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Critères d'achat d'un camescope

Discussion dans 'Quel(le) caméra / appareil photo-video choisir pour mon usage ?' créé par Bob Art, 8 Septembre 2002.

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  1. Bob Art

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    Critères à prendre en considération avant l’achat d’un caméscope



    Achat d'un caméscope DV.
    Les caméscopes numériques sont désormais relativement bon marché et offrent des possibilités d'enregistrement vidéos variées, adaptées aux besoins de leurs heureux propriétaires : enregistrement DV sur cassette mini DV, enregistrement MPEG2 ou MPEG4 sur DVD ou disque dur ou enregistrement sur carte. Toutes ces solutions sont compatibles directement avec les PC ou Mac, les ordinateurs ayant les drivers adéquats ou bien les appareils étant livrés avec un petit logiciel permettant de faire certaines acquisitions basiques. Par conséquent, l'achat d'un caméscope numérique peut être envisagé indépendamment de la configuration de l'ordinateur, sauf si l'on envisage l'acquisition d'un caméscope enregistrant en haute définition (Cf. la FAQ sur "matériel pour monter et graver son film").

    Achat d'un caméscope HD enregistrant au format HDV. Le budget est plus conséquent et il comporte un pré-requis informatique, qu'on ne peut ignorer si l'on souhaite monter ses vidéos. En effet, pour monter en HD, il est indispensable de disposer d'une config relativement puissante, à base de proc Core 2 duo, d'une bonne carte graphique PCI E et d'éléments compatibles, non compris le TV et le projecteur qui doivent tous être HD ou HD ready si l'on veut profiter de toute la qualité de la définition du HDV, environ 4 fois supérieure à celle du DV.

    Achat d'un caméscope HD enregistrant au format AVCHD, sur disque dur ou DVD. Le budget se situe entre celui du DV et de l'HDV mais il comporte un pré-requis informatique important si l'on prévoit de monter ses vidéos, car les config requises doivent être très puissantes et les logiciels susceptibles de monter le format sont encore poussifs, sinon complexes en cette fin d'année 2007.

    Chaque format de caméscopes DV, DVD, disque dur, carte mémoire, D8 et HDV a ses avantages et ses inconvénients. Selon ses besoins et son budget, on attachera plus ou moins d'importance à ceux passés en revue ci-après.

    Les principaux critères qu'il est conseillé d'examiner avant l’achat sont les suivants :

    1 - La qualité de l’image enregistrée et fournie. On obtient une meilleure image avec les caméscopes TRI CCD (un capteur par couleur RVB, Rouge, Vert et Bleu). Les capteurs CMOS offrent désormais une qualité d'image, sinon équivalente, du moins exempte de smear.

    2 - La qualité audio
    . Un bon rendu exige que le micro soit éloigné de la partie mécanique du caméscope et donc que l'on puisse ajouter un micro extérieur sur la griffe porte accessoire et de disposer d’une prise micro.

    3 - Le nombre et la dimension des capteurs
    . Le ou les capteurs doivent être de grande dimension. La plupart des caméscopes grand public ont des capteurs entre 1/6 et 1/4 de pouce. ¼ de pouce c’est mieux que 1/6 ; 1/3 de pouce est encore beaucoup mieux, mais le prix est aussi plus élevé. Ne pas confondre la taille des capteurs et le nombre de pixels. On examinera la question du nombre de pixels un peu plus loin.

    4 - Les gadgets techniques
    . Moins ils sont nombreux et mieux l’on se porte. Nombre de gadgets électroniques ne sont jamais utilisés, comme les programmes pour le sport, la nuit, le jour, etc. Ils sont rarement indispensables : les logiciels de montages les remplacent très aisément. Par exemple un zoom numérique de forte puissance, c’est inutile : ça ne donne jamais de bons résultats, ça gâche la qualité des images. Le zoom numérique ? Les logiciels de montage font mieux.

    5 - Les modes de fonctionnement
    . Le tout automatique ne manque pas d'intérêt, notamment pour filmer les scènes à l'improviste. Mais les caméscopes sont néanmoins plus intéressants lorsqu’ils offrent la possibilité de débrayer les principaux réglages et de passer en manuel (balance des blancs, focale, mise au point, vitesse, etc.).

