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question théorique concernant le PAL/SECAM/NTSC

Discussion dans 'Divers vidéo' créé par alardeau, 7 Octobre 2005.

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  1. alardeau

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    Bonjour,

    Deux questions concernant les standards PAL/SECAM/NTSC.

    On dit d'un signal vidéo qu'il est PAL, SECAM ou NTSC d'après la manière dont le signal de chrominance est imbriqué dans le signal de luminance, lorsque le signal est composite.

    Pourquoi/comment , alors, une K7 betacam (par exemple) enregistre un signal PAL (ou SECAM ou NTSC, c'est égal dans ma question), alors que les signaux enregistrés sont Y R-Y B-Y, c'est-à-dire à une étape antérieure à la combinaison en un signal composite ?

    Egalement, quant aux codecs type .mov, mpg1, bref de qualité non "TV", cette notion de PAL/SECAM/NTSC est-elle toujours acceptable, ou ces codecs se réfèrent-ils, en terme de chrominance, à d'autres types de codage ?

    Merci d'avance, et chapeau bas à qui me répondra,

    Armel
     
  2. alardeau

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    Précision : quand je dis
    je sais que cette définition est très réductrice (j'ai lu Bellaïche). L'idée qui compte dans ma question, c'est : le PAL/SECAM/NTSC se réfèrent au "signal composite" (d'après mes connaissances qui valent pas tripette).
    Voilà donc.
     
  3. Vidéo98

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    On ne peut pas enregistrer directement des signaux en Pal, Sécam ou Ntsc sur une cassette Betacam car le format d'écriture est en composantes. Ceux qui affirment que c'est du Pal, du Sécam ou du Ntsc se trompent tout simplement, et ils sont des millions à persister et signer.

    Pour enregistrer en Betacam des signaux issus de composite ou Y/C en Pal, Sécam ou Ntsc, une phase de décodage pour passer en Y, R-Y, B-Y est indispensable. À la lecture, il faut coder le signal composantes Y, R-Y, B-Y en composite ou Y/C pour retrouver les signaux Pal, Sécam ou Ntsc.

    C'est par abus de langage qu'on baptise "Pal" toutes les prises de vues en 625/50 et "Ntsc" toutes les prises de vues en 525/60. Avec la surenchère d'incompétents ayant parfois pignon sur rue, on affuble maintenant de "Pal" ou de "Ntsc" la HDTV, suivant que la cadence des images est liée au 50 Hz ou au 60 Hz. Il ne manque plus que l'appellation "Cinéma" pour les images vidéo tournées en 24p, à moins que certains amateurs nostalgiques ne les appellent "Kodachrome".

    Ces notions de Pal, Sécam, Ntsc détournées des systèmes de codage couleur qu'elles qualifient sont tout aussi stupides avec les formats numériques de qualité "non-TV".

    Ce qui est grave, c'est quand on essaie de faire comprendre le mauvais usage des mots Pal, Sécam ou Ntsc, on se fait souvent traiter de rigolo. Le problème est strictement le même entre anamorphique et panoramique, avec en plus des gens qui voient du faux 16/9 partout.
    Pour bien la comprendre, la technique doit être respectée.

    Je ne sais pas si tu dois dire merci car une interminable polémique stérile risque de recommencer. :D :D :D
     
  4. giroudf

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    en effet un signal video c'est a la base

    -une resolution (taille en pixel largeur/hauteur)
    la seule reference valable, vu qu'on a maintenant des pixels de taille variable, le rapport de taille ne voulant plus rien dire.
    Et meme pire en HDV, le signal c'est 960 avec pixel shift, 1920 ou 1440 ou 1280 ?

