module inscription newsletter haut de page forum mobile

Ateliers et Formations

16 x 9 …"VRAI" - faux- Essai pour déméler

Discussion dans 'Discussions générales sur la vidéo' créé par guy-jacques, 14 Mai 2004.

Tags:
  1. guy-jacques

    So

    Points Repaire:
    9 200
    Recos reçues:
    156
    Messages:
    9 236
    Appréciations:
    +83 / 289 / -3
    Le format 16 x 9 apparaît sur nos télés dès que la caméra n'est plus celle du studio d'enregistrement… Et, c'est le format proposé par beaucoup de téléviseurs récents…

    Bien que le DV n'ait pas été conçu pour celà, tous les caméscopes DV du marché "tous-public" ont la capacité d'en produire.
    Mais, selon une terminologie, peut-être technico-commerciale, on peut lire que cette production est du "vrai 16 x 9" ou bien …16 x 9 sans commentaire… pour ce qui n'en est pas : évidemment une pub ne va pas utiliser le terme "faux 16 x 9"" !!!
    On trouve aussi les qualificatifs "letter-box" et "anamorphosé" ou "compressé" ou "squeeze".

    Comme c'est Sony qui, pour son caméscope DSR-PDX10(P) donne le plus d'information, c'est de cet exemple que je tire ce commentaire qui sollicite confirmation ou correction.

    D'abord la distinction se situe au niveau de l'utilisation des pixels du capteur.

    Sur ce genre de caméscope, (triCCD un peu) "photographe", la prise de vue photographique utilise plus de pixels que la vidéo.
    Voici la répartition que l'on peut déduire des infos données par Sony (document DSR-PDXP.pdf):
    [​IMG]
    On y voit que le champ atteint en largeur par l'image 16x9 égale celui de la photo et dépasse celui de la vidéo 4x3. Et, en hauteur, par rapport au 4x3, la "perte " de champ est faible. Ce serait du "vrai 16x9".

    Supposons un caméscope au(x) capteur(s) équivalent(s) mais ne faisant pas du 16x9 "vrai":

    [​IMG]

    Le champ couvert par le 16 x 9 y est égal, en largeur, à celui du 4 x 3, et, en hauteur, la perte est importante (1/4).

    En y décalquant un paysage:

    Pour une prise de vue photo, tous les pixels effectifs sont utilisés:
    [​IMG]

    Pour la vidéo 4 x 3 :
    [​IMG]

    pour le 16 x 9 "non vrai"
    [​IMG]

    Pour le "VRAI 16 x 9"
    [​IMG]

    Voilà pour les différences au niveau de la capture…


    Mais, au niveau "RÉSULTAT":
    La photo puis la vidéo 4 x 3, pour mémoire !
    [​IMG]

    [​IMG]

    Les deux variantes de 16 x 9 sont "encadrées dans l' image 720 x 576 :

    le "pas vrai"
    [​IMG]

    le "VRAI"
    [​IMG]


    La différence essentielle est une question de CHAMP :
    ÉLARGI pour le "vrai",
    RÉDUIT pour l'autre.

    Je pense que le "non vrai" est celui appelé aussi "Letter Box"
    Et, le "vrai" me parait être celui dit "ANAMORPHOSÉ" ou "COMPRESSÉ" ou "SQUEEZE" (chez Panasonic).
    À moins que ce soit l'inverse ?

    Selon Duroc, à capteurs de même pixellisation-dimension, mais en distinguant mono de tri, la différence "vrai"/"pas" concerne aussi la définition de l'image…

    modification des identificateurs des images…
     
    #1 guy-jacques, 14 Mai 2004
    Dernière édition: 19 Mai 2004
  2. guy-jacques

    So

    Points Repaire:
    9 200
    Recos reçues:
    156
    Messages:
    9 236
    Appréciations:
    +83 / 289 / -3
    Pourquoi que personne n'est pas d'accord

    ça m'ennuie vraiment :col:
    Déja, moi, j'suis plus d'accord avec
    parce que j'ai regardé une doc Panasonic (sur l' AG-DVC30).
    [​IMG]Mes souvenirs de la langue d' Hemingway - j'ai jamais appris celle de Shakespeare - m'auraient plutôt fait employer "STRETCH", vertical stretch.
    Ça m'apparaît comme une "contre-anamorphose" sens hauteur… alors que l'anamorphose optique me parait être une contraction de la largeur.
    L'image montrée pour ce "SQEEZE" supprime les bandes noires de l'image "Letter Box" et s'étend sur toute la hauteur par dilatation de 432 à 576,couvrant la même largeur de champ que le 4 x 3.

