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montage video pour particulier

Discussion dans 'Professionnels - entreprises' créé par remoz, 16 Novembre 2009.

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  1. remoz

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    Bonjour je suis nouveau auto-entrepreneur je propose des montages video pour particulier
    je voulais savoir si il y avait des conditions pour la mise en place de pistes musicales,puis-je mettre n'importe quel fond musical ayant des droit d'auteurs pour des videos privées ?
     
  2. wkw

    wkw

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    Eh bien non, il s'agit d'une prestation.

    wkw
     
  3. remoz

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    Et si par exemple c'est la personne qui me demande de mettre un fond musical connu?
     
  4. JLH 37

    JLH 37 Super Modérateur
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    wkv t'a donné la réponse.

    Peu importe qui te le demande. Au risque de te surprendre, même si c'était l'auteur de la musique lui-même qui te le demandait tu ne pourrais pas !

    Dès qu'un auteur est inscrit à la SACEM, tous ses droits sont gérés par cet organisme et il ne peut plus faire ce qu'il veut.

    Mais pour revenir à ta question, réfléchit cinq minutes : tu es prestataire de service et tu fais donc payer ton travail. Alors il est facilement compréhensible qu'un autre professionnel (l'auteur-compositeur) ne soit pas spécialement d'accord pour que tu utilises son travail à lui dans le cadre de ton activité commerciale sans même lui demander son avis et sans aucune rémunération.

    D'autre part, il existe un autre droit qui s'appelle le droit moral. En dehors de toute considération pécuniaire, un auteur peut s'opposer à ce qu'on associe son oeuvre dans le cadre de tel ou tel film sans avoir à justifier ce choix.

    Seul un particulier peut bricoler ce qu'il veut chez lui, à titre privé, et en restant dans le cadre d'une diffusion strictement familiale. C'est tout. Mais pas une société de services.

    D'autre part encore, tu n'as absolument pas la main sur ce que va faire ton client après. Admet qu'il s'amuse à franchir le cap de la diffusion familiale et qu'il y ait un problème avec la SACEM. En tant que professionnel tu seras tenu pour responsable car c'était à toi de refuser l'utilisation "sauvage" de l'oeuvre.

    Voilà comment cela fonctionne. Après tu peux griller le feu rouge, s'il n'y a pas de voiture au carrefour, ça passe. Mais s'il y en a une qui surgit... ça casse.
     
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  5. jakovideo

    jakovideo Regretté Modérateur
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    Bonsoir , tout a fait d'accord avec JHL . Et c'est pareil avec les images. Si tu te fais chopper en ayant incorporer des images fixes extraites d'un album Tintin, ca peut couter 30000 euros d'amende.
     
  6. jerry75

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    Attention.

    Ne perdez pas de vue que dans le cadre d'un film corporate, institutionnel, mariage... vous êtes producteurs éxécutifs et non délégués.

    Cela est une précision capitale car en effet l'intégralité des droits voisins de producteurs sont la propriété du client. Tout comme la responsabilité...Soignez vos contrats.

    Cela signifie que, vous, producteurs, n'avez aucun droits sur le film et les rushs qui sont l'entière propriété de votre client...

    Il convient cependant de se faire céder les droits d'exploitations désirés (droits patrimoniaux) de l'auteur et du réalisateur au profit du commanditaire.

    Le droit moral restant incessible et imprescriptible.

    Concernant un film de mariage, avec un contrat clair de producteur éxécutif (en cas de litige, le producteur délégué qui porte les responsabilité est inévitablement celui qui a payé le film) qui indique les souhaits du client d'intégrer de la musique dite du commerce et un rappel de l'utilisation strictement réservé au cercle familial et privé. Et je vois difficilement sur quoi vous êtes attaquables.

    Cela n'est bien sur pas valable pour un film ou le client n'est pas un particulier d'une part, avec une utilisation qui sort du cadre familial et privé.

    Si les mariés décident de diffuser le film en dehors du cercle de famille, il leur incombe de se rapprocher d'une part de la sacem pour les droits musicaux, d'autres part du réalisateur pour obtenir une extension de la cession des droits patrimoniaux qui n'auraient pas été prévus initialement.
     
