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Projet d'encodage DCP

Discussion dans 'Cinéma numérique' créé par aproche, 16 Février 2010.

  1. aproche

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    Bonjour,
    je m'occupe comme projectionniste dans un ciné équipé en numérique depuis quelques mois et je diffuse souvent des vidéos locales amateur ou pro sur support dvd.
    Le support DCP serait beaucoup plus adapté, on peut l'intégrer dans les playlists du serveur, et la qualité peut être au rendez-vous si le tournage a été fait en HD par exemple.
    J'aimerais étudier la possiblité de fournir un service d'encodage à petit prix pour les réals de courts-métrages qui veulent diffuser leurs oeuvres dans les cinés ( il doit ya avoir pas loin de 1000 écrans équipés en numérique à France aujourd'hui ).
    Je prévois d'utiliser CineAsset de Doremi dont mes tests sont concluants (licence 3500 € à amortir quand même) .
    Qu'en pensez-vous ? Est-ce qu'il y a des intéressés ? A quel prix ? Quelles contraintes ?
     
  2. lunaprod

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    encodage dcp

    Bonjour,
    J'ai lu votre message concernant votre offre d'encodage dcp.
    Nous sommes intéressés et j'aurais aimé connaître vos conditions.
    Merci par avance pour votre réponse.
    Cordialement,
    Anthony
    La Luna Productions (01 48 07 56 00)
     
  3. aproche

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    petit tuto encodage dcp

    En fait, en creusant un peut, on peut très bien faire l'encodage sans acheter de logiciel, c'est à dire en se servant d'opencinematools et autres.
    Ça fonctionne très bien (mais c'est quand même bien pratique d'avoir un projecteur numérique sous la main pour tester).
    Prévoir un espace disque suffisant : compter 20 Go par minute.

    Donc, sous ubuntu par exemple ( je n'ai pas noté les changements de dossiers etc...):

    installer ffmpeg
    ffmpeg - Documentation Ubuntu Francophone

    IMAGE


    transformer la vidéo en une séquence d'images tif avec ffmpeg
    ffmpeg -i /home/cine/Vidéos/mammuth/mammuth.flv -r 24 -s 1910x1080 -padleft 44 -padright 44 /home/cine/Vidéos/mammuth/rgb/%06d.tif

    ici le fichier source récupéré dans /tmp (le FA de Mammuth) a une résolution faiblarde de 848*480 soit un rapport 16/9, on utilise la résolution ciné numérique 1.85 soit 1998*1080, les options padleft et padright rajoutent des poteaux noirs, on extrait 24 images par seconde

    imagemagick est déjà installé sous ubuntu

    transformer les tif rgb en tif xyz
    for f in *tif; do echo $f; convert $f -alpha off -depth 16 -gamma 0.454545 -resize 1998x1080 -recolor "0.4124564 0.3575761 0.1804375 0.2126729 0.7151522 0.0721750 0.0193339 0.1191920 0.9503041" -gamma 2.6 -type truecolor /home/cine/Vidéos/mammuth/xyz/$f; done

    on enlève la couche alpha, on encode en 16 bits ( 12 préconisé mais ça ne parchait pas chez moi, qui peut le + peut le - ), on linéarise, le resize n'est pas requis ici mais peut servir en d'autres occasions selon la résolution d'origine et ce qui a été fait avec ffmpeg, on applique la matrice adéquate pour le changement d'espace de couleurs, on remet le gamma, -type truecolor évite une certaine erreur

    installer openjpeg
    sudo apt-get install openjpeg-tools

    convertir les tif en jpeg2000
    for f in /home/cine/Vidéos/mammuth/xyz/*tif; do echo $f; image_to_j2k -i $f -cinema2K 24 -o $f.j2k; done

    on spécifie que c'est bien du cinéma 2k que l'on veut

    installer opencinematools
    voir https://launchpad.net/~tim-klingt/+archive/opencinematools
    puis sudo apt-get install opencinematools

    créer le mxf vidéo
    asdcp-test -v -L -c mammuth_video.mxf j2k

    ici j2k est le nom du dossier contenant les images jpeg2000

    SON

    extraire l'audio avec ffmpeg
    ffmpeg -i mammuth.flv -vn -f wav -ar 48000 -ac 2 comtesse.wav

    on convertit en wav 48 kHz stéréo comme l'original ( peut varier selon votre projet )

    installer sox
    sudo apt-get install sox

    créer un wav mono par canal
    gauche sox mammuth.wav mammuth-gauche.wav mixer -l channels 1
    droite sox mammuth.wav mammuth-droite.wav mixer -r channels 1
    centre sox mammuth.wav mammuth-centre.wav channels 1
    basse sox -V -v 0.5 mammuth-centre.wav mammuth-basse.wav lowpass 150

    pas de pistes ambiances avec cet exemple

    créer le mxf audio
    asdcp-test -v -L -c mammuth_audio.mxf mammuth-gauche.wav mammuth-droite.wav mammuth-centre.wav mammuth-basse.wav mammuth-gauche.wav mammuth-droite.wav