    Alors, ensuite, comment se rétablit la proportion correcte en hauteur ?

    C'est le "visualiseur" (tv ou moniteur) qui "STRETCHe" un second coup, mais en largeur cette fois. Est-ce ou n'est-ce pas ?

    Et, si on ne compare pas cet enregistrement d'image avec celui "Letter Box" ou celui "4 x 3", il peut apparaître comme une "anamorphose" : le "STRETCH" sur la hauteur ressemble à un "SQEEZE" sur la largeur.

    Alors, est-ce ou n'est-ce pas du… "vrai 16 x 9" ?
     
  3. MCJ

    MCJ Modérateur

    Points Repaire:
    1 000
    Recos reçues:
    0
    Messages:
    1 419
    Appréciations:
    +0 / 0 / -0
    je n'ai aucune photo:(

    MCJ:)
     
  4. guy-jacques

    So

    Points Repaire:
    9 200
    Recos reçues:
    156
    Messages:
    9 236
    Appréciations:
    +83 / 289 / -3
    Ah

    Les images jointes aux posts ?
    Elles sont en JPEG, je les ai en retour… Sont-elles trop lourdes ? Chacune est aux environ de 50Ko…
    D'habitude mes images passent…
     
  5. GEGE92

    GEGE92 Estimé et regretté modérateur

    Points Repaire:
    3 300
    Recos reçues:
    0
    Messages:
    17 283
    Appréciations:
    +0 / 2 / -1
    Bonjour,
    Voici la traduction d'un texte provenant de l'aide en ligne de DVD-lab qui aidera peut être à la compréhension du phénomène :

    "Format 4:3 et 16:9
    Il y a deux formats supportés par DVD-Lab : DVD 4:3 et DVD 16:9. Ils utilisent tous les deux le même format d'image, le 16:9 anamorphique étant compressé horizontalement sur le DVD et le lecteur de DVD étire l'image lue pour lui redonner les bonnes proportions à la lecture.

    Le format 4:3 est le format normal des téléviseurs (Image 1), le format 16:9 correspond aux téléviseurs "grand écran 16:9" (Image 2). La lecture du 16:9 sur un téléviseur 4:3 peut se faire en format "Letterbox"(Image 3) ou "Pan & Scan" (Image 1)

    Le fichier MPEG contient l'information du ratio correspondant au film encodé. Cette information (flag) est interprétée par le décodeur. Dans la plupart des encodeurs vous avez la possibilité de préciser cette information (flag). Ci-dessous l'exemple de l'encodeur TMPEG.

    Bien évidemment pour avoir une image 16:9 votre source vidéo (film) doit être au format 16:9. Si votre source est un film fait avec une caméra mini DV elle est probablement au format 4:3. Quelques caméras mini DV ont une option 16:9 mais la plupart du temps elles ne font qu'ajouter des bandes noires en haut et en bas ce qui n'apporte rien et diminue la qualité d'image en visionnant le film sur une TV 16:9. Pour du vrai 16:9 il faut une image anamorphosée (compressée horizontalement) soit directement sur des caméras de haut de gamme soit grâce à un adaptateur fixé sur l'objectif (comme en proposent OPTEX ou Century Optics) qui procède à la compression optique l'image. Quand vous utilisez de tels convertisseurs vous devez utiliser le réglage 16:9, sinon l'image en 16:9 sera traduite en 4:3.

    Certaines caméras de haut de gamme offrent un vrai 16:9 en utilisant en largeur plus de pixels que dans le format 4:3. Certaines de ces caméras permettent d'enregistrer le film en format anamorphosé sur la bande, vous avez ainsi un vrai 16:9.

    Si vous voulez faire un film en 16:9 :
    En premier, assurez vous que vous avez activé le flag 16:9 lors de l'encodage avant d'importer le film dans le chutier "Assets". Dans la fenêtre "Properties" de DVD-lab vous pouvez choisir comment ce film sera lu par le lecteur sur une télé 4:3. Sous le titre "16:9 Display mode" (mode d'affichage du 16:9) vous pouvez choisir : Automatic - Player Decide (réglage par défaut), Pan & Scan et LetterBox.Dans la plupart des cas le réglage par défaut, Automatic - Player Decide, est probablement le meilleur. Le mode Pan & Scan permet la lecture sur un TV 4:3 dans le mode Pan-Scan ce qui coupe une partie de film à droite et à gauche. Le mode LetterBox ajoute dans bandes noires en haut et en bas. "

