès à davantage d'options en post-production. De la même manière qu'avec le format Cinema RAW Light, les séquences Log débutent comme des données brutes du capteur. La courbe gamma et les paramètres de traitement leur sont ensuite intégrés au moment du tournage. Ce n'est pas le cas avec un fichier Cinema RAW Light (.CRM). En fait, il ne s'agit pas du tout d'un fichier vidéo, mais simplement d'un espace qui accueille toutes ces données brutes du capteur. Cet espace doit être ouvert, traité et modifié dans le logiciel avant d'être exporté sous l'un des formats appropriés pour être pris en charge par les logiciels de post-production courants.

    Cependant, le traitement d'un fichier Cinema RAW Light devant être finalisé dans le logiciel et non dans la caméra, un certain nombre de paramètres peuvent être réglés bien après l'enregistrement de la séquence. La luminosité, la balance des blancs et la netteté peuvent par exemple être ajustées dans le logiciel Cinema RAW Development de Canon. En outre, vous pouvez affecter au fichier exporté un espace colorimétrique et une courbe gamma différents de ceux définis sur la caméra au moment du tournage, par exemple en utilisant Log 2 (avec un logiciel compatible), pour obtenir jusqu'à 16 diaphs de plage dynamique.


    [​IMG]

    La grande quantité d'informations capturées au format Cinema RAW Light représente un avantage considérable par rapport aux formats fortement compressés. L'enregistrement 4K à une profondeur de 10/12 bits à 1 Gbit/s produit des fichiers riches en données offrant des résultats de haute qualité même après une importante manipulation en post-production. Le format Cinema RAW Light vous permet d'obtenir l'aspect associé aux fichiers RAW pour un volume bien inférieur, assurant un flux de travail RAW plus accessible que jamais.

    « Pour moi, l'important n'est pas tant qu'il s'agisse du format RAW en soi. Il s'agit plutôt de l'image sous-échantillonnée sans chrominance qu'il fournit », explique Ollie Kenchington, coloriste et réalisateur chez Korro Films. « Vous obtenez l'ensemble des informations sur la couleur à plein format RVB 4:4:4, ce qui est primordial pour certains projets. »

    Aron Randhawa, spécialiste des produits chez Canon Europe, ajoute : « Grâce au format Cinema RAW Light, les cinéastes peuvent tirer le meilleur parti de la caméra, en créant un fichier RAW dans un format compatible avec les flux de travail prévus tout en capturant en interne des images sur le support d'enregistrement. »


    Caractéristiques du format Cinema RAW Light :
    • Format compact et léger
    • Trois options de débits de données introduites sur la Canon EOS R5 C et la Canon EOS C70 : LT, ST et HQ
    • Format RAW 10/12 bits
    • Jusqu'à 16 diaphs de plage dynamique après développement sous Canon Raw Development ou tout autre logiciel compatible
    • Reproduction précise de la tonalité
    • Fournit le contraste de couleurs naturel de la caméra

    [​IMG]
    En plus du format Cinema RAW Light, la Canon EOS R5 C est équipée d'une option de sortie RAW HDMI. « Cela permet d'obtenir une sortie au format RAW 8K 10 bits qui peut être enregistrée au format Apple ProRes à l'aide d'un enregistreur Atomos Ninja V+, offrant ainsi des possibilités de flux de travail étendues », explique Aron Randhawa, spécialiste des produits chez Canon Europe.

    Lancement du format 8K Cinema RAW Light


    Avec le lancement de la Canon EOS R5 C, les réalisateurs peuvent profiter des avantages d'un flux de travail au format Cinema RAW Light dans une caméra plus petite et avec une résolution 8K. Le plus, c'est que l'EOS R5 C permet de choisir entre différents formats Cinema RAW Light : HQ (High Quality), ST (Standard) et LT (Light). « Ils sont tous les trois au format RAW 12 bits, et sans aucun sous-échantillonnage de la chrominance », explique Aron. « La seule différence réside dans le débit de données. »

    Comme l'explique Aron, Canon a introduit ces trois différentes versions du format Cinema RAW Light pour offrir aux réalisateurs plus de flexibilité. « Pour beaucoup de gens, le fait de filmer au format RAW 8K/25p à 2,6 Gbit/s avec le Canon EOS R5 original était assez éprouvant. Cela faisait beaucoup de données à stocker sur les cartes CFexpress, et beaucoup de données à traiter pour l'ordinateur. Et en général, les projets devenaient très volumineux en termes de taille de fichier. Mais maintenant que nous avons introduit l'option LT à 1070 Mbit/s dans l'EOS R5 C, cela devient plus accessible.