    LE RESTE

    créer le cpl
    mkcpl --kind short --title mammuth --norating mammuth_video.mxf mammuth_audio.mxf > mammuth.cpl.xml

    créer le pkl
    mkpkl --issuer europacrop --annotation mammuth mammuth_video.mxf mammuth_audio.mxf mammuth.cpl.xml > mammuth.pkl.xml

    créer l'assetmap et volindex
    mkmap --issuer europacrop mammuth_video.mxf mammuth_audio.mxf mammuth.cpl.xml mammuth.pkl.xml

    copier dans un dossier sur un média amovible ou dvd les deux mxf, le cpl, le pkl, assetmap et volindex

    envoyer au cinéma pour faire l'ingest

    quelques ressources :

    Home - digital_cinema_tools - GitHub
    Welcome to Bruce Lindbloom's Web Site
    et
    crumbs: Making a DCP entirely with open source tools

    toutes critiques, remarques et rectifications bienvenus
     
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  4. Mr_orange

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    c'est pas dans mon habitude d'essayer de raccoler et je ne rédige pas ce message dans cet objectif.

    Je vous déconseille de vous lancer dans l'aventure DCP si vous n'avez pas un minimum de temps devant vous. Acquérir les outils et la technologie c'est une chose. Assimiler les tenants et les aboutissants d'un tel format destiné à remplacer la pellicule 35mm à l'échelle mondiale est un autre challenge sans parler des problèmes de calibration, de redimensionnement, d'harmonisation du son etc.

    Chez les Machineurs ils nous aura fallu 18 mois de mise au point pour avoir un process 100% satisfaisant, des copie de qualité irréprochable projetées en salle et une compatibilité sur tous les serveurs.

    En bref faire un DVD est une chose accessible, la technologie pour faire pareil pour le DCP arrivera sans doute un jour, mais pas tout de suite.

    un ami c'est lancé dans l'aventure du DCP avec les API du monde du logiciel libre. Informaticien chevronné, il a fini par renoncer au vu de la complexité des manipulations sous linux et surtout des tests en salle qui n'ont jamais fonctionné.
     
  5. aproche

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    Oser la ligne de commande ou apprendre l'allemand ?

    Pour info les tests probants ont été effectués sur les machines à ma disposition, à savoir un serveur Doremi DCP-2000 et un projecteur Christie CP 2000-M.

    Est-ce qu'un germanophone a testé DCPC sinon ?
    Digital Cinema Package Creator
     
  6. Phil29

    Phil29 Guest

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    Je ne diras pas comme Mr Orange que c'est hyper compliqué mais je me poserai clairement la question de rentabilité de la chose et de la satisfaction du spectateur. La salle de cinéma est identifiée comme un espace ou la diffusion de l'image se fait avec une obligation de qualité (bien sur il y a encore des salles où les projections sont massacrées mais elles se font rare car la concurrence de la télé a poussé les salles depuis plusieurs années à monter en qualité pour se démarquer). Il ne faudrait pas que l'arrivée de technologie "abordable", fasse ce qui s'est passé en télé et en son avec une baisse globale de la qualité (on voit tout de meme des gens qui arrivent au mix avec du mp3 !!!). Cette technique ouvre la porte a une vraie possibilité d'exploitation pour nos films, préservons là