    6 - Les connexions
    notamment avec les micros ordinateurs. Les DV IN et OUT sont indispensables sur les caméscopes mini DV à cassettes. Les caméscopes enregistrant sur DVD n'ont pas besoin de cordon de connexion, ni ceux à cartes. Les caméscopes enregistrant sur diques durs utilisent les ports USB2. De plus en plus de caméscopes proposent le connecteur HDMI OUT qui permet d'exporter la vidéo sur TV ou des enregistreurs. Le connecteur S Vidéo IN et OUT reste utile. Sur certains caméscopes, la présence des connecteurs S Vidéo IN et Cinchs (composites jaune, blanc et rouge) signifie que l'appareil dispose du "pass through", c'est à dire du convertisseur analogique/numérique qui dispense d'enregistrer une vidéo analogique pour la numériser. Le "pass through" permet de faire numériser une vidéo analogique par la partie hard d'un caméscope et de la transférer directement à l'ordi.

    7 - Le viseur et l’écran LCD. Un viseur de bonne qualité, en général en couleur, est à rechercher (les viseurs en noir et blanc donnent de meilleurs résultats s’ils sont précis ; aujourd’hui, ils sont l'apanage des seuls modèles professionnels). Le petit écran LCD est apprécié pour ajuster la visée dans des positions particulières : caméscope au ras du sol ou au-dessus des têtes. Attention : ils consomment un peu plus d’énergie que les viseurs et ne sont pas toujours utilisables en plein jour (l'image devient parfois invisible sans un pare-soleil spécifique). Ils remplacent de plus en plus les boutons externes et certains modèles offrent des menus extrêment riches.

    8 - Le stabilisateur d'images. Les puristes préfèrent l’optique au numérique. Autrefois, début des années 2000, les stabilisateurs numériques avaient la réputation de détériorer l'image. Aujourd'hui le nombre de pixels étant généralement très élevé, les stabilisateurs numériques disposent d'un large champ de pixels dans lequel ils peuvent taper pour stabiliser l'image ! Et ils le font très bien.

    Le capteur CCD d'un caméscope à stabilisateur optique n'a pas besoin d'autant de pixels qu'un autre à stabilisateur numérique. En DV, il suffit qu'il en possède 414 720 (720 X 576, format du DV) pour fournir une vidéo très bien définie. En HD, il lui faut un peu plus de 2 millions de pixels (2 073 600 = 1 920 X 1 080). Le stabilisateur numérique en a besoin de beaucoup plus pour agir en interpolant le mouvement de façon logicielle. Mais le capteur qui, à taille égale, a le moins de photosites (ou "pixels"), est a priori plus sensible que celui qui en a plus dans les faibles lumières. D'une manière générale, les capteurs CCD les plus gros (et non ceux qui ont le plus de pixels) réussissent bien à gérer les contrastes et à restituer par exemple le grain de la peau d'un personnage en contre jour. Face à une telle difficulté, les petits capteurs des caméscopes grand public ne peuvent que constater la présence d'une silhouette dans la lumière. A la rigueur, il réussissent à présenter une image acceptable sur le petit écran LCD du caméscope mais inexploitable ensuite sur écran standard dès lors qu'ils mettent en évidence un bruit très élevé. En faible lumière, les petits capteurs ont en effet ce gros handicap connu : ils génèrent du "bruit" (grains mobiles qui dégagent du flou). La multiplication du nombre de pixels (2, 3 ou 4 millions) ne peut compenser la faiblesse de la taille des capteurs, sur laquelle les notices et brochures constructeurs évitent de s'étendre !

    Un stabilisateur numérique nécessite une vitesse d'obturation relativement rapide et ne permet donc pas la prise de vue dans des conditions d'éclairage difficiles, faibles lumières et forts contrastes.

    Un stabilisateur numérique peut être trompé par les mouvements enregistrés, même lorsque le caméscope est sur pied... par exemple : un fond noir avec un balancier d'horloge aura tendance à être artificiellement stabilisé ! Le stabilisateur optique ne s'y trompe pas (il n'est sensible qu'aux seuls mouvements du caméscope).

    Les deux types de stabilisateurs optique et numérique doivent être désactivés dans certaines situations (pour faire des panoramiques -panos- par exemple, ou lorsqu'on fixe l'appareil sur un pied).

    La fabrication des stabilisateurs optiques coûte plus cher que les numériques. Les modèles de caméscopes tri-CCD ont jusqu'en 2003 été exclusivement équipés de stabilisateurs optiques. Aujourd'hui, on trouve de petits tri-CCD à moins de 700 € à stabilisateur numérique. Attention, lorsque le TRI CCD devient le principal argument de vente d'un caméscope économique (moins de 1 000 €), il ne faut pas croire que le reste des performances est à la hauteur d'un TRI CCD plus haut en gamme. On ne peut pas tout avoir ! L'expérience montre que les TRI CCD économiques ont de piètres performances en faible lumière.