    « Les options ST et HQ sont destinées aux personnes qui ne veulent pas compromettre la qualité de l'image, et qui disposent des flux de travail professionnels nécessaires pour gérer des vitesses de transmission plus élevées. Cela peut être utile pour recadrer l'image de manière significative ou pour générer des effets visuels haut de gamme. Dans l'ensemble, cependant, la différence de qualité d'image entre les trois formats est relativement faible et presque impossible à discerner à l'œil nu pour une séquence simple, par exemple dans le cadre d'une interview. »


    [​IMG]
    Ollie Kenchington a utilisé le format 8K Cinema RAW Light ST de la Canon EOS R5 C pour tourner un court-métrage intitulé Standing Stones (Les pierres dressées), à Avebury, dans le comté du Wiltshire, en Angleterre, lors du premier lever de soleil suivant le solstice d'hiver 2021. © Ollie Kenchington / korrofilms

    [​IMG]

    Ces deux photos montrent le résultat avant et après l'étalonnage effectué par Ollie. © Ollie Kenchington / korrofilms


    Ollie approuve. « On dirait que l'option ST offre plus de clarté que l'option LT, mais c'est très subtil et je ne pense pas que quelqu'un qui ne soit pas un coloriste puisse le remarquer » explique-t-il. « Je pense que si je tournais un projet pour lequel la couleur était primordiale, que nous avions besoin du plein format RVB et que nous prévoyions peut-être d'appliquer un niveau de netteté plus élevé en post-production, au-delà de ce qu'on fait habituellement pour développer des fichiers RAW, je pense que je choisirais l'option ST pour certains projets. Mais l'option LT est tout à fait appropriée, et si vous recherchez un codec 4:4:4 vraiment robuste, riche en informations sur les couleurs, et n'utilisant pas de données supplémentaires dont vous n'allez pas réellement profiter, alors l'option LT est parfaite. »

    Il convient de noter que le mode HQ n'est disponible que pour les prises de vue en Super 35 mm et non en plein format. Cela s'explique simplement par les limites des supports CFexpress 2.0 Type B. « On peut sans aucun doute enregistrer jusqu'à 2,6 Gbit/s sur ces cartes, mais nous ne pouvons pas aller au-delà », explique Aron. « Nous sommes donc en mesure de libérer 8K 60p avec le Cinema RAW Light LT, et si vous souhaitez passer au Cinema RAW Light ST pour avoir encore plus de données, vous pouvez aller jusqu'à 8K 30p. Si vous décidez d'augmenter le débit de données avec l'option Cinema RAW Light HQ, vous serez limité à 5,9K et Super 35 mm, mais cela permet tout même d'obtenir un niveau de détails exceptionnel pour n'importe quel flux de travail 4K professionnel. »

    Mise à niveau Cinema RAW Light pour la Canon EOS C70


    Début 2022, la Canon EOS C70 est devenue une caméra compatible avec le format Cinema RAW Light grâce à une mise à niveau du micrologiciel.

    « Quand elle est sortie, l'EOS C70 était capable d'enregistrer en 4:2:2 10 bits XF-AVC ou HEVC », explique Aron. « L'une des demandes les plus courantes que nous recevions de la part de ceux qui utilisaient l'EOS C70, était celle de pouvoir enregistrer au format RAW, ce qui est désormais possible grâce aux trois différentes versions du format Cinema RAW Light. »

    [​IMG]

    L'EOS C70 enregistre sur des cartes SD USH-II plutôt que sur celles au format CFexpress 2.0 Type B utilisées sur les EOS R5 C et EOS C300 Mark III. Cependant, vous pouvez toujours enregistrer des fichiers au format RAW 12 bits en interne plutôt que sur un enregistreur externe.

