Film : Le plus beau pays du monde 2

Je viens de regarder sur France 2, le film : Le plus beau pays du monde 2 : extraordinaire, un vrai régal.

On a beaucoup de leçons à tirer de ce film qui nous montre de superbes images et dans un montage parfaitement réglé.
Et les petites histoires qui sont racontées à chaque séquence sont très attachantes et rendent l'ensemble du film très prenant.

Bravo à Frédéric Fougea et à toute son équipe (nombreuse et bien pourvue en matériel).

Olivier

 

Topissime ..dont le petit "making off" en fin de séquence...

Impressionnantes les caméras et de l'usage "intelligent" des "mini drone"

Bertrand

 

Bonjour Olivier

et bien c'est reparti et ben non ce film m'a autant agacé que le premier , un peu moins quand même, mais toujours les même travers totalement inacceptables pour moi:
techniquement oui on peut prendre des leçon mais tout ça pour faire le monde des bisounourses non.
on commence fort avec Bambi et Panpan plus niais on peut pas, avec carrément un lapin domestique qu'on se demande ce qu'il vient faire là (ah c'était de l'humour?), séquence lynx tout à fait réaliste elle et je sais que cette tanière a été vue par plusieurs naturalistes et photographes animaliers (pour ceux qui étaient à Tignécourt le WE dernier), Tignécourt où justement j'ai vu un documentaire sympa sur la Genette qui montrait combien cet animal strictement nocturne est difficile à filmer. Donc quel est l'intérêt de montrer une Genette apprivoisée qui visite une maison ?
et puis le corbeau et le renard là c'est le pompon ! totalement invraisemblable.
reste de très belles images sur les grues et les phoques, donc quand même mieux que le premier .

Amicalement

Bufo

 

L'humanisation du doc/film animalier, ça m'horripile.
La Nature existe par elle-même, pour elle-même.. Sous la houlette d'un sentimentalisme de faux-cul.
Les effets notoires de la personnification, on les connaît : les papillons c'est bien, les araignées c'est de la merde.

Quant à ceux qui daignent à ne pas les couper au montage.. Ils nous présenteront celle-ci :



Mais pas celle-là :



Hasard ? Je peux vous en vider toute une benne.

Pour grappiller de belles images dépourvues d'anthropomorphisme, baladez votre lumière sur un vieux muret, le soir..
Ou faites un tour au vert avant l'aube.
Les animaux sont nocturnes depuis que l'homme est diurne (et prend les docs TV pour argent comptant).

 

Je suis d'accord avec vous,j'ai trouvé les images très belles(on voit qu'il y a de gros moyens)parc contre je trouve dommage "d'utiliser" des animaux imprégnés pour faire
des doc soit disant sauvages.

 

Oui, surtout trop animaux imprégnés ou apprivoisés qui ont servi d'artistes. Mais j'ai bien compris que c'était ça ou presque rien de nouveau à se mettre sous la dent, question spectacle.

Ceci dit le prétexte semble néanmoins valable. Sinon il n'y aurait pas eu de "suspense" pour attirer le "consommateur": par exemple pour le jeu de l'écureuil qui, avec son gland chéri, semble sorti tout droit de l'un des épisodes de l'Age de Glace.
Et avec ça des images uniques (grande tempête au large de la Bretagne) ou des paysages sous des angles inédits.

J'en ai profité aussi en famille ... avec de nombreuses réflexions anthropomorphiques.
Quel bonheur de ne pas avoir été "contraint", mais "bénévole".
Car certains de non contemporains se précipitent bien sur les derniers films ou les derniers romans sortis alors qu'il s'agit aussi de fictions, c'est à dire qu'ils ne requièrent aucune urgence et qu'ils procureront la même émotion dans des mois ou des années. Vive le marketing !

Comme l'équipe de tournage j'ai appris une chose intéressante sur les drones. Les prédateurs étant toujours de couleur sombre, toujours en clair pour ne pas effrayer les oiseaux. Et les attendre au lieu d'aller vers eux; mais ça c'est plus convenu.