    Il semble donc que certains camescopes filment en 16:9 en compressant horizontalement l'image pour la faire tenir dans les 720x576 du DV PAL et que le lecteur lui redonne ensuite une dimension 768x576 pour un écran 4:3 soit en letter box (avec les bandes noires en haut et en bas, soit en Pan & Scan en coupant sur les côtés, soit pour un écran 16:9 en passant l'image à 1024x576. c'est du moins ma compréhension de la chose.

    par ailleurs le manule du camescope Canon XM2 qui possède un mode 16:9 précise :
    "Si vous reproduisez sur un écran de télévision normal un enregistremet réalisé en 16:9, l'image apparaitra verticalement écrasée (compressée)" ce qui est le cas d'une lecture directe d camescope vers la TV.

    Voilà pour ma maigre contribution, je n'est jamais fait de tests sur ce sujet mais ce post me donne lenvie d'essayer.
    @+
     
  6. Vidéo98

    Points Repaire:
    2 630
    Recos reçues:
    70
    Messages:
    8 161
    Appréciations:
    +1 / 2 / -0
    Pourquoi se triturer l'esprit entre vrai, faux ou anamorphosé, le 16/9 indique seulement le rapport du champ horizontal sur le champ vertical de la prise de vue, tout comme 4/3. C'est donc une indication qui définit sur quel type d'afficheur l'image doit être visionnée pour respecter la géométrie de la prise de vue. Le letterbox, dans le cas d'une prise de vue 16/9, est une vraie restitution du 16/9 sur un écran en 4/3.
    La question de qualité se pose bien sûr en termes d'échantillonnage des images mais comme personne ne parle le même langage pour définir cet échantillonnage… ;)
     
  7. Vidéo98

    Points Repaire:
    2 630
    Recos reçues:
    70
    Messages:
    8 161
    Appréciations:
    +1 / 2 / -0
    Si on part de l'idée générique du 16/9, le 4/3 est incontournablement à la base car comme pour toutes les images panoramiques, c'est l'élargissement du champ visuel horizontal qui en est la motivation.
    Au cinéma, les salles se sont le plus souvent équipées d'écrans plus larges et non d'écrans plus hauts, plafond et angle de vision des spectateurs obligent. Là encore on trouve la justification de prendre la hauteur en référence!

    Les essais de vsb sont intéressants car l'image d'un mur de briques est favorable à l'observation de la qualité des détails dans l'image. La première conclusion qu'on peut en tirer, c'est qu'avec un capteur 4/3, à largeur d'écran égale, la résolution du 4/3 et du 16/9 sera identique en termes de capacités du format DV.
    Le mode squeeze n'a aucune justification à être évalué sur un écran 4/3.

    En partant de sources de qualité technique identique, si on observe les images 16/9 sur deux TV d'écrans de même hauteur, l'un en 4/3, l'autre en 16/9 et à distance d'observation identique :
    - L'image en letterbox semblera plus nette sur l'écran 4/3 du fait de la surface de représentation plus faible.
    - L'image letterbox et l'image 16/9 provenant d'un capteur 4/3 seront de qualité quasiment égale sur l'écran 16/9, mais moins net que le letterbox sur l'écran 4/3 pour raison de surface d'affichage plus grande, car la surface initiale de prise de vue est en 720x432.

    - L'image provenant d'un capteur 16/9 enregistré sur DV sera un peu meilleure sur l'écran 16/9 que celle provenant d'un capteur 4/3 car l'axe vertical est favorisé avec 720x576.
    - Une image 4/3 provenant d'un caméscope à capteur 16/9 ou 4/3, affichée en vrai 4/3 sur l'écran 16/9 paraîtra plus fine que l'image 16/9 car elle aussi est en 720x576 pour une largeur inférieure.

    Le type de caméra utilisée aura une influence déterminante sur la qualité des détails et le tri-CCD l'emportera haut la main. Le mono-capteur à géométrie variable et "mégapixels" à filtre de Bayer RVB viendra en seconde position par un meilleur remplissage des possibilités du format 720x576. Le mono-capteur d'entrée de gamme fermera la marche.

    Ce problème qui empoisonne depuis longtemps le développement du 16/9 en broadcast vient juste d'être résolu avec les nouvelles normes de TV HD.
    - Les fréquences et matrices d'échantillonnage dans ces formats sont choisies pour le rapport 16/9.
    - Les formats 1920x1080 et 1280x720 sont à pixels carrés.

