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Passer du DV au film 35mm : le kinescopage

Discussion dans 'Archives forum' créé par mcr, 15 Janvier 2005.

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  1. mcr

    mcr

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    <img src="http://us.i1.yimg.com/us.yimg.com/i/mo/pre_thegirlfrommonday270.jpg" hspace="10" vspace="10" align="right">
    On a abordé dans cette news la problématique du cinéma numérique, sous l'angle de la HD et du montage offline sur PC.

    On va aborder un aspect complémentaire avec un autre film "The Girl From Monday" qui vient d'être réalisé par Hal Hartley et qui va sortir prochainement sur les écrans. Le metteur en scène a utilisé des camescopes amateurs afin de profiter de l'extrême portabilité de ces camescopes pour créer des changements rapides d'axes de prise de vues ou des variations soudaines du zoom et/ou de vitesse (ce qui est d'habitude considéré comme un défaut chez les amateurs est détourné ici dans un but esthétique chez le professionnel)

    Mais se pose la question délicate de la qualité très limitée des camescopes DV par rapport à la diffusion en salle. D'où l'importance à accorder au kinescopage (c'est à dire un transfert sur une pellicule 35 mm pour être visionné en salle). Ce sont des spécialistes suisses les Studios Swiss Effects qui se sont chargés de cette oprération

    Qu'est-ce que le kinescopage ? :

    On appelle kinescopage l’action de reporter une image vidéo sur un film argentique.
    Au début de la télévision, avant la mise au point du magnétoscope, cette technique était utilisée pour conserver une trace des émissions. Elle consistait essentiellement à filmer un tube cathodique avec une caméra 16 mm synchronisée.
    De nos jours, le kinescopage sert essentiellement à « gonfler » des images vidéo sur du film 35 mm pour pouvoir en assurer la projection en salle. Il est bien évident qu’il n’est plus possible de se contenter de filmer un écran de télévision si on veut arriver à une qualité suffisante. Des procédés plus complexes, consistant à passer par un imageur, ont été mis au point. Dans ce cas on préfère utiliser le terme de « shooting » à celui de kinescopage.

    Ancien procédé : filmer un écran de télévision

    Si on filme un écran TV avec une caméra ciné munie d’un viseur réflexe normal, on a une barre d’interférence que l’on voit nettement dans le viseur et qui se répercute sur le film. Cette barre se présente comme une large rayure sombre ou claire qui se déplace sur l’image de bas en haut, ou de haut en bas et qui peut même demeurer statique selon la fréquence de la caméra.
    Pour pouvoir filmer un écran de télévision sans qu’il y ait de barre, il faut faire marcher la caméra à 25 images/secondes avec moteur quartz ou sur secteur, selon ce qui convient le mieux. Une caméra dont l’obturateur est exactement à 180° ne laisse voir aucune barre d’interférence.
    Une caméra avec obturateur réflexe tournant laisse voir une légère barre. Il faut alors pousser le mouvement de la caméra jusqu’à ce que la barre sorte du champ. Une caméra avec un segment noir « anti-scintillement » au centre de son obturateur rotatif (Arri 35 2C) laisse apparaître dans le viseur une grande barre noire que l’on essaye de placer au centre de l’écran. Dans ce cas, elle n’est plus visible sur le film.

    <img src="http://www.arri.com/prod/digital/arrilaser/images/film_ransport.jpg" hspace="10" vspace="10" align="right"> Procédés actuels

    Il en existe plusieurs :

    On peut afficher chaque image sur un tube vidéo et impressionner le film négatif en trois passes (rouge-vert-bleu) c’est le principe du « DV-Shoot ».
    On peut aussi analyser chaque image par un faisceau laser et impressionner le négatif en une passe. (Arrilaser). L’imageur Arrilaser utilise des lasers à corps solides comme source de lumière. Il permet une vitesse de transfert de 4 secondes par image.
    Pour obtenir la meilleure qualité possible, sur le film 35 mm, les pixels de la vidéo sont interpolés par un processeur afin que la trame de l’image électronique devienne invisible sur la pellicule.
    Pour des raisons de coût, dans la majorité des cas, on ne se sert pas du format 35 mm, mais du Super-16. Par la suite, le laboratoire tire la copie 35 mm par gonflage direct. Ce procédé n’affecte pas la qualité du transfert, vu que la résolution du Super-16 est plus élevée que celle du Béta-num. Il y a par contre le grain du Super-16 qui devient visible sur la copie 35 mm, ce qui a pour avantage de cacher l’origine électronique des images.
    On peut aussi, bien sûr, transférer directement sur du 35 mm si on le désire.

    <img src="http://www.repaire.net/navig/site1/en.png"> En savoir plus sur la Arrilaser
     
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