 

Je n'avais pas vu la version 1, et moi j'ai bien aimé même si les différentes histoires sont bien sûr très romancées, mais j'ai trouvé cela plutôt amusant.

Et par rapport au film Océans de Jacques Perrin, dont les commentaires étaient insipides (quand il y en a), l'image complètement faussée par un filtre bleu permanent, et des séquences répétées de nombreuses fois au cours du film, je trouve qu'il y a une différence de qualité énorme, à la fois dans la recherche, les prises de vue, le montage, et finalement l'intérêt que l'on porte au film.

Olivier

 

Ce genre de film a l'avantage de mettre du doc animalier en prime time, c'est une bonne chose (même ce celui-ci ressemble surtout à une fiction animalière, tant la mise en scène est flagrante).
Sa deuxième qualité est de rappeler qu'en France nous avons encore une faune sauvage digne d'intérêt et quelle mérite d'être préservée.

Néanmoins, le recours quasi systématique à des espèces imprégnées, voire dressées devient horripilant lorsqu'il s'agit de nous apprendre des chose irréelles, comme une genette se promenant en plein jour (ou la loutre nageant près du canoe dans le premier opus).

Lorsque avec Stéphane Raimond nous avons filmé des loutres sauvages en pleine nuit, en Corrèze, nous avons renoncé aux "belles images" procurées par un beau soleil. Mais au moins nous nous sommes attachés à montrer quelque chose d'authentique. Et l'authenticité devrait être à la base de tout documentaire, surtout sur la nature !

Faire voler un drone au dessus d'oiseaux est dangereux pour eux, voire irresponsable, peinture blanche ou non, donc pas de quoi pavoiser.
A Madagascar, mon drone s'est fait attaquer par un corbeau-pie dans une zone où il n'y avait pas d'oiseaux visibles. J'ai du le cracher au plus vite pour que le corbeau n'aille pas se couper les pattes dans les hélices. Donc drone et oiseau ne font pas bon ménage !

Pour les curieux, le drone montré dans le making of est un DJI Inspire et la caméra une Sony F55 (je crois).

 

S

Pas grincheux " moi je " n'est pas boudé mon plaisir
D' accord quelques arrangements avec le bon dieux
Et alors il n'y a pas mort d'homme
Des images magnifiques impossible à obtenir sans quelques artifices
C'est mon opinion et je la revendique Na
Pas facile dans TGV
IPhône
Bertrand

 

Re-sucée le lendemain avec une nouvelle diffusion sur France 4 du roman/conte "Le renard": Une petite fille solitaire, vivant à proximité de la forêt et se liant d'amitié avec une renarde.

Là les images sont encore plus mélangées car on y voit, entre autres raccourcis, une chaine de hautes montagnes enneigées proche de cet environnement de champs et de forêt à feuilles caduques, et surtout une cohabitation hautement improbable car assez serrée entre renards, loups, lynx et ours ! Quant à la petite fille qui passe tout son temps libre, des mois durant, perchée sur une grosse branche à attendre les visites de son animal ...

Mais c'est une simple histoire, pas un reportage; une histoire moralisatrice pour enfants qui fait finalement moins de raccourcis que la plupart des feuilletons policiers américains où les trouvailles, intuitions de génie et déductions de derrière les fagots se succèdent à très haute fréquences avec des acteurs qui récitent leur rôle plutôt que les faire vivre.
Et puis, récemment, c'est le loup de Mongolie qui s'est invité sur nos grands écrans.

De toutes façons, si tout ceci permet aux enfants d'aujourd'hui, surtout citadins, d'y voir plus clair dans notre nature, ce ne sera que bénéfice.

 

Agdimage ...j'adhère à plus de 300%.....


@ Jakovidéo ... je partage le même avis que toi ...

Bertrand

 

Ces films violents qui suggèrent que l'homme est un animal.. ?
Pour sûr, la "culture" est consensuelle.

 

Chercherais tu la petite bébête
Bertrand