module inscription newsletter haut de page forum mobile

Rejeter la notice

Gratuit : Atelier Apéro - mardi 13 mai 17h à Paris 14ème
Ne ratez pas notre prochain gros événement ! 
RAW - Monitoring - DIT. Masterclass, Ateliers pratiques sur caméras Canon C400 & C80, Rencontres & échanges

Infos & inscriptions

Ateliers et Formations

Transfert super8 vers DV avec WorkPrinter

Discussion dans 'Film argentique : projection et numerisation' créé par MichelJ, 17 Juillet 2004.

Tags:
  1. Vidéo98

    Points Repaire:
    2 630
    Recos reçues:
    70
    Messages:
    8 161
    Appréciations:
    +1 / 2 / -0
    Merci mcr pour tes commentaires.
    Je pratique les transferts de films vers vidéo depuis plus de 30 ans et j'ai bien sûr commencé par la méthode qu'utilise Stumpy.

    Je ne confonds pas kinescope et télécinéma, j'ai fait du kinescope en noir et blanc il y a bien longtemps pour des travaux scientifiques (Kinescope Thomson + caméra Arriflex synchronisée).
    Pour le télécinéma, la barre de défilement existe bel et bien quand la synchronisation du projecteur et de la vidéo n'est pas assurée et ça correspond à l'ombre des pales de l’obturateur du projecteur. De nombreux repairenautes qui ont essayé de faire des transferts sans prendre les précautions d’usage s’en sont plaints.

    Pour la protection du film, c'est dans le cadre de la projection à 6 i/s du WorkPrinter que j'écrivais. Tous les bons projecteurs avec ralenti, soit baissaient la puissance de la lampe, soit interposaient un filtre de densité pour ne pas détériorer les films en ralenti et en arrêt sur image. De plus en reprise d'image directe, la caméra n'a pas besoin d'autant de lumière qu'en projection.

    Pour le montage de la caméra à l'envers, ça ne pose guère de problèmes à partir du moment où il faut réaliser un support stable pour les transferts.

    Pour ce qui est de la qualité, le bloc optique présente bien des avantages par rapport à la feuille de papier, en particulier sur la suppression des halos entre les zones à fort contrastes provoqués par la diffusion des fibres du papier.

    On peut assurément obtenir des résultats fort convenables en reprise d'écran de projection et c'est une méthode facile pour n'importe quel amateur. Il ne faut cependant pas rejeter d'autres méthodes qui procurent une meilleure qualité de transfert.

    J'utilise maintenant un renvoi optique au lieu d'un écran de projection et mon projecteur est asservi à la vidéo. La qualité d'image est meilleure que celle que j'obtenais avec écran de projection.

    Pour ce qui est de la méthode du WorkPrinter, les divers échantillons de transferts que j'ai pu voir montrent que la qualité de transfert peut être vraiment excellente avec une très bonne caméra, aussi j'envisage de m'équiper l'an prochain d'un tel système, ou pourquoi pas, de me le fabriquer car une grande partie de l'astuce du système repose dans le déclenchement de la souris par un contact commandé par la came de la griffe de positionnement du film.
    Le seul reproche que j'ai à faire est que l'éclairement de la fenêtre de projection du projecteur ayant été utilisé pour ces transferts n'est pas assez homogène. Une sphère d'intégration donnerait de meilleurs résultats d'homogénéité. Le système d'éclairement utilisé dans le TRV-35H d'Elmo serait bien plus satisfaisant.
    :)

    Pour Marc,
    Il y a des caméras industrielles monobloc tri-CCD de très haute qualité, plus performantes qu'une VX2000, et dont on peut inverser les balayage par programmation interne (il n'est pas improbable que la VX2000 dispose de ces inversions de balayage par modification de ses registres internes).
    J'en ai utilisé lors d'essais de faisabilité d'un proto de télécinéma chez Beaulieu Industrie.
    :)
     
  2. mcr

    mcr

    Points Repaire:
    3 830
    Recos reçues:
    30
    Messages:
    4 840
    Appréciations:
    +3 / 20 / -1
    Cher Vidéo98,

    Je n'ai pas l'intention de polémiquer, car je constate que nos divergences d'opinion proviennent d'une part des termes employés et d'autre part du but recherché par les utilisateurs.

    Ce que j'appelle "barre de défilement", c'est cette ligne qui monte, ou qui descend, sur l'image de l'écran cathodique lorsque la vitesse de la caméra n'est pas synchronisée.
    En ce qui concerne le télécinéma, je ne crois pas qu'il soit judicieux d'appeler ainsi le phénomène provoqué par les pales de l'obturateur. C'est plutôt d'un "clignotement" que se plaignent ceux qui ont tenté le transfert sans prendre les précautions d'usage... D'où ma remarque.

