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Glossaire Audio : notions et sigles

Retrouvez dans ce glossaire les principales notions et sigles à connaître en audio

Publié par AQW333 le 21 Juillet 2020 dans Tutos
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  1. AQW333
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    Loudness


    En France, cet indicateur mis à jour par les grandes chaines françaises le 4 février 2011 est défini par l’algorithme ITU-R BS.1770-1 (Recommandation R128 de la EBU).

    Cette mesure en LUFS, (l’intensité moyenne du son ressenti) a été affinée par l’ajout d’une pondération pour se rapprocher au mieux de l’oreille humaine, plus sensible aux aiguës qu’aux graves : une voix parlée doit être proche de -23 LUFS, une ambiance audible -30 LUFS.

    Un appareil de Loudness « compatible EBU » informera sur le niveau du :

    - Loudness Momentary dénommé aussi MLK
    - Loudness Intégrated (LUFS INT) dénommé aussi ILK et qui concerne le son dans toute sa durée (doit être proche de -23 LUFS)
    - Loudness Short-term (LUFS ST) dénommé aussi SLK : utile pour rechercher les endroits à améliorer pour modifier le Loudness Integrated cible.
    - Loudness Range ou LRA, écart entre le loudness le plus faible et le loudness le plus fort, il donne la variation ressentie des différentes plages d’intensité du mix finale-Voir LRA.

    Le monde audiovisuel (en France, le CSA, les chaines de diffusion, les annonceurs, etc..) a défini des règles distinctes pour les programmes longs et courts. Pour ces derniers le Loudness INT cible est de -23 LUFS et le Loudness Short T est fixé à -20 LUFS.


    Créativité et dynamique du mixage


    Un mix va bien sûr être au delà et en dessous de cette intensité ciblée par les différents indicateurs EBU-R128, mais la valeur du loudness final (LUFS INT ou ILK) doit avoir pour cible le -23 dBLUFS recommandé.

    Il est aujourd’hui conseillé de conserver les dialogues entre -30 (chuchotement) et -16 (cris) et les autres éléments remarquables du mixage entre -35 et -11 LUFS. Ces mesures de loudness sont généralement visualisées en cours de production sur l’historique de la mesure court terme ou LUFS ST

    Loudness Range (LRA)


    Définit l’écart entre le loudness le plus faible et le loudness le plus fort. Mesuré en LU, il indique la mesure statistique de la variation d’intensité en moyenne ressentie à l’écoute. Il ne donne pas exactement la plage dynamique d’un mix, mais il offre un aperçu de la différence de niveau entre le couplet, le chœur, et autres sections de l’enregistrement. C’est la variation du Loudness dans le temps, sous forme d’une moyenne.

    Une grande différence de volume entre les différentes sections donnera un LRA plus élevé et inversement.

    Le LRA renseigne également sur le taux de compression général du programme. Certains diffuseurs réfléchissent à la possibilité de refuser les programmes trop compressés.

    Peak-Loudness-Ratio ( PLR)


    A ne pas confondre avec le LRA, ici c’est l’écart dynamique entre le Loudness et le Peak max (PLR et PSR), indiqué aussi par DR - voir Plage Dynamique.

    Plage Dynamique (DR)


    C’est de manière générale l’écart entre l’intensité la plus haute et l’intensité la plus basse.

    Le DR « Dynamique Range » d’une bande son est défini/analysé plus précisément par l’algorithme du Peak-Loudness Ratio, et on distingue :

    - Le Peak Loudness Ratio Integrated ou PLR, se fait sur le Loudness INT (global) : il donne la dynamique générale d’une piste ou macro-dynamique

    - Le Peak Loudness Ratio Short term ou PSR, se fait sur le Loudness court Terme (ST) : il donne la dynamique ponctuelle ou micro-dynamique

    Si une musique a un PLR à 15, on en déduit qu’il faudra une marge de 15dB au-dessus du Loudness cible (LUFS INT), pour ne pas être écrêté, et que si la plateforme de diffusion cible ce Loudness Int plus haut à -15 LUFS, -13LUFS… alors elle la refusera, la diminuera ou la compressera .- Voir la vidéo ICI

    Le PSR (utilise une mesure de crête en temps réel), est utile pour découvrir des segments/plages de votre musique particulièrement écrasées.