    Pour ma part j'ai opté pour le soft des allemands et j'en suis très satisfait. Nous avons fait des essais en lien avec une salle de cinéma et comme j'ai été responsable de salle de cinéma dans une autre vie avec une expérience de projectionniste, ca a été assez vite surtout que j'avais les clefs de la salle pour aller le soir faire mes tests (une dizaine de projections test). Je connais aussi personnellement un des plus gros installateur de projecteur, ca aide. Enfin la structure qui gère le son est tenu par un ingé son qui vient du monde du cinéma et qui connait les normes et les contraintes sur le bout des doigts.
    Investir dans un logiciel pour encoder ca me semble difficile à rentabiliser si on a pas un environnement de post prod déja complet en amont pour faire l'acquisition des images (comment faire pour récupérer les master en HD cam ou un fichier non compressé) et pour étalonner correctement ? Pour gérer le resizing ? Comment faire au niveau du son quand on sait que les données de mixage pour un pad télé ne sont pas les même qu'en cinéma au niveau de la dynamique, des atténuations sur les ambiances et autres et que si vous ne rentrez pas dans les clous des normes de la cst, il y aura au mieux la nécessité d'intervenir sur les réglages pendant la projection (adieu l'intéret de la play list qui permet de gérer seule une séance entière) au pire vous risquez d'endommager l'installation de la salle. Comment faire pour passer du 25 au 24 images par secondes sans que ca soit une cata ?
    Comme le dit Emmanuel, ca demande de la rigueur tout au long du process. Bref, avant de rentabiliser les 2 500 euros ht du soft, bon courage surtout que le soft de Doremi à un gros inconvénient : il ne permet pas de réaliser de clefs d'encodage. Autrement dit, les films, une fois encodés et mis sur le serveur peuvent etre exploités sans aucune limitation possible. Ca ne pose pas de soucis pour les programmes courts mais pas contre pour du long, c'est clairement un repoussoir pour les prods et les réals.
     
  7. Mr_orange

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    C'est clair que c'est pas l'encodage en lui meme qui pose problème.
    mais comme tu le dis Phil29, le resize, les changements de fréquence d'image, la calibration de la chaîne, l'harmonisation du son, la gestion des KDM et surtout la vérification du DCP. Comment vérifier que le son est bien synchro ? Comment vérifier que la colorimétrie est bien conforme à la source si on a pas une salle DCI ?
    Aujourd'hui c'est là ou le bas blesse. Il faut une salle pour vérifier la compatibilité, en bientôt 2 ans d'expérience sur le DCP on a eu des petits soucis car certains serveurs ne sont pas vraiment respectueux de la norme DCI, le temps que les mises à jours soient effectuées on peut avoir de mauvaises surprises. Les XDC notamment nous ont donné du fil à retordre l'été dernier, les VP Sony 4K avec serveur intégré aussi. Bref l'aventure D-Cinéma démocratise l'accès à la salle, c'est bien, car ça la rend plus accessible mais faut pas croire qu'on peut réaliser du DCP de qualité aussi facilement qu'on fait un MP4 pour son iPhone ;-)
     
  8. Phil29

    Phil29 Guest

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    c'est clair qu'il faut un partenaria avec une salle car les soucis de désynchro son bien réel, la répartition du multicanal et l'étalonnage spécifique.

    Le soucis est clairement pour moi que la bidouille va avoir les mêmes conséquences qu'en musique et en télé : une baisse de la qualité.
    Hors l'enjeu du DCP c'est quoi ? Présenter des filmes à un public qui paye son entrée pour assister à un spectacle cinématographique. Ne pas lui proposer le must est donc pour moi une arnaque. Si on pousse les réals et les prods à revenir vers la salle de cinéma, c'est pas pour faire des projections de mauvaises qualités comme c'est souvent le cas pour les avants premières dans des salles multivocations avec le VP et la sono de l'asso du coin. Il faut que la salle garde son statut de synonime de qualité.

    D'autre part, si c'est pour encoder de la pub ou du court de première partie, c'est pareil : si vous mélangez vos pubs locales avec de la pub nationale et si votre pub locale est nettement en dessous en terme de qualité (déjà qu'au niveau de la prod ca n'a rien à voir avec les budgets des spots nationaux), vous allez à l'encontre du but rechercher : faire passer votre annonceur local pour une personne moins qualifiée et moins performante. Bref, le gars du coin. Je suis allé l'autre jour dans une salle d'un grand groupe qui à sa propre régie pub et qui gère sa pub locale entièrement, de la réal à la dif.. Ben c'était la honte !Je passe sur le contenu qui ressemble à film d'entreprise des années 70. Une image vraisemblablement en SD vue le crénelage, un son pourri en 2.0. Vous passez ca entre une pub nationale et une bande annonce du dernier film à gros budget qui pète de partout et vous vous dites que le pauvre annonceur, il n'est pas aidé et qu'il ferait mieux d'investir ailleurs.