    Malheureusement les industriels piqués par leurs anciens démons ne proposent que des matériels qui amputent ces normes en ne proposant que des échantillonnages réduits générant des pixels rectangulaires. La raison est bien sûr d'ordre technique avec des conséquences bénéfiques sur les coûts. Le principe est simple, le client ne compare qu'à ce qu'il avait avant en non à ce qu'il devrait obtenir. L'autre argument est que les afficheurs TV HD grand public, dans leur grande majorité, ne sont pas encore capables de reproduire la HD dans toute sa qualité. Business is business.
    ;)
     
  8. Duroc

    Points Repaire:
    1 000
    Recos reçues:
    0
    Messages:
    67
    Appréciations:
    +0 / 0 / -0
    Ma définition :

    faux 16:9 : 16:9 qui ne présente aucune avancée technologique comme mettre des barres noires en haut et en bas de l'image pour faire du letterbox. Bref du 16:9 sans autre valeur que le cadrage. On peut aussi faire sans coût de la même façon du 2.35.

    vrai 16:9 : 16:9 qui présente une avancée technologique. En bref, 16:9 anamorphique (c'est à dire pas du letterbox).

    Aujourd'hui, sur les camescopes il existe du :

    * 16:9 letterbox

    * 16:9 anamorphique :
    - manipulé numériquement : le 16:9 est crée à partir d'une image 4:3 en l'agrandissant verticalement et en enlevant le haut et le bas.
    - haute définition :
    . capteurs 16:9 : cela va de soit.
    . capteurs 4:3 megapixel : le capteur CCD est exploité au mieux pour faire du 16:9 comme l'a expliqué Guy-jacques.


    Le 16:9 letterbox est intéressant uniquement pour des raisons de cadrage.
    Le 16:9 manipulé numériquement est intéressant uniquement pour des raisons de compression, et en pratique pas très intéressant car l'entrelacement rend cette manipulation difficile. De plus, parfois, sur le viseur du camescope, l'image est étirée verticalement, pas super pour viser. Bref c'est du 16:9 fait à partir d'une image 4:3.

    Moi de ce que je sais, les camescopes qui proposent du 16:9 haute definition sont uniquement :
    - les camescopes à capteur 16:9 (existe uniquement en triccd pro).
    - les camescopes Sony monoccd megapixel, la Sony PDX10 et la JVC GR-PD1

    En ce qui concerne les megapixels à 16:9 haute définition, voilà des ordres de grandeur : sur un monoccd stabilisateur numérique, il faut 2 megapixels pour utiliser au mieux le format DV et en triccd il faut 1 megapixel par capteur.
    En ce qui concerne la TRV950, elle ne fonctionne pas comme la PDX10 : est-ce uniquement un bridage qui fait que le capteur n'est pas utilisé au mieux pour la distinguer de la PDX10 ? Moi je ne sais pas, mais c'est bizarre !

    Conclusion aux dernières nouvelles :
    Si vous voulez faire du "vrai 16:9" en DV (sans lentille spéciale), le choix est simple :
    - En monoccd 4:3 : Sony megapixel ou JVC GR-PD1
    - En triccd 4:3 : Sony PDX10
    - En triccd 16:9 : uniquement camescopes pro.
    (Est-ce que quelqu'un à d'autres camescopes à ajouter à la liste ??)

    Sinon c'est du faux :) (C'est de la peinture noire en haut et en bas ou de l'étirage plus ou moins heureux.)

    Et effectivement aujourd'hui, tous les camescopes qui proposent un mode 16:9 intéressant élargissent l'angle de vue en position grand angle lorsqu'on passe de 4:3 en 16:9. (En mode télé, les Sony à stabilisateur numérique favorisent le stabilisateur au détriment de la résolution et donc n'élargissent pas l'angle de vue quand on passe du 4:3 au 16:9).

    En ce qui concerne le 16:9 progressif : il ne reste plus que le JVC GR-PD1 (25p ou 50p) ou les camescopes pro.

    Il ne faut pas se prendre la tête avec la résolution 720*576 qui ne serait pas adaptée au 16:9. En pratique, ça marche très bien quand la résolution est exploitée, le preuve les DVD en 16:9 anamorphiques.

    Pour améliorer la qualité en 16:9, sauf à avoir un camescope pro, de même qu'en 4:3 c'est plus du côté camera que ça se passe que résolution du format DV.