    Peak


    C’est la (ou les) pointe(s) ou pic(s) ou crête(s) que le niveau sonore peut atteindre.
    Exprimé en dbFS, le plus haut niveau de ce pic en numérique est le 0 dBFS, au-delà c’est la distorsion brutale, d’où l’intérêt de le suivre sachant qu’en numérique, les caractéristiques électroacoustiques les meilleures sont les plus proches de 0dBfs (full scale)- Voir Bruit et rapport S /B

    True Peak


    C’est la mesure dBTP ; il indique le niveau que ne doit pas dépasser le programme audio pour ne pas induire de distorsions, mais ce n’est pas 0 dBFS car en réalité :
    • Des erreurs entre échantillons peuvent créer un pic « fantôme » qui dépasse ce maximum en lecture analogique
    • Lorsque des plug-ins sont ajoutés, ils peuvent potentiellement provoquer des surcharges de bus internes pouvant atteindre 6dB
    • Lors du changement de codec, une compression (non plus sonore mais informatique) modifie également les crêtes
    • Et surtout lors d’une conversion numérique vers l’analogique, il doit y avoir reconstruction / interpolation entre les échantillons numériques, ce qui inévitablement rehaussera la crête (Peak), d’origine.
    L’algorithme de l’indicateur True Peak intègre toutes ces imprécisions dans l’analyse d’une piste son- Voir aussi PML /MTPL.

    Décibel (dB)


    Décibel : dB c'est le dixième du Bell

    Le dB est une unité de mesure d'un rapport de tension ou de puissance.
    On peut l'utiliser pour indiquer un rapport de niveau de son, mais aussi un rapport de niveau de tension.

    - Unité de mesure de signaux par rapport à une référence.
    - Unité exprimant un rapport logarithmique entre deux valeurs.

    - dBA : Niveau d'intensité sonore pondéré en fonction de la courbe physiologique de l'oreille.
    - dBm : Niveau électrique de puissance référencé par rapport à un générateur délivrant une puissance de 1mW dans 600 Ohms.

    France Telecom utilise le dBm pour ses mesures.
    Les liaisons fibres et sat ont leur réf à 0dBm.

    - dBu : Niveau électrique référencé par rapport à une tension de 0.775 V, sans tenir compte de l'impédance.
    La meme mesure effectuée sous une impédance de 600 Ohms est égale aux dBm. 1mW / 600 Ohms / 0.775V
    Les matériels pros ont les niveaux d'entrée/sortie à +4dBu.
    - dBV : Niveau électrique référencé par rapport à 1 V. 1dBV = - 2.2dBu.
    Les matériels grand public ont les niveaux "ligne" d'entrée/sortie à - 10dBV ( 0.315V) soit - 7.8dBu.
    - dB FS : FS pour Full Scale, ( pleine échelle) Utilisé uniquement en numérique.
    Niveau d'un signal numérique par rapport au niveau maximum (clip) du signal numérique.

    Une grande "équation" à connaitre lors des reports son entre les machines :
    0Vu = - 18dB FS = + 4dBu (pro) = - 10dBV (GP) = - 8dB Peak

    Equivlance Vum -PPm.PNG


    Compresseur


    Il compresse le niveau d’intensité sonore à partir d’un seuil threshold), avec une force (le ratio)

    - Le seuil : fixe le niveau au de-là duquel la compression agit, les valeurs sont diminuées
    - Le ratio : fixe la force de la diminution, par ex 4 :1, le niveau de sortie sera ramené à ¼ du niveau d’entrée., un Ratio de 1 :1 la compression est nul

    On va également venir régler :
    - Attack : ou le temps à atteindre le ratio de compression
    - Release : ou temps à relâcher la compression

    Tous ces réglages permettent de rendre « transparent » l’action du compresseur à l’oreille (sauf si c’est une volonté artistique de souligner cette action, effet de distorsion).

    Un compresseur en abaissant les sons plus forts, permettra d’augmenter les sons plus faibles, élevant donc l’intensité moyenne du son ressenti (LUFS Int), mais il diminuera aussi la dynamique.

    Limiteur


    Il a le même type de fonctionnement que le Compresseur, mais son taux de compression (ratio) est extrêmement élevé.

    Ici toute intensité sonore dépassant un seuil défini, sera ramenée automatiquement à une seule valeur, celle du seuil.

    Ce sera aussi un outil de correction du mix final pour respecter une norme, en définissant la crête maximale autorisée. Du coup comme le compresseur, il élèvera sensiblement le Loudness, ce qui peut être un effet recherché.

    Niveau Maximum Permis- PML / MTPL


    Appelé aussi True Peak ou « vraie crête », il donne une indication, plus fidèle que le Peak.

