[VotreAvis] blancs illégaux et diffusion moderne

Les standards broadcast imposent de limiter les niveaux Luma (entre autres) à des valeurs comprises entre 16 et 235.
Or, après quelques essais, j'ai constaté que hors configurations vieillottes (p.ex. connexions à un téléviseur en analogique par CVBS ou éventuellement Y/C), les "super-blancs" compris entre 235 et 255 passent très bien sans écrêtage.
Alors, considérant que pas mal de caméscopes grand public, mais aussi prosumer, génèrent allègrement des super-blancs "illégaux", et que les appareils de diffusion (lecteurs, écrans) les acceptent sans écrêter, je me demande quelle est encore la pertinence de passer son temps dans la phase d'étalonnage à limiter à 235 (et perdre/compresser près de 10% de dynamique/résolution luminance), si le produit final n'est PAS destiné à un usage pro ? (NB: mon vidéoprojecteur étant pourvu d'une fonction scope/forme d'onde, il est facile de constater que même certaines chaines broadcast HD ne respectent pas toujours cette contrainte...)
Exemple: j'enregistre et diffuse sur DVD-R et BD-R des spectacles (musique, théatre), à usage non commercial; ne puis-je pas supposer que l'écrasante majorité de mes "clients" ont une installation assez récente, qui comme la mienne, laisse passer sans écrêtage sur toute la chaîne les super-blancs illégaux ? Les contrastes intenses sont souvent difficile à gérer lors de spectacles où l'éclairage n'est pas nécessairement adapté à la pdv vidéo, et étalonner intelligemment pour rester sous 235 sans perdre trop de détails ni de contraste n'est pas évident pour un amateur....travail & perte de dynamique devenus inutiles ?