  7. remoz

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    Merci pour ces informations trés utiles et précieuses .
     
  8. JLH 37

    JLH 37 Super Modérateur
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    Sauf si je n'ai pas parfaitement compris ce que tu voulais dire, je ne suis pas complètement d'accord avec toi.

    Notre ami remoz est prestataire de services et fait donc payer des prestations audiovisuelles pour un travail donné qui est le sien.

    Dans le cadre de ce travail il utilise de la musique non libre de droits. Il en fait une reproduction mécanique et revend le tout sous forme d'un produit fini.

    Autrement dit un peu plus crûment, il profite pour son business du travail d'un autre protégé par des droits d'auteur sans s'acquitter de ces droits et sans aucune autorisation.

    Là est le problème.
     
  9. jerry75

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    Jlh37, cette logique reviendrait à taxer tous les montages, même en cours dés lors qu'une musique est insérée, avant même toute utilisation.
    C'est bien la finalité et le mode de communication à un public qui doit être rémunéré à l'auteur et qui est la base du calcul à la Sacem.

    Je ne vois rien dans le code de la propriété intellectuelle permettant de taxer le producteur exécutif, le monteur, le réalisateur... pendant sa démarche de création.

    Il faut bien comprendre que vous êtes producteur exécutif.

    Faisons un parallèle.

    Prenons le cas d'un film de commande commercial puis d'un film de mariage.

    Film de commande pro

    Un commanditaire fait appel à vous pour la réalisation de son film de promotion. Vous ne financez pas le film, vous êtes donc producteur exécutif, votre client est à la fois producteur délégué et utilisateur final.

    Il vous demande d'intégrer de la musique du commerce dans son film. Les droits seront payés selon l'exploitation choisie.

    Soit les musiques sont définies, ainsi que l'utilisation exacte et vous l'avez anticipé auprès de la sacem ce qui vous permet d'indiquer dans le devis le montant précis des droits musicaux qui seront payés, soit vous faites une proposition au montage et vous faîtes les mêmes démarches ultérieurement; les droits seront payés par le client.

    Le client utilise le film pour son business et les droits sont acquittés en fonction de l'utilisation finale qui en est faite, par exemple des copies dvd.

    Film de mariage:

    Un commanditaire particulier fait appel à vous pour la réalisation de son film de mariage. Vous ne financez pas le film, vous êtes donc producteur exécutif, votre client est à la fois producteur délégué et utilisateur final.

    Il vous demande d'intégrer de la musique du commerce dans son film( souvent fournie par lui d'ailleurs). Les droits seront payés selon l'exploitation choisie.

    Soit les musiques sont définies, soit vous faites une proposition au montage.

    Le client qui est un particulier, ne souhaite qu'une utilisation dans le cercle familial et privé. Conformément au code de la propriété intellectuelle article L122-5, l'auteur ne peut s'opposer à cette utilisation, des lors que son œuvre est divulguée au public. Il n'y a aucun droit sacem à payer.
    .

    Votre client est le propriétaire du film et donc des droits voisins de celui-ci (et oui) ainsi que l'utilisateur final.

    Dans les 2 cas, à aucun moment vous ne faites usage à titre privé ou professionnel des musiques utilisées, votre commanditaire, lui, le fait effectivement, et s'acquittera ou pas , des droits en conséquences.

    Si vous acceptez cette logique pour le film instit , elle est la même pour un film de mariage. Si vous ne l'acceptez pas, alors nous devons tous beaucoup d'argent à la Sacem.
     
  10. JLH 37

    JLH 37 Super Modérateur
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    Hummm... Toujours pas complètement d'accord avec ta logique :laugh:;-)

    Ben non, puisque tant que je suis en cours de montage celui-ci n'est pas utilisé, pas livré et donc pas diffusé. Donc là je ne vois pas très bien comment on va pouvoir me reprocher quoi que ce soit.

    Oui. Sans oublier la protection de l'oeuvre dans sa duplication et son utilisation. Ce point est important.

    Pendant sa démarche de création, non. Mais après...