    D'autre part, j'ai fait de nombreux essais avec des méthodes très variées, y compris des appareils de télécinéma spécialement conçus pour cet usage et j'ai constaté que la méthode artisanale que j'ai défendue donne d'aussi bons résultats.

    Bien cordialement.

    mcr
     
  3. Stumpy

    Points Repaire:
    3 850
    Recos reçues:
    3
    Messages:
    3 609
    Appréciations:
    +0 / 2 / -0
    Salut tout le monde.

    Je viens d'arriver sur le forum après avoir transférer 2 heures de 8 mm sur DVDCAM.

    Je signale à Vidéo98 que je n'ai pas eu de "barres de défilement" ce que tu appelles "ombre des pales" c'est tout siimplement "le scintillement" et non la "papillottement".

    Se scintillment se produit lorque la vitesse du projecteur n'est pas synchrone avec les obturations de la caméra.

    Il faut donc utiliser un projecteur à vitesse variable pour le 18 ips vitesse 16.67 caméra réglée sur 50 ème et pour le 24 ips vitesse 25 ips (avec obturateur à 2 pales) vitesse caméra 60ème.

    Je n'ai personnellement jamais fait de kinescopage.

    Je présice que si j'avais utilisé le "WorkPrinter" je serais encore entrain de faire mes transferts.

    Stumpy
     
  4. Vidéo98

    Points Repaire:
    2 630
    Recos reçues:
    70
    Messages:
    8 161
    Appréciations:
    +1 / 2 / -0
    Cher mcr,
    Je considère nos discussions comme fort amicales et ce genre de polémique n'est pas forcément stérile. Chacun a sa propre expérience et sa propre expertise. Aux lecteurs d'en profiter. :)

    C'est un phénomène semblable qui peut apparaître en télécinéma avec une barre plus ou moins épaisse en fonction de la vitesse d'obturation et la rémanence du capteur. Ce phénomène était surtout visible avec les caméras à tubes. Le principe de capture globale de l'image par les CDD ne montre guère plus que du papillotement. On voit très facilement l'ombre des pales en lecture image par image.

    Je ne conteste pas les résultats de cette méthode, j'indique qu'elle peut être facilement améliorée si l'utilisateur le souhaite. Le transfert des films substandards en vidéo a été un épisode de ma vie professionnelle, en partie chez Beaulieu Industrie où on se faisait une certaine idée de la qualité de l'image, de nombreuses solutions dignes de ce que peut donner la pellicule ont été étudiées.

    Tout aussi cordialement.
    Vidéo98
     
  5. Marc

    Modérateur So

    Points Repaire:
    9 950
    Recos reçues:
    90
    Messages:
    8 667
    Appréciations:
    +50 / 147 / -1
    Projo GAF

    Video98,

    Je n'avais pas percuté sur les questions d'un message précédent.

    Pour le modele de projo utilisé pour le WorkPrinter , c'est un GAF, dixit Roger Evans, le constructeur de l'engin
    Pour le changement du transfo interne, j'y ai pensé, mais le moteur d'entrainement semble solidaire, je pourrais faire une photo de l'intérieur d'ailleurs.
    C'est plutot simple et on voit clairement le systeme de came avec le gros inter de déclenchement.

    Pour une tension supérieure à 110V, il y bien un échauffement important. Tout a du être calculé pour 110V/60Hz. Avec un bon regulateur, pas de pb.

    Merci pour le lien des blocs camera tri CCD. Il y aurait une adaptation optique à prévoir.

    Marc
     
  6. Vidéo98

    Points Repaire:
    2 630
    Recos reçues:
    70
    Messages:
    8 161
    Appréciations:
    +1 / 2 / -0
    Le système WorkPrinter est très simple et peut être réalisé par n'importe quel bon bricoleur.
    La vitesse de 6 i/s a été déterminée par le temps nécessaire pour acquérir une image vidéo (2 trames) d'une image film et de passer mécaniquement à l'image film suivante.
    Quand l'image film est figée dans la fenêtre de projection, le contact est actionné par la came et fait un clic souris pour provoquer l'acquisition d'une image vidéo par le logiciel CineCap. Si un cycle d'image vidéo est déjà engagé à cet instant, le logiciel attend le cycle suivant pour l'acquisition des deux trames. Comme une image correspond à 40 ms, l'image devra rester fixe au moins 80 ms pour avoir la certitude de l'analyser entièrement. Vient ensuite le déplacement du film qui prend un angle important de la rotation de la came, disons environ 80 ms de plus, soit au total 160 ms, ce qui est très proche des 6 i/s. Le logiciel d'acquisition doit être prêt pour une nouvelle image dès que l'image suivante du film est fixe dans la fenêtre de projection.

    Le projecteur modifié n'a pas besoin d'obturateur.
    Etant donné qu'aucune acquisition ne peut se faire pendant le déplacement du film, il n'est d'aucune utilité.
    Pour la correction automatique de gain de la caméra vidéo, c'est même un avantage de ne pas avoir d'occultation optique.