    Le connaitre c’est pouvoir se rapprocher du meilleur rapport Signal / Bruit qui en numérique est le plus proche de 0 dBFS, mais sans risque de l'atteindre. Car contrairement à l’analogique, « la sanction » est radicale (distorsion brutale). C’est ce risque qu’évalue l’indicateur True Peak. ou PML ou MTPL

    Ce PML ou MTPL (Maxi True Peak Level) ou True Peak, peut en pratique pouvoir être dépassé occasionnellement. Mais à cause d’une erreur d'approximation possible, la valeur maximale autorisée est de -1 dB TP en production pour la recommandation EBU R128, mais en France, le MTPL est fixé à -3 dB TP (RT017). – Voir True Peak

    Headroom


    C’est l’écart entre le niveau maximum du système (niveau d'écrêtage ou clip) et le niveau maximum permis. Elle est une marge « tampon » de sécurité permettant d'éviter un risque de distorsion du signal audio par saturation.

    En fait c’est une notion plus vaste de réserve/ latitude/ marge …suivant le contexte dans lequel on l’utilise : par exemple le PLR cible d’une plateforme représente un Headroom, c’est-à-dire la marge possible de dynamique entre le Loudness cible et l’écrêtage d’un mixe –Voir Plage Dynamique le lien vidéo de fin

    FS ou Full Scale


    Se dit de l’échelle d’analyse du son en numérique où contrairement à l’analogique, les meilleures caractéristiques électroacoustiques sont obtenues au niveau maximum de modulation, soit 0dBfs (full scale), seuil au-delà duquel la distorsion serait totale et brutale (la sortie est en fait coupée) : en effet, plus le niveau d’intensité est important et plus faible est le taux de distorsion et donc meilleur est le rapport S/B- Voir Bruit et rapport S /B

    Threshold


    C’est le seuil ou « niveau cible » à partir duquel s’applique un effet, une correction / modification sur un plugin audio – Voir Compresseur.

    Bruit et rapport S/B


    C’est le bruit de fond que tout système génère naturellement suivant la qualité de la conception (composants utilisés...)

    En numérique, les caractéristiques électroacoustiques les meilleurs sont obtenues au niveau d’intensité maximum soit 0dBfs (full scale), au-delà, la distorsion est totale (OVER).

    Le niveau de bruit des fiches techniques des fabricants, n’a de valeur que s’il est lié à une bande passante définie (celle de l’oreille humaine ), donc résultant d’un ensemble de fréquences, sinon cela n’a aucune valeur réelle.

    En prenant une bande passante large représentative, on additionne le niveau de bruit de toutes les fréquences incluent : c’est le bruit réel moyen ou représentatif d’un appareil.

    A savoir, si on se limite à une seule fréquence (ce que peut faire le marketing parfois), le rapport S/B apparaîtra plus nettement favorable ou flatteur.

    RMS (Root Mean Square)


    C’est un volume moyen perçu de manière globale (donc dépendant d’un certain temps d’acquisition), il a été remplacé par le Loudness (LUFS ou LKFS) qui est plus précis, notamment pour le son percussif – les transitoires - Voir Loudness.

    Master


    C’est en principe l’original d’une production finale à partir duquel se fera la duplication et la diffusion.

    Avant d’arriver à l’étape finale de production du master [le mastering en musique ou de normalisation/ mise en conformité pour le secteur audiovisuel (PAD)], l’enregistrement a été mixé à partir de divers sons et effets sonores répartis sur plusieurs pistes.

    Mastering


    C’est l’étape de finalisation d’une production musicale, moment où l’ensemble du mixage est revalorisé pour satisfaire aux besoins du marché. La normalisation entre autres, fait partie de cette étape. Au cinéma, en TV, etc où la démarche est un peu différente, on parlera de PAD (Prêt à Diffuser).

    P.A.D.


    Le Prêt à diffuser est le support livré au diffuseur. Qu'il s'agisse d'une fiction, d'un documentaire, d'une captation de spectacle, une émission... il doit répondre à un certain nombre de critères techniques normés et recommandés, pouvant varier suivant les genres de programmes : concerne le son, l’image, le codage, les Time Code…

    L'utilisation du PAD (règles concernant une production), tend à garantir une certaine qualité technique et représente une base juridique en cas de litige.

    Modulation


    « Moduler » en en audio, c’est le fait de faire varier le volume du son, adapter le niveau.

    Transitoire


    Un transitoire est la première information d’une onde sonore, le début de l’amplitude de l’onde. C’est en générale l’attaque du signal correspondant à une évolution rapide.

    Release


    C’est le temps de relâchement, la durée du maintien de l’effet ou traitement du son-Voir Compresseur
    Florent CURK, mosaic, nestaphe et 2 autres Repairenautes ont recommandé ce message.

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