    Aucun des deux types de stabilisateurs optique et numérique ne sait compenser des mouvements de forte amplitude (notamment de la mer, même calme). Mais ils savent bien gérer les tremblements de la main qui tient le caméscope... et non celle du malheureux Parkinsonien.


    9 - La taille ou le volume. Un caméscope suffisamment gros et lourd est plus facile à tenir en main et à stabiliser qu'un autre plus léger. Le poids et le volume élevés améliorent sensiblement la stabilité. Mais les petits caméscopes qu'on peut glisser dans la poche ont d'autres avantages, notamment la discrétion. Cependant, les minis caméscopes ont aussi l'inconvénient d'avoir des touches peu accessibles et trop petites, y compris sur l'écran LCD. Pour utiliser correctement certains modèles, il faudrait avoir des doigts de fée. Appuyer sur 2 commandes en même temps n'est plus un privilège !

    10 - Le SAV
    . Ce point est important. Après l'achat, lorsque survient la panne qui n'arrive qu'aux autres, on a plus d'une fois besoin du service après vente. Le SAV permet de s'assurer qu’au-delà de la pub du caméscope convoité, sa fiabilité et sa robustesse sont confirmés par un service après vente efficace. Cette qualité dépend souvent des relations que l'on a avec son vendeur, étant entendu, à de rares exceptions près que les grandes surfaces ou les grandes boutiques sont destinées d’abord à vendre… de même les sites sur Internet !

    La liste des grandes caractéristiques à prendre en considération avant l'achat n'est pas exhaustive.

    Les prix des caméscopes grand public vont de 300 à 10 000 € selon que l’on s’intéresse à un mini DV vertical, un DVDCAM, un D8, à un mono ou Tri CCD DV, AVCHD ou HDV, avec ou sans changement d’optique, enregistrant sur cassette, sur disque dur ou carte mémoire.

    En complément de ces dix premiers critères de base, quelques observations complémentaires et les plus gros défauts à éviter selon l'utilisation à laquelle on destine l'appareil sont fournies pour les plus mordus.

    Personnellement, je préfère les caméscopes enregistrant sur cassettes aux caméscopes enregistrant sur DVD, sur cartes ou sur disques durs. En effet, en ce qui concerne les appareils DV et HDV, ils compressent moins les vidéos. Ils enregistrent près de 13 GO de DV à l'heure sur bande alors que les DVDCAM ont besoin de 3 minis DVD pour la même durée enregistrés en MPEG2 (avec les interruptions que ça comporte au mauvais moment). Les camésopes enregistrant sur disque dur enregistrent jusqu'à 10/15 heures dans la meilleure définition (la seule intéressante), mais ils sont fragiles et nécessitent de transférer les vidéos sur un autre support.

    Au montage, on a besoin de travailler à l'image près. C'est facile en DV et un peu moins en HDV (les GOP, groupes de 6 ou 12 images sont reconstitués à l'image près lors de l'acquisition ; le HDV exploite un format MPEG2 qui compresse les vidéos. Les logiciels de décompression offrent des résultats renversants, écoeurants, diraient nos cousins québécois). C'est difficile en AVCHD, car il est nécessaire de convertir le format en un format exploitable par les logiciels de montage. Cette opération requiert parfois un temps extrêmement long.

    Les avantages et inconvénients des enregistrements sur bandes et DVD sont traités dans une autre FAQ. Le plus gros avantage de la bande est qu'elle reste encore la meilleure solution d'archivage à long terme, loin devant le DVD et le disque dur, sauf si l'on dispose du budget pour s'offrir une redondance fiable.

    Sur les caméscopes tri-CCD, les connecteurs indispensables sont une prise micro (pour micro externe) XLR ou mini jack, un porte accessoires (griffe intelligente, si possible), porte micro, porte torche... La possibilité de visser un grand angle est évidemment un "plus" appréciable.

    Pour les mono, les caméscopes qui ont les plus gros CCD, sont les plus performants. Curieusement, la taille des CCD a une fâcheuse tendance à rétrécir ces dernières années. Le marketing évite d'aborder la question de la taille des capteurs. Il met plutôt l'accent sur le nombre de pixels (des millions, ça flatte l'acheteur néophyte !) qui ne sont pas directement utiles pour la vidéo puisque, par définition, le format DV n'en utilise que 414 720 et l'HDV/AVCHD qu'un peu plus de 2 millions, l'excédent n'étant utilisé que pour la stabilisation numérique.