    Quant à la pièce optique, c'est juste une bonnette qui permet aux caméscopes avec zoom standard de faire la mise au point avec un champ de la largeur de l'image utile du film. Le miroir de renvoi à 45 degrés, qualité optique, sert seulement au redressement droite/gauche de l'image, le redressement haut/bas étant obtenu par le positionnement à l'envers de la caméra. Avec certaines des caméras monobloc disponibles sur le marché, on peut inverser les balayages par le menu de la caméra ou par des micro-switches (sur les plus anciennes). Dans ces conditions le miroir à 45° n'a plus d'utilité.
    Avec une caméra à optique interchangeable, il n'y a pas d'adaptation optique particulière en dehors d'une bonne optique macro d'assez longue focale permettant de reprendre le film en plein champ. Personnellement j'utilise un objectif EL-Nikkor de 50 mm de focale, ouvert à f4. C'était un objectif réputé pour agrandisseurs photographiques. Cette focale convient très bien pour les capteurs de 1/4" à 1/2".

    La cadence de projection pourrait être augmentée en asservissant le moteur du projecteur sur les tops de synchro vidéo. Ça éviterait le temps d'incertitude sur le début danalyse de l'image, encore faudrait-il que le logiciel d'acquisition tienne la cadence.
    Pour le déclenchement de la souris, un commutateur est plutôt rustique et il doit être mis à rude épreuve mécanique. J'aurais préféré, ou un déclenchement par ILS et aimant de commande ou mieux encore par détection optoélectronique ou par effet Hall. Ce sont des solutions qui peuvent se greffer par la suite.

    Quelques infos sur les projecteurs GAF à cette adresse :
    http://www.8mm16mmfilmscollectibles.com/super-8.htm
    :)
     
  7. Marc

    Modérateur So

    Points Repaire:
    9 950
    Recos reçues:
    90
    Messages:
    8 667
    Appréciations:
    +50 / 147 / -1
    Evolution WP

    Je vois que tu as bien creusé le sujet du WorkPrinter.
    En pratique, les histoires de redressement d'images gauche/droite haut/bas ne me gêneraient pas.
    Un coup de filtre inverseur sur le logiciel de montage (Edius) et hop le tout est dans le bon sens et en temps réel.

    Donc, ce qui voudrait dire que je pourrais intaller la VX2000 dans l'axe de l'objectif du projo, moyennant bien sûr de trouver une bonnette adéquate pour ma caméra. Là ce serait le pied !
    J'ai un objectif 50 mm Nikkon, voir si c'est le meme et si adaptable.


    Par ailleurs, il me reste à trouver une solution pour la vitesse de défilement, car la capture des images doit donner normalement du 18 i/s qui est lu à 25 i/s en standard des logiciels de montage.
    L'application d'un ralenti est-elle la meilleure formule ?

    Marc
     
  8. mcr

    mcr

    Points Repaire:
    3 830
    Recos reçues:
    30
    Messages:
    4 840
    Appréciations:
    +3 / 20 / -1
    Rien à voir avec les transferts, mais cela peut intéresser les amateurs d'argentique qui fréquentent ce forum :

    Il y a bien longtemps, j'avais tenté de réaliser une copie de 8 mm sur du Super-8 en utilisant le même principe que WorkPrinter, c'est à dire en filmant directement la fenêtre de projection.
    Le projecteur était un Weimar (voir le lien ci-dessous), et la caméra une Beaulieu 2008 (celle qui a précédé la célèbre 4008).
    La lampe du projo avait été remplacée par une ampoule de faible puissance pour permettre l'immobilisation sur image sans brûler le film. La caméra était en mode "image par image" et entre chaque prise, il suffisait de commander le film à la main en tournant l'axe du mécanisme.
    Pour les essais, le film avait été engagé à l'envers dans le projecteur, mais la perforation unilatérale du 8 mm entraînait une inversion droite gauche.
    Si les résultats avaient été bons, j'avais envisagé de bricoler un système permettant de maintenir la caméra à l'envers pour placer le film normalement... hélas, n'ayant pas été convaincu par la qualité de l'image obtenue, j'ai fait faire une copie par Kodak.
    http://www.ifrance.com/projcollect/weimar.htm

    Voir ci-dessous le bricolage en question.

    a+
    Bien cordialement.
     

    Fichiers attachés:

  9. Marc

    Modérateur So

    Points Repaire:
    9 950
    Recos reçues:
    90
    Messages:
    8 667
    Appréciations:
    +50 / 147 / -1
    Rapprochement

    Super l'accouplement, mcr
    On dirait que les 2 machines "matchaient" directement sans objectif intermédiaire.

