DVD et archivage vidéo

Les vidéos numériques ont deux destinations distinctes :

la diffusion et l'archivage.

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La diffusion nécessite de transférer la vidéo sur un support lisible par ses amis ou ses clients (cassette VHS, CD, SVCD, DVD ...).

L'archivage consiste à transférer ses vidéos initiales ou celles montées sur un support de stockage à long terme. Ce support doit être fiable, économique et contenir les meilleures d'infos que possible et au moinsautant que sur la vidéo initiales. Actuellement le seul support capable de le faire reste la bande vidéo numérique. En DV ou DVCAM, ce seront les cassettes mini DV ou DV et D8/HI8.

La distinction entre diffusion et archivage n'est pas toujours claire pour les repairenautes.
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On imagine volontiers que le DVD est un excellent support. Support de quoi ? On ne sait pas trop.

On croit volontiers que le DVD est un moyen sûr et durable.
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Or il l'est moins que la bande magnétique de qualité standard et, plus ennuyeux, le DVD ne peut pas contenir autant d'infos que les bandes. D'où la nécessité de compresser les données et donc de perdre la qualité native et des infos qu'on ne pourra plus jamais reconstituer, ou qu'on ne pourra pas non plus récupérer, plus tard, pour les insérer dans un futur montage.

Souvent, c'est à l'occasion d'un montage basé sur des vidéos historiques de famille que l'on constate tardivement la difficulté de reconstituer la vidéo initiale qu'on croyait parfaitement conservée sur disque dur ou DVD. Ce n'est que confronté à la nécessité de retrouver de telles vidéos qu'on mesure, un peu tard, l'ampleur du problème : le petit dernier a grandi et la vidéo qu'on imaginait encore parfaite, hé bien, ce n'est plus du tout ça. La vidéo qui pourrait montrer l'évolution révèle alors la piètre qualité de l'enregistrement en MPEG2 sur DVD par rapport à l'enregistrement en DV (dans le cas où l'on réussira à ripper le DVD pour l'intégrer sur une time line, ce qui n'est pas garanti). On constate généralement que ce qu'on avait gravé sur un DVD n'est plus récupérable ou n'a pas la qualité de l'AVI du dernier DV.

Lorsqu'on conserve ses vidéos sur bande, on ne trouve pas de différence de qualité entre une vidéo de 5 ans et celle d'aujourd'hui.

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Petite conclusion : il est important de choisir les bons supports de diffusion et d'archivage.

Il faut apprendre à bien les distinguer. Cela coûte un peu. C'est le prix à payer pour conserver ses chefs d'oeuvre, notamment nos chères têtes blondes, rousses ou chatains.

Je recommande donc :

-1. de conserver ses rushs sur leur support initial;

-2. de sortir un master DV sur bande DV de chacun de ses montages;

-3. de ne faire la compression pour le gravage DVD qu'après avoir réalisé les sauvegardes précédentes.

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Pour les derniers irréductibles qui ont conservé un magnétoscope VHS, je signale qu'on peut en général transférer simultanément son montage vers la bande DV du caméscope et vers celle du magnétoscope VHS. Il suffit de connecter le magnétoscope à la sortie analogique S Vidéo (Y/C) du caméscope et de brancher les connecteurs audio.

Ces quelques remarques montrent l'importance des connecteurs entrées/sorties analogiques et numériques des caméscopes. Pour faire du montage, il est indispensable d'en être doté.

Les observations de chacun seront bienvenues.

Voir les discussions à propos de cette FAQ

Bob

 

La mise à jour de la FAQ précédente figure dans le présent post puisqu'il n'est pas possible de modifier le post précédent.


Une vidéo numérique est destinée à être diffusée ou archivée.


Pour diffuser une vidéo, un support de diffusion est nécessaire. Ce support doit être standard, lisible par ses amis ou ses clients (cassette bêta, cassettes VHS, CD et DVD pour les plus courants).