    Idem pour les programmes courts de première partie : je suis passé du monde de l'exploitation à celui de la vidéo en commençant par faire des reportages sur des évènements locaux qui étaient ensuite diffusés dans la salle, reprennant la tradition des anciens tourneurs du début du cinéma. Et bien, même s'il est venu pour le film, vous vous rendez compte que le spectateur lambda est tout aussi exigeant en ce qui concerne la première partie que vous lui proposez car, vu qu'il paye pour l'ensemble, il ne fait pas le distingo.

    Bref, au risque de passer une fois de plus pour un ringard qui défend son pré carré, je dis comme Emmanuelle : pitié, ne massacrez pas d'entrée de jeu la formidable possibilité que nous offre cette technique pour présenter nos films à un public dans de bonnes conditions.
     
  9. Phil29

    Phil29 Guest

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    au dela de la technique, il faudrait peut etre réfléchir aux enjeux.

    depuis quelques années, le documentaire est entré dans le moule télévisuel. Principal financeur, la télévision a entrainé un changement profond de l'écriture et de la narration a tel point qu'il est de plus en plus difficile de faire le distingo entre des sujet de magazines et des documentaires de création. Ceux qui ont vécu un visionnage avec un directeur d'antenne ou un responsable de programmes savent de quoi je parle :
    - là il y a un silence. Vous allez mettre un commentaire je pense ?
    - euh non
    - ah ca c'est possible , le spectateur va décrocher et il va zapper. Et là, vous n'expliquez pas ce que fait le personnage !!
    - non, on voit ce qu'il fait pas besoin de l'expliquer
    - ca va pas du tout ca !! Regardez un peu Capital, c'est ca qu'il nous faut. Il ne faut pas hésiter à expliquer ce qu'on voit, à redire en off ce que le personnage va dire dans son ITV. Il faut répéter. Vous savez, aujourd'hui avec internet, le spectateur ne sait plus prendre le temps, il ne sait plus se concentrer. Il faut l'aider (sous entendu, le spectateur est un con)

    Bref, la liberté de création est de plus en plus limitée. Les 3, 4 visionnages avec exigences de modifications ne sont plus des exceptions. Et encore, quand vous en etes au visionnage, vous êtes contents car d'autres chaines auront refusé votre projet sous prétexte qu'il ne rentre pas dans leur ligne éditorial (quand cette réponse est donnée par certaines chaines que je ne citerai pas, on aurait presque envie d'en rire).

    La diffusion en salle est donc une alternative à cette diffusion archi formatée qu'est devenue la télé. L'arrivée du numérique dans les salles permettant de faire sauter le verrou financier du kinescopage (plus de 20 000 euros pour un 52 mn), les possibilités offertes donnent des idées. Et c'est là qu'il convient de mesurer les enjeux. Pour moi, la salle de cinéma est un lieu identifié par le public qui paye pour assister à un spectacle cinématographique . Ceci implique donc plusieurs choses :

    - que la qualité soit la meilleure possible. Les outils de création dont on dispose aujourd'hui (HD, son multicanal) permettent de revenir vers le monde du cinéma. Bien entendu, je ne dis pas que la technique est le seul critère, il faut que le contenu soit présent. Mais c'est possible donc ne nous en privons pas

    - que le spectateur paye sa place : si on veut se dégager le plus possible de la source de financement purement audio visuelle et de ses contraintes, il faut dégager des financements et donc des recettes. La billeterie est une possibilité. L'idéal étant de faire ce que certaines régions font aujourd'hui : une sélection des quelques films aidés et surtout bénéficiant d'un visa temporaire du CNC permettant à l'exploitant de la salle d e faire fonctionner sa billeterie cinéma (je ne vais pas m'étendre la dessus, mais il faut savoir que la billeterie cinéma est une chose très encadrée). Si vous expliquez à l'explootant que vous aller lui founrir un DCP aux normes et que votre film dispose d'un visa, il sera moins réticent car pour lui, c'est un monde qu'il connait. Comparer à la mise en place de vidéopojecteurs, d'une billeterie hors cnc et autre, c'est le jour et la nuit.

    Voila pourquoi je dis qu'il ne faut surtout pas partir dans un gros n'importe quoi au niveau de la diffusion en salle car le spectateur n('est pas un gogo : le faire payer pour voir un film tourné avec un mec qui fait tout tout seul, avec un dcp mal fait derrière, c'est prendre le risque de le dégouter.On voit déja que les sirènes télévisuelles font des appels du pied à ce spectateur en lui proposant la diffusion en salle et en 3 D de matchs de foot voir d'émission type la nouvelle star. A tel point que les syndicats des professions cinématographiques et le CNC s'en émeuvent et préparent une contre attaque au risque de voir la porte entrebaillée pour les films documentaires se refermer.