    Moi je veux bien que l'on parle de producteur "executif" ou "délégué" mais je ne suis pas très sûr que face à un juge, il l'entende de cette oreille.

    En tant que prestataire commercial je suis inscrit à la chambre de commerce et de l'industrie. J'exerce donc une activité commerciale comme tout autre profession du même type. Et comme tout autre profession du même type je suis soumis à la loi régissant la contre-façon.

    Mon client, lui, je ne suis pas très sûr que le juge le considère comme un "producteur délégué" mais plutôt simplement comme... un client.

    Et c'est là où ça risque de coincer. Quand je livre mon travail, je le diffuse à un client (qui n'est pas de ma famille), j'en tire profit tout en ayant utilisé et dupliqué une oeuvre protégée. Dans l'exercice de ma profession je commets bien là un délit de contre-façon.

    Imagine qu'un photographe professionnel de mariage s'amuse à utiliser des images ou graphismes protégés pour décorer les albums qu'il va livrer à ses clients. A mon avis cela ne va pas durer longtemps. Ou est la différence ?

    Pour le film de commande pro je suis bien d'accord avec toi et c'est ainsi que je procède car c'est tout à fait logique. Et là, les droits sont payés, peu importe par qui et comment, les autorisations ont été demandées, tout le monde est d'accord et tout va bien.

    C'est sur ce point que nous divergeons. Qualifié un client de "producteur exécutif" me parait bien osé aux yeux d'un juge quand il va se retrouver face à des braves mariés. Admet cinq minutes que je fasse commerce de contre-façon et que j'argue du fait que ce soit à la demande de mes clients (producteurs exécutifs ou pas) et que donc il ne vont l'utiliser que dans le cadre familial... Je ne pense toujours pas que j'aurai que j'aurai une écoute bienveillante des hommes de loi.

    Et pourtant, en faisant une reproduction mécanique d'une oeuvre dans le cadre d'un produit que je vais livrer et facturer à un client, même s'il me le demande, même s'il ne le diffuse pas en public, je fais bien acte de contre-façon dans l'exercice de ma profession pour gagner ma vie.

    Parce qu'alors, toutes société traitant avec des particuliers pourrait utiliser n'importe quel oeuvre ? Et alors, comment il vont faire les auteurs pour faire appliquer leur droit moral s'ils ne souhaitent pas que l'industrie du film de mariage (ou tout autre industrie) associe leurs oeuvres à ce type d'image.

    Attention quand même, nous ne sommes plus dans le cadre de la copie privée accordée à un particulier pour faire son petit truc comme il l'entend, mais bien dans le cadre d'une activité commerciale. Ce n'est plus la même chose du tout.

    Ben si, justement, tu fais usage de la musique utilisée à titre professionnel et, pour ce faire, tu en fais une duplication mécanique sans autorisation pour la diffuser auprès de tes clients à titre onéreux.

    Cela change tout.

    PS. Jolie discussion avec jerry 75 dont j'apprécie toujours, au passage, les interventions sur les sujets de droits. ;-)
     
  11. jerry75

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    Aprés vérification et pour confirmer les propos de JLH37, il y a bien des droits à payer en passant par un intermédiaire pro. Ne tenez donc pas compte de la démonstration de cet illuminé de jerry75 ...

    Cordialement.
     
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  12. JLH 37

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    Mais non tu n'es pas un "illuminé".

    A moins que de la discussion puisse jaillir la lumière. Alors nous le sommes tous les deux. ;-)

    Ton message est très important dans la mesure où ce sujet (maintes fois abordés) ne l'est pas moins et nous pouvons te faire confiance sur tes vérifications. :jap:
     
  13. hola

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    c'est dingue mais gaffe de ne pas se faire choper en train siffloter un air géré par la Sacem...
    dans le meme style ----> Sacem : 75 €, une chanson à l'école
     
  14. JLH 37

    JLH 37 Super Modérateur
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    Oui, l'histoire de la chanson à l'école est très célèbre !
     
  15. zag

    zag

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    et les DJ qui animent des soirées, mariages...
    ils connaissent la sacem?

    s'il fallait payer il n'y aurait plus de boulot dans l'événementiel
     
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