Pour archiver ses vidéos, c'est à dire les conserver de manière durable, des supports adaptés sont nécessaires. Actuellement, ce ne sont pas les mêmes que ceux utilisés pour la diffusion, les supports de diffusion étant fragiles et peu pérennes.

Pour archiver ses vidéos, il faut donc les transférer (rushs ou montages) sur des supports de stockage, qui conservent la qualité des vidéos à long terme. Ces supports doivent être fiables, économiques et doivent, si possible, contenir toutes les infos d'origine, y compris le time code. Actuellement le seul support capable de le faire est la bande vidéo numérique. En bêta, DVCAM ou DV, ce sont les cassettes correspondantes qui servent de support (pour le DV et DVCAM, on peut aussi exploiter les cassettes D8 ou HI8).



La distinction entre diffusion et archivage n'est pas toujours claire pour les Repairenautes.

On imagine volontiers que le DVD est un excellent support. Support de quoi ? De diffusion ? D'archivage ? On confond aisément.



En fait, on croit volontiers que le DVD est un excellent support pour la diffusion mais aussi pour l'archivage, parce qu'on a rêvé, la pub aidant, que c'était un moyen sûr et durable.

Or, ce n'est qu'un rêve, car en réalité le DVD est moins sûr que la bande magnétique de qualité standard. Plus ennuyeux, le DVD d'une heure ne pouvant pas contenir autant d'infos que la bande magnétique d'une heure, il faut compresser les vidéos qu'on grave sur un DVD et perdre leur qualité native ainsi que certaines infos qu'on ne pourra plus jamais reconstituer, comme le time code, ou qu'on ne pourra plus jamais récupérer pour les insérer dans un futur montage.

C'est classiquement à l'occasion d'un montage basé sur des vidéos historiques de famille que l'on constate un peu tardivement la difficulté de reconstituer la vidéo qu'on croyait parfaitement conservée sur disque dur ou DVD. Ce n'est que lorsqu'on est confronté à la nécessité de retrouver de telles vidéos qu'on mesure l'ampleur du problème : le petit dernier a grandi et la vidéo qu'on imaginait encore parfaite, hé bien, ce n'est plus du tout ça. La vidéo qui devait montrer combien il a grandi révèle alors une piètre qualité d'enregistrement en MPEG2 sur DVD par rapport à l'enregistrement DV (lorsque dans le meilleur des cas, on aura réussi à ripper le DVD pour l'intégrer sur une time line, ce qui n'est pas garanti). On constate généralement que ce qu'on avait gravé sur un DVD n'est pas récupérable ou n'est pas du même niveau que la qualité de l'AVI du dernier enregistrement DV.


Or, que constate-t-on de la qualité des vidéos qu'on conserve sur bande ? On ne détecte aucune différence de qualité entre une vidéo de 5 ans et une autre d'aujourd'hui. Aucune ne s'est bonifiée, à la différence du bon vin ! Mais aucune non plus ne s'est dégradée. Et dans ce cas, on est heureux.


Conclusion : il est important de choisir les bons supports de diffusion et d'archivage.


Il faut donc apprendre à bien distinguer et à bien utiliser les supports DVD et bandes magnétiques pour ce qu'ils savent faire. Cela coûte un peu d'archiver ses vidéos sur cassettes plutôt que sur DVD. Mais cest le prix à payer pour conserver ses chefs d'oeuvre, notamment nos chères têtes blondes, rousses ou chatains.


Je recommande donc :

-1. de conserver les rushs sur leur support initial;

-2. d'exporter le master du montage DV sur cassette mini DV, en PAL, 25 images par seconde, 720 X 576;

-3. de ne faire une compression pour le gravage sur DVD qu'après avoir réalisé les sauvegardes précédentes.



Pour les derniers irréductibles gaulois qui ont conservé un magnétoscope VHS, je signale qu'on peut en général transférer simultanément son montage sur bande DV d'un caméscope DV et sur VHS d'un magnétoscope VHS. Pour cela, il suffit de connecter le magnétoscope VHS sur la sortie analogique S-Vidéo (Y/C) du caméscope DV et de brancher les connecteurs audio.