    Voila pourquoi je dis qu'il est important à mes yeux de ne pas faire n'importe quoi.
     
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  10. jcf

    jcf

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    Je vais intégrer la fabrication de DCP dans la prochaine version de Dragdrop. A la rentrée...
     
  11. Coeur Noir

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    En tout cas la méthode donnée par aproche est fonctionnelle :-)

    Même si j'entends bien les raisons du débat, la possibilité de créer des contenus peut aussi être une plus value pour qui exploite des salles de cinéma...
     
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  12. aproche

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    mémo résolutions

    avec du hd 1920*1080 : ffmpeg -s 1918x1080 -padleft 40 -padright 40
    pour du pal 4/3 : -s 1438x1080 -padleft 280 -padright 280
     
  13. Coeur Noir

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    En français depuis la version 1.4.3.5 ! Fonctionne bien - uniquement sous windows.
     
  14. Coeur Noir

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    Après moults essais voilà où j'en suis rendu dans la "créa" de DCP :

    un blog pour partager les expériences.

    Entendons-nous bien : il ne s'agit absolument pas de remplacer un labo qui est le seul endroit où toute la chaîne de contrôles et de vérifications est garantie,

    mais plutôt de mettre à disposition des exploitants/animateurs de salles de cinémas des outils raisonnablement efficaces pour promouvoir des événements ou des partenaires...
     
  15. DuuuD

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    Bonjour !

    Un monde que je ne connais que d'oreille puisqu'en tant qu'ouvreur bénévole dans un p'tit ciné, je discute ici et là avec les projectionnistes et j'ai forcément entendu parler du DCP.

    En tant que spectateur, la diffusion de certains docs en qualité (très) moyenne ne m'a guère dérangée, mais il s'agissait de films "militants" ou le fond prime largement sur la forme, même si je n'suis pas contre la possibilité de réunir les deux. Dans ce cas précis (films engagés), je n'm'attends à rien côté forme, ou plutôt je m'attends à de la faible qualité d'image (définition, s'entend) contrebalancée par le propos.

    Enfin, concernant tes dires Phil29, l'alternative au programmateurs TV s'avère excitante. Le processus permettant à un "indépendant" de pouvoir diffuser en salle, dans une qualité la meilleure possible au vu du format initial, est une aubaine de contre-pied, une certaine forme d'indépendance de propos, dont le spectateur appréciera certainement la "touche" non formatée au visionnage. Après, à savoir si c'est viable pour la prod (ou le réal qu'a déboursé). De toute façon y'a pas l'choix si l'on n'est pas près à faire de concessions pour rentrer dans le moule de ceux qui dénigrent leur (télé-)spectacteurs.

    Est-ce qu'à moyen terme - c'est peut-être déjà un peu l'cas (?) - les programmateurs de télé, pour ne pas prendre trop de risque et éviter le reformatage sauvage des réalisations proposées à la diff sur "leur" chaîne, ne piocheront pas dans les docs d'abord diffusés en ciné, et qui auront fait leurs preuves ? Est-ce que dans ce cas, les p'tites prod inflexibles aux lois du marché ne caresseraient pas l'espoir de poser, elles, leurs conditions, une fois leur création "validée" telle quelle dans les salles de cinéma ?

    Peut-être est-ce déjà le cas ...

    Et, pour l'argument du programmateur - que tu cites - qui s'appuie sur le spectateur internet "qui ne sait plus prendre le temps, se concentrer, lequel il faut aider", j'aurais tendance à dire que c'est tout l'inverse. Que la diversité des créations visibles sur la toile amène une ouverture d'esprit (et d'iris) sur leur structure même, et de ce fait, le virtualo-spectacteur en sort plus alerte, flexible et ouvert sur le domaine des possibles. Après, de là à le faire comprendre à un programmateur qui a certainement, lui, une bonne partie des défauts qu'il prête à "ses" téléspectateurs, c'est une autre histoire...

    Enfin, face à l'âpreté et la pauvreté croissantes du monde télévisuelle (peut-être qu'Arte fait encore un peu bande à part, encore que... je n'suis pas allé toqué chez eux), la diffusion à prix raisonnable en salle de ciné porte un bel espoir, c'est vrai...
     
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