    Ce qu'il manque aujourd'hui en mode 16:9 aux camescopes grand public Sony monoccd megapixels c'est le 25p.

    Donc avant de penser 16:9 HD... il faudrait voir déjà à avoir du bon 16:9 SD ou du progressif (25p si vous voulez pas perdre en sensibilité ou 50p si vous voulez pas perdre en fluidité) : c'est pas encore gagné en camescope grand public !
     
  9. MovieMaker

    Points Repaire:
    1 000
    Recos reçues:
    0
    Messages:
    124
    Appréciations:
    +0 / 0 / -0
    Question au passage : le 16/ 9 du XL1, je ne comprends pas pourquoi il ne génère pas de bande noire....C'est embétant, du coup on a des tetes de deux metres dans le viseur....
     
  10. guy-jacques

    So

    Points Repaire:
    9 200
    Recos reçues:
    156
    Messages:
    9 236
    Appréciations:
    +83 / 289 / -3
    Merci à tous

    ça commence à s'éclaircir…
    Le temps est très beau et plus tard dans la saison, l'accès au massif des calanques - incendies menaçants - va devenir réglementé… Donc c'est momentanément ma priorité…

    Je consulte le forum au retour, et je prends note.

    Cependant, mes reconstitutions du "cheminement" de l'image 16 x 9 DV du PDX10 sont certainement fausses : … au sortir de sa capture, elle devrait être anamorphosée pour "tenir" dans l'encodage DV, puis à la lecture sur écran 16 x 9, elle ne devrait pas avoir les bandes noires du letter box (ce qu' à tort, j'ai montré) et devrait couvrir, dés-anamorphosée, tout l'écran…
     
  11. st65

    Points Repaire:
    1 000
    Recos reçues:
    0
    Messages:
    2 712
    Appréciations:
    +0 / 0 / -0
    Tu as oublié les XL1 et XM1 à 3 x 320 Kpixels ! Sans compter un certain nombre de mono-CCD à la qualité d'image douteuse (- de 320 Kpixels utilisés)
    Et comment crois tu que l'on passe du zoom numérique (donc peu ou très peu de photodiodes utilisées) à 720x576 points ?
    Ca s'appelle le rééchantillonnage.
    Et à quoi sert un DSP, en dehors des effets spéciaux ?
    A adapter, par rééchantillonnage, les données de la caméra à l'exigence de l'enregistreur numerique.

    Autre exemple, le capteur 1/4.7' 1070 Kpixels de sony est utilisé indifféremment pour le PAL (pixel étiré en largeur, rapport 1.067) ou le NTSC (pixel compressé en largeur, rapport 0.9). C'est encore ici le DSP qui se charge de l'opération.
    Ce capteur est monté sur des mono-ccd de la marque (trv730,740, 38 etc..) et sur des 3-CCD (trv950 etc..)

    Bien sur, ce ne sont pas les memes versions :
    sur 1-CCD, le capteur est équipé d'un filtre complémentaire alors que sur 3-CCD, ce sont 3 capteurs monochromes qui sont collés sur le prisme séparateur RVB

    Si cela peut apporter un début d'éclaircissement....
     
  12. st65

    Points Repaire:
    1 000
    Recos reçues:
    0
    Messages:
    2 712
    Appréciations:
    +0 / 0 / -0
    Oups, tu cherche à savoir quel est l'algoritme de rééchantillonnage ?

    Ben, variable suivant les marques, plutot fonction des performances des DSP. Beaucoup de docs internets sur ce thème (resampling).
    Pas de quoi s'extasier des heures sur un rééchantillonnage !

    Les logiciels de traitement d'images bitmap fourmillent d'algoritmes divers (pour exemple)

    Ouala
     
  13. st65

    Points Repaire:
    1 000
    Recos reçues:
    0
    Messages:
    2 712
    Appréciations:
    +0 / 0 / -0
    Et surtout arrete de te prendre la tete en cherchant une relation entre les pixels (photosites, photodiodes, cellules, cells etc...) des capteurs CCD des CAMERAS et les 720x576 xxx des MAGNETOSCOPES DV.
    Il faut considerer que ce sont 2 (deux) éléments autonomes reliés par une liaison numérique, le tout dans un meme boitier.