Ces quelques remarques montrent une fois encore l'importance des connecteurs entrées/sorties analogiques et numériques des caméscopes. Pour faire du montage, il est indispensable d'en être doté.

Les observations complémentaires de chacun seront bienvenues.

Bob

 

Archivage en 2008. Evolution du problème.


En matière de conservation des vidéos et d’archivage, il est clair en 2008 que certaines opérations de stockage peuvent générer des pertes de données importantes, mais que l’archivage numérique bien organisé permet de les éviter et donc d’assurer une qualité de conservation jusqu’alors inconnue.


Partant des constats suivants :

- le transfert analogique => analogique occasionne des pertes importantes

- le transfert numérique => numérique se fait de bit à bit, sans perte

- le transfert analogique => numérique stoppe les pertes mais ne peut rattraper celles antérieures à la numérisation.


mais aussi de ces deux autres constats :

- le transfert de fichiers numériques de bit à bit n'occasionne aucune perte

- la compression des images vidéos numériques occasionne des pertes


alors on dispose de toutes les données pour définir ses solutions d'archivage, si l'on connaît la durée de conservation des supports d'archivage.

Exemples :

1. si le support d’archivage a une durée de vie de 20 ans, on n'a pas de perte durant 20 ans en archivant ses données numériques sur ce support

2. si le support a une durée de vie de 5 ans, on n'a pas de perte durant 5 ans

L'exemple 1 correspond en gros à la bande magnétique conservée dans de bonnes conditions (à l’abri de la lumière, au sec, hors des champs électromagnétiques, avec un gradiant de température peu élevé).

L'exemple 2 au DVD gravé par ses soins (également conservé dans de bonnes conditions à l’abri des rayons lumineux, notamment ultraviolets, mais aussi de la poussière et des rayures, avec un gradiant de température peu élevé).


Si on considère la nécessité de compresser ses données numériques lorsqu'on les transfère d'une bande à un DVD (compression d'un facteur 3 pour une vidéo d’une heure), on mesure le niveau de dégradation qu'occasionne le transfert d'une bande au DVD. On n'imagine généralement pas que l'on fait une grosse bêtise lorsqu'on se lance dans des numérisations de masse de ce type (sans compter que ce type de transfert fait perdre le time code).

La solution la plus récente à tous ces soucis est le transfert des vidéos numériques sur disque dur, sans compression (en conservant le fichier natif, DV, DVCAM, HDV, HD, AVCHD). C'est désormais possible, compte tenu du prix modéré du Go.
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Le prix des disques durs d'un Téra octets étant raisonnable, la bonne solution est donc l'archivage redondant, c'est à dire sur 2 disques durs distincts conservés dans deux espaces séparés afin qu’en crash de l'un des deux, on puisse reporter les données de l’autre sur un nouveau.


Ce qui est intéressant au stade actuel de la convergence numérique, c'est que les données numériques étant transférables sans perte d'un support à l'autre, on peut organiser les transferts sans risquer de dégrader les données initiales.

On n'a donc plus à craindre l'évolution technique qui rend obsolète certains supports, parce que les nouveaux, plus performants et moins chers, peuvent accueillir les anciennes données en les conservant intactes.

Néanmoins, il va sans dire qu'une vidéo numérique de 1998 en DVCAM, même bien conservée, supporte mal la comparaison avec une vidéo HD de 2008. Mais ça, c'est une autre histoire.
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Bob
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Sur l'archivage, désormais sur disques durs, je vous invite à consulter les solutions actuelles dans les discussions suivantes :

http://www.repaire.net/forums/pc-and-video/178044-archivage-video-solutions-questions-pratiques.html

http://www.repaire.net/forums/hdv-etc/145418-dvico-tvix-4100-5100-boitiers-4.html/post1969758227

http://www.repaire.net/forums/dv/177900-degraissage-de-rushes.html/post1969757477

Bob