    Marc
     
  10. mcr

    mcr

    Points Repaire:
    3 830
    Recos reçues:
    30
    Messages:
    4 840
    Appréciations:
    +3 / 20 / -1
    La caméra était munie d'un objectif macro permettant de cadrer directement la fenêtre de projection.

    mcr
     
  11. Vidéo98

    Points Repaire:
    2 630
    Recos reçues:
    70
    Messages:
    8 161
    Appréciations:
    +1 / 2 / -0
    Tu vois mcr que le WorkPrinter ne met en pratique que des solutions logiques!
    Pour ton banc de duplication film, tu pourrais essayer de remplacer la lampe du projecteur par un tube à éclats récupérable dans certains appareil photo jetables. En sous-alimentant ce tube à arc (condensateur source de plus faible valeur), sa durée de vie serait probablement compatible avec la recopie de films et la puissance de l'éclair bien suffisante.
    Pour gonfler du 8 ou Super8 en 16, le principe de ton montage est tout à fait valable. Le bloc optique de MovieStuff résoudrait complètement le problème d'inversion d'image, sans optique macro. :)

    Marc, la VX2000 n'ayant pas d'objectif interchangeable, une bonnette est nécessaire même en prise de vue axiale. La bonnette du renvoi optique du WorkPrinter a la valeur adéquate, il suffit de l'utiliser sans le miroir.
    Pour une prise de vue axiale avec ton objectif Nikon, il faudrait utiliser un caméscope à optique interchangeable tel le Canon XL1. Comme les résultats sont très bons avec le renvoi optique du WorkPrinter, ne te compliques pas la tâche. ;)

    L'optique EL-Nikkor que j'utilise est spécialement corrigée pour la macro. Elle est fixée sur le projecteur et projette directement sur la cible de la caméra dont on a enlevé l'objectif. L'orientation de l'image est corrigée par un prisme inverseur monté à l'avant de la caméra. :D
     

    Fichiers attachés:

    • bm2100.jpg
      bm2100.jpg
      Taille de fichier:
      18.8 KB
      Nb. vues:
      642
  12. Marc

    Modérateur So

    Points Repaire:
    9 950
    Recos reçues:
    90
    Messages:
    8 667
    Appréciations:
    +50 / 147 / -1
    Simplifier l'installation

    J'essaie de voir une solution pratique à l'installation de la caméra que je dois enveler à chaque opération et ensuite repositionner (opération assez délicate quand meme). De plus la dispostion de l'ensemble prend aussi de la place (camera à 1,5 m env du bloc optique et à angle droit par rapport au projo)).
    L'idéal serait bien de placer la cam. en face de l'objectif du projo
    (et le plus près possible), donc sur la 'planche' fournie avec un support de verrouillage rapide.

    Avantages :
    - installation très rapide
    - gain de place important
    - assurance de retrouver les mêmes réglages.

    Marc
     
  13. mcr

    mcr

    Points Repaire:
    3 830
    Recos reçues:
    30
    Messages:
    4 840
    Appréciations:
    +3 / 20 / -1
    Merci pour ce conseil. Dès que possible, je vais tenter l'expérience.

    Bien cordialement.

    mcr
     
  14. Vidéo98

    Points Repaire:
    2 630
    Recos reçues:
    70
    Messages:
    8 161
    Appréciations:
    +1 / 2 / -0
    Re: Simplifier l'installation

    Dans ce cas, il faut impérativement une caméra à optique interchangeable. Un objectif macro d'environ 50 mm de focale sera un bon compromis avec une distance d'une vingtaine de centimètres entre le plan du film et le plan du capteur CCD. La caméra tri-CCD est bien sûr le meilleur outil pour effectuer les transferts, toutefois il a existé de très bonnes caméra couleur monobloc mono-CCD pour usage industriel ou médical, on en trouve d'occasion de temps en temps. Comme le transfert ne nécessite pas une caméra trop sensible, c'est peut-être la meilleure solution de compromis et de faible encombrement. :)
     
  15. Marc

    Modérateur So

    Points Repaire:
    9 950
    Recos reçues:
    90
    Messages:
    8 667
    Appréciations:
    +50 / 147 / -1
    Merci de tes lumières.
    Eh oui, l'optique interchangeable aurait été idéale.
    J'ai eu l'idée fugitive qu'une optique additionnelle aurait pu etre une solution palliative.

    Pour le passage de 18i/s à 25 i/s, le logiciel Ciné-Cap possède un "convertisseur" de vitesse semble-t-il performant.
    En tous cas, j'ai eu force détails de la part de l'auteur de ce logiciel.
    Sympa de pouvoir s'adresser directement à l'auteur et de pouvoir lui suggérer des améliorations en direct (ou presque : décalage horaire US).
    Quand j'aurais testé les différentes solutions, je ferai un bilan.

    Marc
     
Chargement...

Partager cette page