    -un nombre d'image par seconde.
    et la je parle bien d'image, vu qu'avec l'entrelacement on sait plus tres bien non plus ou on en est.
    donc pour un signal entrelace, on parlera de demi-image, pour bien souligner le fait qu'il faut 2 moities d'images pour en faire une.
    Donc une image PAL, c'est 25 images par secondes, que tu la regarde en 50 demi-images par secondes ou sur un televiseur 100Hz

    -un espace de couleur (un grand oublie celui-la), parce que entre PAL, NTSC, HDV on a pas le meme.

    le reste (signal composite, composante) ,ca sert qu'a embrouiller le reste.

    Donc pour simplifier on parle en general d'un signal PAL, pour un signal qui a 25i/s et 625 lignes
    et de NTSC pour 30i/s et 525 lignes.
    Comme de nos jours on a plus tellement de lignes sur nos TV, mais plutot des pixels, on peut remplacer 625/525 par 576/480.

    Pour le HDV, c'est plus simple, c'est juste le nombre d'images par sec qui fait la difference.

    Evidemment si on pouvait laisser tomber cette notion de PAL/NTSC ce serait mieux.

    Mais essaie d'aller chez Darty pour acheter un TV en SD, 25i, colorspace ITU-R BT.601 (pour des entrees YUV) parce qu'en peritel RGB ce serait plutot ITU-R BT.709......
     
  5. alardeau

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    Merci à Vidéo98 et à giroudf

    Je continue ...


    Vidéo98, tu écris :


    Donc :
    quand sur la betacam, le signal est enregistré dans ses signaux de luminance et de différence de couleur Y R-y B-y, selon la région dans laquelle le standard est dominant (par exemple, PAL en France en post-prod), ces signaux Y R-y B-y, même s'ils ne doivent pas être dits "PAL", correspondent déjà dans leur traitement à certains des critères techniques qui seront propres au PAL (625/50 par exemple). C'est ça ?
    Autrement dit, deux K7 betacam, tournées respectivement aux EU (NTSC) ou en France (PAL), enregistreront toutes deux des signaux Y R-y B-y, mais avec chacune ses propres paramètres appliqués à Y R-y B-y (625/50 ou 525/60) ?

    En attendant la polémique ...
    Armel
     
  6. alardeau

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    Une remarque : les stations de montages Avid Media Composer (sur lesquelles j'ai beaucoup travaillé), en ouverture de projet, proposent PAL ou NTSC, alors qu'elles traitent des signaux Y R-Y B-Y.
    Cela laisse supposer que les signaux Y R-Y B-Y ne sont pas traités de la même façon d'un projet PAL à un projet NTSC. Cela se résume-t-il à cette différence 625/50 ou 525/60 ?

    Avid Symphony, dans mon souvenir (j'ai bossé seulement un mois dessus), propose également des projets 24P.
     
  7. giroudf

    So

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    pour les signaux Y (luminance), il y risque de difference entre PAL et NTSC, vu que souvent le NTSV utilise le 7,5 IRE alors qu'en PAL on a O (zero) IRE.
    De plus comme l'espace couleur est pas le meme, la formule de codage du signal couleur (qu'on soit en RGB, YUV, ou autre ) n'est pas la meme donc effectivement les signaux seront differents de toute facon.
     
  8. Vidéo98

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    Ça démontre qu'ils sont plus forts en programmation qu'en terminologie!

    Ça se résume essentiellement dans cette différence.
    La différence majeure est la cadence des images, c'est donc le choix 50/59,94 qui est le critère le plus fort. Vient en second par ordre d'importance le lignage, et par extension le matricage de l'image,. Viennent ensuite les facteurs d'échantillonnage et de profondeur de modulation des composantes Y, R-Y et B-Y.

    Le 24p (ou 23,97p pour diffuser en Ntsc) est une norme très proche du 25p et dédiée spécialement à un usage interconnecté au cinéma, en particulier pour le kinescopage. :)

    C'est vrai qu'une telle demande aurait de quoi déboussoler un vendeur lambda de chez Darty, mais elle ferait rigoler bien des professionnels! :D :D :D
     
  9. alardeau

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    Merci Video98 et Giroudf,
    c'est clair à présent.
    A+
    Armel
     
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