    Un bon caméscope est aussi un appareil standard. Il faut éviter les formats exotiques, proches du DV ou d'un format HD, mais qui n'en sont pas comme le micromv, qui a fait un flop, ou les formats photo. Lorsqu'ils sont compatibles avec les matériels et softs standards (ce qui n'est pas garannti), leur image est généralement médiocre.

    Lorsqu'on envisage de faire du montage, on préfèrera encore en 2007 les appareils enregistrant sur cassettes mini DV aux DVDCAM (sur DVD) et aux AVCHD (sur disque dur). Les DVDCAM et AVCHD sont davantage faits pour lire directement les vidéos sur TV ou créer des DVD, mais non pour exploiter les images dans un montage pour une présentation élaborée ou un film. Attention : on ne gagne pas de temps en enregistrant sur DVD ou sur disque dur par rapport à la cassette DV car, pour le DVD, il faut finaliser le disque avant de le lire et, pour le disque dur, il faut convertir l'AVCHD avant de pouvoir l'utiliser dans un montage (outre que la conversion est nécessairement destructrice).

    En conclusion, l'offre est désormais importante pour remplacer les caméscopes enregistrant sur bande. Dans la guerre des standards, on notera que les HDV enregistrent en MPEG 2, encore sur bande, mais parfois sur cartes P2 ou sur disques durs. Il faudra patienter encore un peu avant de disposer de solutions plus performantes que les minis cassettes qui offrent à la fois une grande qualité, une longue durée de vie, des enregistrements économiques. Les cartes mémoire sont la solution d'avenir dès lors que la taille sera suffisante et que les prix seront raisonnables.

    Une caractéristique très importante des caméscopes : les connecteurs IN et OUT. Ces connecteurs sont indispensables au montage. Tous les caméscopes possèdent un connecteur OUT ou SVHS. Mais tous n'ont pas de connecteur IN indispensable au montage. Jusqu'en 2002, on pouvait "trafiquer" la connexion DV IN, et débrider certains caméscopes qui en étaient dépourvus. L'opération n'est plus possible aujourd'hui.

    Dernier rappel :un stabilisateur optique est préféerable à un numérique mais il est plus coûteux. Au cas où, il est recommandé de déconnecter le stabilisateur numérique chaque fois que c'est possible. Bien entendu, c'est recommandé lorsqu'on utilise un pied.

    Il est conseillé de comparer et de tester les appareils avant d'acheter mais aussi de savoir résister au charme du vendeur. La concurrence est là. Les prix sont compétitifs. On a tout à gagner à se doter d'un mini cahier des charges ne serait-ce que pour évaluer son besoin et examiner ensuite les appareils l'aune de ceux retenus.


    Voir les des discussions à propos de cette FAQ


    Bob (27/11/2007)
     
    #1 Bob Art, 8 Septembre 2002
    Dernière édition: 29 Octobre 2007
  2. Bob Art

    Bob Art Supermodérateur
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    Complément pour utiliser un caméscope D8 avec un DVCAM.

    Certains utilisateurs du Repaire exploitent ces deux types appareils ensemble alors qu'ils sont très différents.

    L'intérêt de cet usage est évident en DV :

    - les magnétoscopes DV sont rares et chers;

    - l'utilisation d'un D8 en guise de magnétoscope DV permet de conserver la qualité d'origine puisque le DV et le DVCAM sont échantillonnés de la même manière en 4:2:0 selon la même compression 5:1 et la même norme DV; or le D8 est aussi à la norme DV; par conséquent, si un camescope D8 est 4 fois moins cher qu'un DSR11, pourquoi se priver d'une économie;

    - transition avec le point sur l'économie. Un camescope DVCAM peut coûter jusqu'à 10 fois le prix d'un D8. Par conséquent, ça revient moins cher d'investir dans un D8 que de changer souvent de DVCAM qui serait usé plus rapidement s'il servait à tout faire;

    - dernier point et non le moindre, les cassettes D8 (ou HI8) sont plus rustiques que les cassettes mini DV et enregistrent très bien le DVCAM.

    Tout cela fait beaucoup d'atouts en faveur d'une utilisation conjointe d'un D8 et d'un DVCAM : on cumule les avantages du DVCAM pour l'enregistrement (optique, tri CCD, audio, réglages manuels, stabilisateur optique lorsqu'on n'enregistre pas sur pied...) et l'économie du D8 pour la post prod et l'archivage.

    Cerise sur le gâteau : un D8 est aussi un caméscope...

    Bob
     
  3. Bob Art

    Bob Art Supermodérateur
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    Complément sur les caméscopes enregistrant sur disque dur ou sur carte mémoire


    Pour présenter mon point de vue sur les avantages / inconvénients des caméscopes enregistrant sur disque dur ou carte mémoire, je pars de la photo.