    Allez, ne te laisse pas abattre, il y a tant d'autres terrains à défricher !
    Et d'apres ce que dit eric.D il y aurait encore des camescopes sans capteurs accelerometres, avec detection cde mouvement dans l'image ! Il me semble important de mettre aupoint une procedure de test qui va permettre aux repairenautes de traquer et de mettre à l'index les mauvais modèles (ou constructeurs)
    A+
     
  14. Duroc

    Points Repaire:
    1 000
    Recos reçues:
    0
    Messages:
    67
    Appréciations:
    +0 / 0 / -0
    Re: Ah que la vie serait belle ...

    on va prendre l'exemple virtuel d'un triccd en progressif (sans pixel shift) qui est le plus simple.

    Pour avoir les trois couleurs d'un point aux coordonees (X,Y) on prend le rouge sur le capteur rouge, le vert sur le capteur vert et le bleu sur le capteur bleu.

    Au final si chaque capteur fait par exemple 1024*768, on a une image de 1024*768 pixels.

    Si on veut une image de 720*576 pixels avant de la compresser, il faut la redimensionner, c'est effectivement un rééchantillonage : pour ça c'est les mêmes méthodes que dans n'importe quel logiciel de retouche photo. Pour donner une idée de comment ça marche : la méthode la plus simple est d'enlever les pixels en trop (un sur 1,42=1024/720 en largeur dans notre cas), mais ça donne un résultat dégueulasse. Les méthodes plus évolués tiennent compte de plusieurs pixels adjacents (interpolation) pour définir les pixels de la nouvelle image. Il y a plusieurs méthodes de rééchantillonages et d'interpolation.

    Voilà on est parti d'une image de 1024*768 pour aboutir à une image de 720*576 prête à être encoder.

    En réalite, les capteurs des camescopes sont entrelacés (Interline Transfer CCD) donc ça ne se passe pas comme ça :
    Lors de la lecture d'une trame, les lignes sont sommées deux à deux pour augmenter la sensibilité (2 fois plus de signal pour le même bruit). La première trame prend les lignes 1+2, 3+4, 5+6 etc... et la deuxième trame prend les lignes 2+3, 4+5, 6+7 etc... (Au passage, c'est la raison pour laquelle on n'a pas 576 lignes de résolution verticale.)

    Donc les 2 trames sont décalées verticalement de 1 pixel du capteur de hauteur. Pour notre capteur exemple de 1024*768, un pixel sur 768 ça ne correspond pas au bon décalage final de un pixel sur 576. Il faut donc en plus de la transformation en 720*576, décaler les trames correctement d'un pixel de l'image finale (un pixel sur 576). Pour ça c'est le même principe, que ce qu'on a vu au dessus pour redimensionner l'image, au pire on double certains pixels au mieux on se débrouille avec les pixels voisins avec les mêmes algorithmes.

    Pour le cas des monoccd, il y a une couleur devant chaque pixel du capteur (généralement G, Cy, Mg, Ye). Et pour obtenir la couleur finale, il faut sommer 2 lignes (ça tombe bien en entrelacé) et utiliser 2 colonnes adjacentes. (C'est bien expliqué dans les docs sony par ex. http://products.sel.sony.com/semi/PDF/ICX409AK.pdf en page 9)
    Ce qui donne pour un capteur 1024*768 pour une trame :
    Pour la luminance Y :
    une résolution de 384 points en vertical et 1024 points avec recouvrement en horizontal ce qui donne 1024/2*1,5 (on divise par 2 car on utilise 2 colonnes pour définir un point et on rajoute 50% car il y a recoupement entre les colonnes utilisées) =768 points en horizontal de résolution effective. (Pour l'horizontal tout dépend comment on mesure la résolution, c'est la même problématique que l'entrelacement vertical qui ne permet pas d'atteindre 576 lignes... moi je rajoute 50%, mais je n'ai pas la justification mathématique.).

    Pour la chrominance :
    une résolution de 192 points en vertical pour R-Y et de 192 points en vertical pour B-Y décalé de une ligne sur 384 points.
    Et en horizontale 1024 points avec une résolution effective de 768 points.

    Bref au final : on a une image de 1024*384 pour Y, de 1024*192 points pour R-Y et de 1024*192 points pour B-Y avec R-Y et B-Y décalés de 1 pixels sur 384. Avec une résolution effective horizontale de 768 points.

    Comme on a vu ci-dessus, on combine le tout comme il faut pour créer du 720*288 pour la luminance et du 360*144 pour la chrominance.

    C'est pourquoi si on a un capteur de 720*576 en monoccd on a au final en résolution effective : 540*288 pour Y et 270*144 pour R-Y et 270*144 pour B-Y avec un décalage d'un pixel sur 288 en vertical entre R-Y et B-Y. Donc on a pas assez en luminance pour maximiser le format DV et en chrominance le décalage d'un pixel crée des moirés dans les plus fin détails.