    « Avec le format Cinema RAW Light LT, vous pouvez enregistrer en 4K 12 bits jusqu'à 60 im./s. sur l'EOS C70. L'option ST vous donne accès à l'enregistrement en 4K jusqu'à 30 im./s », explique Aron. « Lorsque vous passez en mode HQ, l'image est recadrée en Super 16 mm, pour un enregistrement en 2K jusqu'à 60 im./s.

    « Le format Cinema RAW Light est un avantage considérable pour cette caméra, car il fait passer les capacités du capteur DGO à un tout autre niveau. Nous pouvons profiter de capacités au format RAW 12 bits, alors qu'auparavant la chrominance était sous-échantillonnée à 4:2:2 10 bits. Quand on prend en compte la plage dynamique de plus de 16 diaphs du capteur, je pense que nombreux sont ceux qui apprécieront toutes ces qualités supplémentaires. »


    [​IMG]
    Canon Log 3 applique à l'image une courbe gamma logarithmique et offre à l'image davantage d'informations tonales pouvant être exploitées en post-production pour obtenir une plage dynamique plus étendue. © Canon


    Flux de travail au format Cinema RAW Light


    Canon a travaillé main dans la main avec ses partenaires pour garantir la prise en charge native du format Cinema RAW Light par une série de systèmes de montage non linéaires (NLE) courants, ce qui permet de visualiser, monter et étalonner des fichiers CRM dans le logiciel sans avoir besoin de créer un fichier intermédiaire et fait ainsi gagner du temps et de l'espace disque.

    « À bien des égards, les codecs RAW sont tous identiques et les flux de travail en post-production sont similaires », explique Ollie. « Mais d'après mon expérience, le format Cinema RAW Light est l'un des plus faciles à lire sur des ordinateurs peu puissants. »

    « Je suis toujours un peu surpris de la manière efficace avec laquelle il réagit, étant donné qu'il s'agit d'un codec RAW. On a presque l'impression de travailler avec un codec Apple ProRes 4444, qui est un codec à plein format RVB non RAW. Mais bien sûr, parmi tout ce que vous pouvez faire de manière non destructive dans le cadre du premier étalonnage, vous pouvez modifier la valeur ISO, la netteté, la réduction du bruit, ainsi qu'augmenter le gamma et le gain, vu qu'il s'agit d'un format RAW. »

    « Le fait que la Canon EOS C70 dispose désormais d'un flux de travail d'enregistrement proxy interne via le dernier micrologiciel est également un atout majeur. Cela permet de résoudre les problèmes au niveau du montage, car vous obtenez un fichier vidéo XF-AVC, dont la résolution est moitié moins importante, enregistré avec le même timecode et le même nom de fichier que le fichier Cinema RAW Light. Vous pouvez donc effectuer tout votre montage avec le proxy, puis, à la fin, simplement passer au fichier Cinema RAW Light au moment de procéder à l'étalonnage et à la réduction du bruit. »


    [​IMG]
    Le format Cinema RAW Light était parfaitement adapté au cahier des charges complexe de la publicité pour le SUV Jaguar F-Pace, qui inclut incrustation sur fond vert, effets spéciaux composites et finition HDR. © Canon

    Fonction Log gamma de Canon


    Outre l'enregistrement au format Cinema RAW Light, la Canon EOS C200 permet également des prises de vues en 4K UHD (4:2:0 8 bits à 150 Mbit/s) et Full HD sur MP4 ou XF-AVC, tandis que les modèles Canon EOS C500 Mark II, EOS C300 Mark III, EOS C70 et EOS R5 C prennent tous en charge le format XF-AVC de Canon en 4K 4:2:2 10 bits.

    Il est possible de capturer des images dans une plage dynamique élevée à l'aide du capteur de la caméra dans tous ces formats, y compris ceux dont la profondeur de bits est davantage limitée grâce à la fonction Log Gamma de Canon. Quand Canon Log est intégré à la caméra, la séquence obtenue présente un contraste et une saturation faibles, mais contient plus d'informations tonales pouvant être utilisées en post-production pour fournir une plage dynamique plus étendue.

    Il existe actuellement trois courbes gamma Canon Log, qui offrent chacune un niveau différent d'étendue de plage dynamique. Avec l'EOS C200, le Canon Log d'origine et le Canon Log 3 peuvent tous deux être intégrés à la caméra. Le Canon Log 3 mêle de façon optimale la latitude et la facilité d'étalonnage, assurant un contraste d'ombre similaire à celui du Canon Log d'origine mais avec 13 diaphs de plage dynamique.