    En photo, je fais comme M. Toulmonde. J'ai un système simple qui me permet d'archiver les photos sur un PC et en redondance sur un autre DD, sans frustration, car l'espace pris par les photos, même par celles issues d'un appareil numérique de plus de 8 millions de pixels (j'ai déjà pris plus de 10 000 photos avec cet appareil réflex), reste raisonnable. De plus comme mon classement par thème et par ordre chrono va bien, cela me permet de tout enregistrer sur le PC et de dupliquer régulièrement sur le DD externe, sans doublon lié à un mauvais classement (reprise de données à une date déterminée).

    En vidéo, cet archivage sur disque dur ou carte mémoire ne marche pas. Parce que l'espace requis est infiniment plus important. La solution la plus simple reste l'archivage sur cassettes.

    En vidéo, il faut, de mon point de vue se poser pas mal de questions pour adapter sa solution à son cahier des charges. La solution n'est pas forcément la même pour tous. Elle nécessite d'être adaptée en fonction de plusieurs thèmes : budget, volume d'enregistrement, capacités de montage, politique de conservation, technologies disponibles, exigences artistiques, etc. Ces thèmes du cahier des charges ne sont pas exhaustifs.

    Concrètement, je prends deux exemples de thèmes.

    Exemple 1, volume d'archivage : il dépend de son choix de conserver ses rushs + ses montages. Certains ne conservent pas les rushs : c'est autant de volume disponible. Personnellement, je conserve tous les rushs; je crée en plus un master des montages sur cassettes miniDV et je grave les montages correspondants sur DVD pour la diffusion.

    Exemple 2, exigence de qualité : elle me fait préférer la bande magnétique au disque dur (et bien entendu au DVD qui rime avec compression / dégradation et éphémère / fragile). En effet, sur les cassettes miniDV, on enregistre dans un format moins compressé que sur disque dur et, en outre, dans un format standard au lieu d'un format propriétaire qui nécessite des conversions (= dégradation) pour être monté sur logiciel. En HDV, la compression est beaucoup plus forte qu'en DV / DVCAM. Les algorithmes ont certes été peaufiné et les résultats sont fabuleux, mais comportent des limites beaucoup plus vite atteintes qu'en DV, par exemple sur les enregistrements de séquences mouvementées ou les panos (des macro blocs apparaissent lorsque les calculs d'algorithmes ne suivent plus).

    Ma position sur les caméscopes à disque dur ou carte mémoire tient plus de l'avertissement que du rejet global, mon alarme se voulant pédagogique pour dire que le disque dur ou la carte mémoire n'est pas la solution miracle susceptible de donner autant de satisfactions que l'indique le vendeur et la pub.

    Bob
     
  4. Bob Art

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    Petit complément pratique sur les caméscopes enregistrant sur disque dur.

    Les caméscopes enregistrant sur disque dur sont séduisants en apparence et posent des problèmes d'archivage évident si l'on n'a pas de cassette.

    Le disque dur est très intéressant lorsqu'il vient en complément de la cassette.

    Pour un archivage à long terme sur DD, il faut s'équiper de très gros nas ou de serveurs qui permettent de garantir la redondance des données. Sans quoi : crash de DD = perte définitive des vidéos (sur cassette, on peut faire un archivage long. On perd au pire 1 ou 2 secondes si la bande s'entortille-très rare- ou casse -encore plus rare).

    Le problème des caméscopes n'enregistrant que sur disque dur, c'est qu'ensuite on n'a pas le choix : on ne peut qu'archiver sur disque dur.

    Cela dit, c'est ce que je commence à faire, mais en complément de l'archivage sur cassettes. Il me faut environ 4 DD de 500 GO par an (sur 10 ans, cela fait environ 4 X 10). Si je n'avais pas de cassette et pas de serveur, il me faudrait 8 DD de 500 Go par an pour avoir la redondance.

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  5. GEGE92

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    C'est le stockage d'environ 100 cassettes DV ou HDV !!
    @+
     
  6. Bob Art

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    Gérard, j'ai environ 800 cassettes DV, DVCAM, D8, HI8 ... archivées. 100, c'est la moyenne annuelle.

    Bob
     
  7. GEGE92

    GEGE92 Estimé et regretté modérateur

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    C'est bien ce que j'avais déduit en fonction de ce que tu nous annonçais ! c'était le calcul sur la consommation de place annuelle, alors sur 10 ans !!!
    D'où le grand avantage des cassettes !!
    @+
     
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