    Je ne rentrerai pas plus ici dans les détails pour obtenir les résolutions idéales ça a déjà été l'objet d'une discussion. Mais voilà en tout cas, les opérations de base de rééchantillonage que le DSP a à faire. En réalité, on ne sait pas trop comment ça se passe... car c'est peut être l'encodeur DV qui gère plus de résolution pour une meilleure encodage, peut être que nulle part dans le camescope une image de 720*576 est formée autre que le format DV final. On ne connaît pas les algorithmes utilisés... en tout cas ils doivent préserver la résolution en donnant une accutance élevée sans effet de sharpness. Bref on ne sait pas exactement comme ça se passe.


    Allez si quand même pour le fun, la résolution d'un capteur monoccd G, Cy, Mg, Ye 4:3 compatible 16:9 à pixels carrés pour maximiser le format DV :
    DV : 720*576 impose 768*576 en pixels carrés. Si on prend du 16:9 dans 768*576, on prend 768*432, c'est pas assez pour du DV. Donc il faut 768 en hauteur ce qui donne 1024*768.
    On a en 4:3, une résolution horizontale effective de 1024/2*1,5=768.
    Si on considère que le stabilisateur numérique bouffe 20%, on a plus en horizontal que 768*0,80 = 614 points, c'est déjà plus assez. Il faut donc prendre un capteur de minimum 1200 en horizontal donc en pixels carrés : 1200*900. Ce qui donne en horizontal une résolution effective de 1200/2*1,5*0,8=720... ouf on y est pile. En vertical on a 900*0,8=720 c'est bon largos. (Conclusion 1Mpixels, c'est un minimum pour le 4:3 avec stabi num.)

    Voyons maintenant avec notre capteur 1200*900, ce que ça va donner en 16:9 :
    En pratique on va prendre 1200*675 en 16:9. Si le stabi bouffe 20%, la zone pour l'image sera : 960*540. Aïe... c'est déjà plus assez pour le vertical. Il faudrait 1024*576 au minimum pour l'image... ce qui donne 1280*720 en tenant compte du stabi. Malheureusement si on fait ça... on aura en vertical le problème du décalage de un pixel du R-Y et B-Y qui génèrera des moirés et de mauvaises couleurs sur les détails fin. Pour palier à ça, on va dire qu'il faudrait au moins un recouvrement de 25% entre les couleurs R-Y et B-Y : ce qui nécessite donc 25% de résolution verticale en plus. Donc il faut 576*1,25/0,8=900 en vertical. Ce qui donne : 1600*900 en 16:9 et donc en 4:3 : 1600*1200, soit 2Mpixels...
    Eh Robert, en fait avec 2Mpixels, ça marche mieux en 4:3 qu'avec un 1Mpixel. Ah bon ? Bah ouais parce que on a 66% de résolution verticale supplémentaire avec 2Mpix en plus par rapport à 25% avec 1Mpix, et ça, ça rend mieux au final... ah ouais ? Merde on a 25% en 16:9 là avec notre 2Mpixels. Bon ben alors je te propose un truc, en 16:9 en grand angle vu que ça bouge pas trop en horizontal, on va réduire un peu la marge du stabi à 10% comme ça on passe à 40% de résolution verticale en plus en grand angle. Ok, c'est pas mal comme ça. On va garder ça. Hey dit Robert... comment on va s'en sortir pour la HD ? ...m'en parle pas !
     
  15. guy-jacques

    So

    Points Repaire:
    9 200
    Recos reçues:
    156
    Messages:
    9 236
    Appréciations:
    +83 / 289 / -3
    Deuxième essai

    Produire du 16x9 grâce à un caméscope DV revient au problème naguère résolu (1953) par le cinémascope avec l'objectif "hypergonar" de H_J Chrétien (d'autres tentatives ayant déjà eu lieu).
    Le film argentique 35 mm a une géométrie d'image "1,37", voisine du "1,33" de la vidéo "classique". Il s'agissait d'y enregistrer un cadrage de proportions plus généreuses en largeur afin de restituer, à l'inverse, en projection, une image de géométrie et de perspective identique à celle du cadrage "large" (2,65 puis 2,35 ).
    Ce que cet objectif effectue s'appelle anamorphose, il produit une image -réelle- analogue à celle -virtuelle- que l'on peut observer dans un "miroir déformant" de foire.
    En fait, un tel miroir n'a besoin, dans cette analogie, que d'être cylindrique.
    Mais, l'anamorphose qu'il produit dépend de la direction verticale ou horizontale de son axe, en outre, elle "comprime" ou "dilate" selon que le miroir est concave ou convexe.