    Bien que l'EOS C200 n'enregistre pas directement Canon Log 2, celui-ci peut être appliqué en traitant un fichier Cinema RAW Light avec un logiciel compatible. Canon Log 2 est plus exigeant en matière d'exposition et d'étalonnage, mais peut fournir jusqu'à 16 diaphs de latitude sur le fichier final.

    L'EOS C500 Mark II et l'EOS C300 Mark III proposent les options Canon Log 2 ou Canon Log 3, tout comme l'EOS C70, alors que l'EOS R5 C dispose du Canon Log 3.



    [​IMG]
    Avant – comment le format Cinema RAW Light a capturé le paysage de montagne dans la publicité destinée au Jaguar F-Pace. © Canon

    [​IMG]
    Après – le même cliché après l'ajout d'un cerf « VFX » et d'une finition HDR. © Canon


    Sur le terrain


    Le réalisateur Brett Danton fut l'un des premiers à utiliser le format Cinema RAW Light lors de l'enregistrement de cette publicité pour le SUV Jaguar F-PACE en Nouvelle-Zélande sur des caméras Canon EOS C200 en pré-production.

    Le programme de production a impliqué la visite de nombreux sites en peu de temps. Bénéficier d'une configuration mobile et d'une simplicité de gestion des données apparaissait alors comme une priorité. Les grandes quantités de données et les fichiers RAW moins volumineux offerts par le format Cinema RAW Light sont parfaits pour cette combinaison. La possibilité d'enregistrer au format RAW en interne sur des cartes CFast™ 2.0 avec l'EOS C200 compacte a fourni la qualité d'image et la souplesse dont Brett et son équipe avaient besoin. De plus, grâce aux fichiers proxy MP4 de la caméra, les montages hors ligne ont pu se faire sur site puis être reconvertis au format RAW au retour de l'équipe au Royaume-Uni.

    Le tournage s'est effectué sous diverses conditions météorologiques, mais il était indispensable que le rendu des couleurs du véhicule soit précis d'une prise de vues à l'autre. La plage dynamique étendue et la reproduction précise offertes par le format Cinema RAW Light ont assuré la continuité entre les scènes tournées en plein soleil, sous la pluie, la neige et le brouillard. Il fallait également tenir compte de l'incrustation et des effets spéciaux composites, ainsi que de la finition HDR, qui ont tous bénéficié de l'espace colorimétrique étendu et de la profondeur de bits du format Cinema RAW Light.

    L'ouverture de la publicité témoigne de l'excellence du format Cinema RAW Light. La combinaison d'une scène de coucher de soleil à contraste élevé et d'un cerf « VFX » demandait à la fois une plage dynamique étendue et un fichier détaillé qui empêcherait toute dégradation de l'image. Le format Cinema RAW Light a offert ces deux caractéristiques, et Brett a pu décider, dans le confort de la salle de montage, laquelle des options Canon Log 2 ou Canon Log 3 produirait le plus de détails ombragés.

    L'enregistrement des détails de l'intérieur de la voiture sombre et du paysage neigeux et étincelant en une seule prise de vues a posé des problèmes de plage dynamique particuliers. Brett remarque que, pour ce genre de scène, son coloriste a normalement besoin d'effectuer un étalonnage en deux étapes (l'une pour l'intérieur et l'autre pour l'extérieur), puis de les combiner sous Flame, le logiciel d'effets visuels en 3D. Le tournage au format Cinema RAW Light vous donne la possibilité de manipuler les données brutes du capteur, de retoucher la luminosité et d'augmenter la plage dynamique du fichier final avant l'étalonnage, le tout en une seule étape.

    Il est clair que le format RAW n'est pas nécessaire dans toutes les situations, et même le traitement supplémentaire requis pour Canon Log peut être excessif quand la priorité des clients est d'optimiser la productivité. Mais quand la qualité de l'image est importante et que des flux de travail HDR et de riches effets visuels sont nécessaires, le format Cinema RAW Light offre une base de travail idéale.

Partager cette page

► Commentaires 0

Vous ne souhaitez rien louper du Repaire ?