    Il y a quatre façons de"naviguer entre" une géométrie 16 x 9 (L, 1,78) et une géométrie 4 x 3 = 12 x 9 = 16 x 12 (N, 1,33).
    - "SQueeZe H", compression horizontale: de L vers N, de 16 x 9 vers 12 x 9, avec un miroir concave et d'axe vertical.
    - "STRetch H" , dilatation horizontale: de N vers L, de 12 x 9 à 16 x x 9, avec un miroir convexe d'axe vertical.
    - "STRetch V" , dilatation verticale: de L vers N, de 16 x 9 à 16 x 12, avec un miroir convexe d'axe horizontal.
    - "SQueeZe V", compression verticale, de N vers L, de 16 x 12 à 16 x 9 avec un miroir concave d'axe horizontal.

    Du point de vue de la "géométrie d'image" SQZ H = STR V = A et SQZ V = STR H = -A.
    Du point de vue champ, les deux transformations Horizontales conservent l'angle de champ vertical et les deux transformation Verticales conservent l' angle de champ horizontal.


    Dans ce qui suit, je ne m'occupe que des façons dont les caméscopes DV traitent ces changements de géométrie sans aborder les problèmes de "finesse" d' image.

    Le format d'enregistrement DV est, et restera, 4 x 3 avec les contraintes de fréquences connues. C'est sous ces contraintes que les caméscopes DV "font" du 16 x 9, en attendant …mieux, c'est à dire un autre format de capture et d'enregistrement.

    Le Letter Box est la réponse actuellement la plus courante.
    C'est incluse dans une géométrie 4 x 3 une fenêtre 16 x 9 entre deux bandes noires horizontales de chacune 1/8 de la hauteur de l'image.
    En visualisation directe sur un écran 4 x 3, ça reproduit l'interprétation, elle aussi appelée "Letter Box", des images télévisées diffusées pour s'afficher plein écran 16 x 9 selon cette géométrie - cas maintenant fréquent -.
    Dans ce cas le caméscope n'effectue aucune anamorphose, simplement les bandes noires réduisent la hauteur de l'image "normale" 4 x 3:
    [​IMG]
    Envoyé sur un écran 16 x9 pour y être affiché dans cette géométrie,
    si, ça subit un "STRetch V", ça devient:
    [​IMG]
    ou bien par logiciel ou commande de l'afficheur est-ce que ça peut passer plein écran (16 x 9 ) sans les bandes ?
    Si la réponse est non, l'intérêt du "Letter Box" se réduit à un effet - qu'il est d'ailleurs possible d' obtenir par logiciel.

    Les images SQUEEZE de la doc Panasonic
    [​IMG]
    et celle du JVC de vsb montrent ce qui apparaîtrait en affichage 4 x 3 de ce que le caméscope enregistre en format DV.
    Sur le capteur 4 x 3, la fenêtre 16 x 9 - identique à celle du Letter Box - est prélevée, elle est anamorphosée - par le processeur embarqué - en dilatation verticale ( - A V), convertie en DV et enregistrée:
    [​IMG]
    "Dés-anarmorphosée" (STRetch H) par le visualiseur 16 x 9, elle s'affichera "plein écran" 16 x 9:
    [​IMG]
    Mais, à focale identique, l'angle de champ horizontal reste celui du DV 4 x 3.

    Lorsqu' en "16 x 9", le capteur dépasse en largeur son champ "normal" 4 x 3, comme le ferait celui du PDX10, cette capture peut être anamorphosée - par le processur embarqué - en compression horizontale (SQeeZe H), convertie en DV et enregistrée:
    [​IMG]
    "Dés-anarmorphosée" (STRetch H) par le visualiseur elle s'affichera "plein écran" 16 x 9:
    [​IMG]
    Dans ce seul cas, à focale identique, l'angle de champ horizontal est plus large que celui du 4 x 3.
    Ce même résultat devrait pouvoir être obtenu avec n'importe quel caméscope DV muni d' un complément optique anamorphoseur horizontal - lentille cylindrique-… s'il en existe qui s'adapte à ce caméscope !
     
Chargement...
Discussions similaires - …VRAI faux déméler
  1. visio3
    Réponses:
    14
    Nb. vues:
    591

Partager cette page